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Définition: ESSÉNIEN, -IENNE, adjectif et substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ESSÉNIEN, -IENNE, adjectif et substantif masculin. HISTOIRE DE LA RELIGION. I.— Adjectif. A.— Secte essénienne. Secte ascétique juive dont l'existence se situe autour du début de l'ère chrétienne (1er. ou 2e. siècle avant Jésus-Christ jusqu'à la destruction du Temple de Jérusalem par Titus en 70) : Ø 1. La secte essénienne n'était connue jusqu'à présent que par des notices émanant d'auteurs qui ne la connaissaient guère que du dehors : Philon, Josèphe, Pline L'Ancien. Philosophie, Religion (sous la direction de Gaston Berger), 1957, page 4203. B.— Par extension. Qui concerne, qui appartient à la secte essénienne. Écrit essénien. Les rouleaux découverts (à Qoumrân) n'étaient rien moins que les vestiges de la bibliothèque d'une communauté essénienne (ibidem. page 4202 ). SYNTAXE : Dogme, ouvrage essénien; messie, voyant essénien; doctrine, morale, tradition essénienne. II.— Substantif masculin. Membre de la secte essénienne : Ø 2. Tandis que les Esséniens, et, jusqu'à un certain point, les Pharisiens, s'attachaient au fond, au sens, à l'idée, les Saducéens, au contraire, s'immobilisaient à la forme, à la lettre, au récit. PIERRE LEROUX, Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 679. — En particulier. [Par référence à l'hypothétique origine essénienne du christianisme] Jésus (...) put envoyer les anachorètes au Liban. Ses pères, les Esséniens et les Thérapeutes, avaient peuplé les solitudes du monde (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Lélia, 1839, page 410 ). Jésus, qu'on peut appeler le dernier des Esséniens (PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 662 ). · Poétique. L'Essénien. Le Christ. Comme l'Essénien, au bout de son supplice, Désespéré d'être homme et doutant d'être un dieu (CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, 1878, page 349 ). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Le substantif masculin esséen, rare, qui semble être synonyme de essénien. L'étymologie du nom de Jésus, analogue, comme nous l'avons vu, au nom d'esséniens ou d'esséens (PIERRE LEROUX, opere citato, page 811). Les esséniens n'étaient pas morts; sous le nom d'esséens, d'ossènes, d'osséens, ils se distinguaient à peine des nazaréens (ERNEST RENAN, Évangiles, 1877, page 450). b) Le substantif masculin esséisme qui serait synonyme de essénisme. Privés du lest de l'orthodoxie catholique (...) ils [les judéo-chrétiens] se confondirent plus ou moins avec l'esséisme (ERNEST RENAN, Église chrétienne, 1879, page 280). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 146. DÉRIVÉS : Essénisme, essénianisme, vieilli, substantif masculin. Doctrine, éthique des esséniens. Dogmes, préceptes de l'essénianisme. Son évangile [de Saint Luc] , (...) renferme des traces incontestables d'essénianisme dogmatique (PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 810 ). Le Christianisme se développe à partir de l'essénisme et du sadducianisme : il doit au premier les institutions monacales et la force dynamique de ses oeuvres de charité (L'Univers économique et social (sous la direction de François Perroux) 1960, page 6406 ). Par métonymie. La secte essénienne. L'essénianisme étoit la seule secte juive qui n'attendît point le Messie et qui condamnât le sacrifice, en quoi les chrétiens ne la suivirent pas (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Études et discours historiques, tome 2, 1831, page 337 ). L'essénianisme était une des trois sectes entre lesquelles se divisait la religion juive (PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840 page 768 ).

« (PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 810 ).

Le Christianisme se développe à partir de l'essénisme et du sadducianisme : il doit au premier les institutions monacales et la force dynamique de ses oeuvres de charité (L'Univers économique et social (sous la direction de François Perroux) 1960, page 6406 ).

Par métonymie.

La secte essénienne.

L'essénianisme étoit la seule secte juive qui n'attendît point le Messie et qui condamnât le sacrifice, en quoi les chrétiens ne la suivirent pas (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Études et discours historiques, tome 2, 1831, page 337 ).

L'essénianisme était une des trois sectes entre lesquelles se divisait la religion juive (PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840 page 768 ). 2. »

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