Définition et usage du mot: BARBANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Définition et usage du mot: BARBANT, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de barber* II.— Adjectif, familier. Qui provoque l'ennui. Synonymes populaires : assommant, embêtant, rasant. Ø 1. ROGER. — Oh! ça, c'est inappréciable! Rien d'assommant comme une femme qui est là à vous tirer les paroles. HENRI. — Et qui vous demande votre avis sur ceci et ça... Oh! c'est barbant!... PAUL BERNARD, DIT TRISTAN BERNARD, Monsieur Codomat, 1907, I, 6, page 154. — En particulier. Se dit d'une personne qui déplaît, qui gêne, qui irrite, etc. : Ø 2. Ce n'est pas une mauvaise fille [Albertine] , mais elle est barbante. Elle n'a pas besoin de venir fourrer son nez partout. Pourquoi se colle-t-elle à nous sans qu'on lui demande? MARCEL PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, page 888. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3. Forme dérivée du verbe "barber" barber BARBER, verbe transitif. Populaire et familier. Ennuyer, assommer, raser : Ø 1. Le fait est qu'il ne perd aucune occasion de nous barber avec ses expériences dramatiques. PAUL CLAUDEL, Le Ravissement de Scapin, 1952, page 1341. · Importuner, poursuivre quelqu'un de ses réclamations, de ses récriminations : Ø 2. J'avais un boulot du diable, je vais barber tout le monde pour avoir des munitions, je reviens à quatre heures. ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 589. Remarque : Selon DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970 " avec un sujet de personnes, moins usuel que les autres emplois ". — Emploi pronominal : Ø 3. Eh bien, c'est juste la coiffure que Landoff m'avait inventée pour le Wintergarten de Berlin, l'année que je me suis tant barbée à chanter le « petit cohn! » GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine s'en va, 1903, page 211. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8