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Définition du terme: CRÉPU, -UE, adjectif.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CRÉPU, -UE, adjectif. A.— Qui présente des frisures naturelles, courtes, serrées et touffues. (Quasi-)antonymes : lisse, plat, uni. 1. COIFFURE. [En parlant de la chevelure d'une personne, par métonymie de cette personne même] Une chevelure crépue, d'un roux cendré, frisée en boucles nombreuses étagées les unes sur les autres (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 373 ). Une femme encore belle, crépue de frisures naturelles qu'elle coiffait en bandeaux, tôt ébouriffés (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 188 ). — Par métaphore. [En parlant de moyens d'expression] Qui rappelle par sa densité expressive ou ses détours complexes l'épaisseur d'une chevelure crépue. Des drames chevelus, des romans crépus, des vaudevilles poudrés et des tragédies chauves (ALFRED DE MUSSET, Histoire d'un merle blanc, 1854, page 60 ). Jean, éveillé, écoutait un chuchotement (...) un long colloque (...) d'où s'échappait un mot qui venait, frétillant et crépu, retrouver Jean, le mot « crise » (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Gigi, 1944, page 115 ). 2. [En parlant (de la toison) d'un animal; en particulier d'un taureau] . Les taureaux normands à l'encolure courte (...) dressent lentement leur tête crépue (GEORGES BERNANOS, La Joie, 1929, page 629) : Ø ... les loups, les martres, les renards, ont les poils de leur fourrure longs, touffus et soyeux; mais ils ne les ont pas crépus comme les poils de la laine, dont les entrelacs forment une toison d'une seule pièce, impénétrable aux vents : d'ailleurs le mouton n'est point un animal du nord... JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 218. B.— Par analogie. Qui rappelle par son aspect les frisures naturelles de la chevelure. Les poufs marocains, le tapis « torsades » si crépu, emmagasinant lui tout seul la tonne solide de poussière (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 427 ). — En particulier. [En parlant d'une masse de végétation] Tout acquiert de la densité, même les arbres maigres, même la broussaille crépue (ALEXANDRE ARNOUX, Le Chiffre. 1926, page 232 ). La grande forêt crépue (JEAN GIONO, Que ma joie demeure, 1935, page 468 ). · Spécialement. BOTANIQUE. [En parlant (d'une partie) d'un végétal, notamment d'une feuille] Qui présente de petites ondulations serrées rappelant l'aspect d'une chevelure crépue. Un lièvre qui s'assied sur les mousses crépues (MAURICE ROLLINAT, Les Névroses, Les Pouliches, 1883, page 167 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 11

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