Définition du terme: COUSU, -UE, participe passé et adjectif.
Publié le 04/12/2015
Extrait du document
«
avec moi, ces malices cousues de cordes à puits (GEORGES
MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, La Vie de ménage, La Peur des
coups, 1895, page 176 ).
L'orgueil me retient d'amener à mon
secours quelque diversion cousue de gros fil (GABRIELLE
COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine en ménage, 1902, page 156 ).
2.
[Correspond à coudre B 1 a] Attaché, dépendant :
Ø 2....
c'était touchant de voir ces deux grands garçons
(...) cousus à la robe de leur mère et lui obéissant et restés
enfants pour elle.
ADÈLE FOUCHER, MME VICTOR HUGO, Victor Hugo raconté par
un témoin de sa vie, 1863, page 230.
3.
[Se référant à l'idée de fermeture]
a) Cousu de quelque chose.
— Qui a une grande quantité de.
Aventurier cousu d'or et de
pierreries (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Morcerf, 1851,
V, 3, page 121 ).
Il est cousu de revolvers, ce vieux trappeur
(EUGÈNE LABICHE, Doit-on le dire? 1873, III, 11, page 118 ).
— Qui est plein de.
· [En parlant de pers] Cousus de cicatrices, de coups, de
dettes.
[Un écrivain] cousu de grec et de latin (CHARLES-
AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Portraits littéraires, tome 2, 1844-64,
page 469 ).
Il [Martial] la trouva [Mme.
Matefan] cousue de
rhumatisme, gémissante (LÉON DAUDET, Le Coeur brûlé, 1929,
page 120 ).
· [En parlant de choses] Je ne me suis pas contenté de ces
sornettes cousues de mensonges (FERDINAND FABRE, Mon oncle
Célestin, 1881, page 402 ).
b) [Correspond à coudre B 2] Bouche cousue.
Bouche fermée
pour ne pas parler.
Le prédicateur suprême doit ne pas avoir
les mains liées et la bouche cousue (PAUL VERLAINE, Œuvres
complètes, tome 4, Mémoires d'un veuf, 1886, page 255 ).
Oreille ouverte, bouche cousue (HERVÉ BAZIN, L'Huile sur le
feu, 1954, pages 178-179 ).
— Lèvres cousues.
Tais-toi, Ponce-Chumane, dit Zidore à
lèvres cousues, mais si nettement que chacun l'entendit
(ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 196 ).
— Familier.
Bec cousu.
Silencieux (...), il demeurait bec
cousu, mangeant la jeune fille de ses deux grands yeux affamés
(FERDINAND FABRE, Barnabé, 1875, page 231 ).
Le bec cousu à
triple fil (MAURICE GENEVOIX, L'Assassin, 1948, page 154 ).
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 307.
Fréquence
relative littéraire : XIXe.
siècle : a) 274, b) 611; XXe.
siècle : a) 417, b) 493.
Forme dérivée du verbe "coudre"
coudre
COUDRE1, verbe transitif.
A.— Attacher ou assembler par des points faits avec un fil
passé dans une aiguille.
1.
[Avec la seule idée d'un assemblage de parties libres]
a) Coudre quelque chose à (parfois sur, au milieu de).
Coudre
un ruban à un corsage, une semelle à une chaussure, des
paillettes sur un habit.
La vieille tira solennellement un pan
de culotte, une pièce qu'elle voulait y coudre, des aiguilles,
un dé (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs
Vatard, 1879, page 186) :
Ø 1.
Leur grand labeur était accompli.
Maison payée.
Pour
2.
»
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