Définition du terme: CRÉPIS, substantif masculin.

Définition du terme: CRÉPIS, substantif masculin. BOTANIQUE. Plante herbacée caractérisée par des feuilles oblongues, entières ou découpées, radicales le plus souvent ou réparties le long de la tige, des fleurs jaunes (exceptionnellement roses dans la variété crépis rubia) et des fruits munis ou non d'un bec, qui croît généralement dans les lieux incultes et les champs. Elle cultivait le crépis rose et l'oxalide rose (VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 109 ). Remarque : 1. Également attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes et dans Hoefer 1850, Baillon tome 2 1886, Dictionnaire aide-mémoire de botanique (Charles-Louis Gatin) 1924 et Les Quatre flores de la Corse (Paul Fournier) 1961. 2. On rencontre la variante crépide dans le Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965; confer aussi Lucien Plantefol, Cours de botanique et de biologie végétale, 1931, page 457 : À côté de ces plantes utiles, beaucoup de genres et d'espèces communes (...) les crépides (crepis) et les épervières. Forme dérivée du verbe "crépir" crépir CRÉPIR, verbe transitif. A.— MAÇONNERIE. 1. [Le sujet désigne une personne] Enduire une muraille, d'une couche de mortier, de plâtre ou de ciment, sans la lisser pour lui conserver un aspect raboteux. Puis il se remettait à crépir, floc! à truellées bien égales, bien raccordées, le mur mangé par le gel et les eaux de neige (JOSEPH PEYRÉ, Matterhorn, 1939, page 35 ). 2. [Le sujet désigne un enduit] Enduire une muraille. La chaux vive crépit proprement les murs (ALPHONSE DE LAMARTINE, Le Tailleur de pierre de Saint-Point, 1851, page 391 ). B.— Par analogie. Le vent triste du roffel, qui poudre les chalets sur toutes leurs faces, et les crépit de blanc (JOSEPH PEYRÉ, Matterhorn, 1939 page 188) : Ø ... voici qu'un oeuf de pluvier tombe maladroitement entre ce smoking parfait et la pure chemise du monsieur. Le maître d'hôtel..., cherche vivement à retirer l'oeuf de ses doigts tremblants, ce qui crépit le plastron du client d'une longue peinture de Braque. LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 207. Remarque : On rencontre dans la documentation lexicographique. 2 autres emplois de crépir avec les locutions crépir du/le cuir signifiant « traiter le cuir pour y faire apparaître le grain », (attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965) et crépir le crin signifiant « friser le crin en le faisant bouillir » (attesté dans les mêmes dictionnaires ainsi que dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 14. DÉRIVÉS : Crépissure, substantif féminin. Synonymes : crépi, substantif masculin. Attesté dans les dictionnaires généraux à l'exception de DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT); DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845 et Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter) attestent en outre le sens « action de crépir »