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Définition du terme: CRÉDENCE, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CRÉDENCE, substantif féminin. A.— [Service de bouche d'une maison] 1. Buffet, table destiné(e) à recevoir les plats présentés au cours de l'essai des mets. Remarque : 1. Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse de la langue française en six volumes, Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965. 2. L'essai des plats par un officier de bouche permettait aux princes de s'assurer que les mets présentés ne contenaient pas de poison. 3. D'après Jacqueline Viaux, Le Meuble en France, 1962, page 54 : " Cette coutume (...) n'a donné lieu à aucune création de meuble; le buffet servait à cet usage (...), on employa volontiers crédence qui sonnait mieux que buffet ". — Par métonymie. Partie d'un buffet située entre le corps supérieur et le corps inférieur, dont les étagères permettent l'exposition de pièces de vaisselle. Synonymes : desserte, dressoir. 2. Par analogie. a) Table sur laquelle sont déposés les mets, la vaisselle nécessaire au service du repas et qui sert éventuellement à la découpe des viandes; meuble de salle à manger dans lequel est rangée la vaisselle et dont la table d'applique permet l'exposition d'objets et le dépôt des plats. L'écuyer-tranchant découpa sur une crédence les viandes (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 440 ). Au-dessus de cette crédence d'albâtre où s'empilaient tant de coupes (LÉON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 360 ). Une crédence monumentale, égayée de vieilles faïences et de merveilleuses pièces d'argenterie ancienne (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1348 ). Remarque : Crédence peut désigner aussi le " second corps d'un buffet plus ou moins sculpté et que l'on place au-dessus du buffet proprement dit " (Nouveau Larousse illustré-Larousse du xxe. siècle en six volumes). b) Petite armoire à étagères dans laquelle sont rangés les objets nécessaires à l'essai. Près de la table, un petit meuble fermé, la crédence, qui contient les objets employés à l'essai des mets (EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 158 ). c) Vieux. Garde-manger, office dans les séminaires et les collèges ecclésiastiques. 3. Par extension, rare. Meuble fermé destiné à recevoir des objets précieux. Cachez toujours bien vos feuillets dans la crédence que j'ai fait mettre en votre chambre (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, tome 1, 1858, page 79 ). B.— Domaine religion (liturgie) 1. Dispositif destiné à recevoir les objets (burettes, aiguière, etc.) utilisés pendant la messe. a) Tablette placée à la droite de l'autel. À coté, sur une crédence, s'étalait un autre livre, le registre de paroisse (VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 439 ). b) Niche pratiquée dans le mur, parfois fermée par une porte. On voit (...) dans quelques églises romanes, les crédences en forme de niches (ALBERT LENOIR. L'Architecture monastique, 1856, page 154 ). 2. Familier. Tasseau de bois fixé au-dessous de la banquette amovible d'une stalle sur lequel, lorsque la banquette est redressée, les ecclésiastiques peuvent se tenir à demi-assis pour éviter la fatigue des stations prolongées. Synonymes : console, miséricorde, patience. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5

« On voit (...) dans quelques églises romanes, les crédences en forme de niches (ALBERT LENOIR.

L'Architecture monastique, 1856, page 154 ). 2.

Familier.

Tasseau de bois fixé au-dessous de la banquette amovible d'une stalle sur lequel, lorsque la banquette est redressée, les ecclésiastiques peuvent se tenir à demi-assis pour éviter la fatigue des stations prolongées.

Synonymes : console, miséricorde, patience. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 2. »

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