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Définition du terme: COSTAUD, -AUDE, adjectif et substantif.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: COSTAUD, -AUDE, adjectif et substantif. Populaire, familier. I.— Adjectif. A.— [En parlant d'un être animé] 1. [En parlant d'un être humain ou d'un animal] Qui est fort et robuste physiquement. Avoir l'air, se sentir costaud. Son beau sourire mâle de gymnaste costaud (GEORGES BERNANOS, La Grande peur des Bien-Pensants, 1931, page 347 ). Je la cramponne... elle se convulse... elle est costaude (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 389 ). Un type costaud et même puissant (GEORGES DUHAMEL, Le Désert de Bièvres, 1937, page 195) : Ø 1. Ce qu'il était en vérité, vrai homme, solide, costaud, charnu, d'aplomb, l'épaule roulante, le poitrail nourri, le ventre plein, la ceinture bien en avant, et les fesses au sud, rebondies. MARCEL AYMÉ, Uranus, 1948, page 131. 2. Figuré, familier. [En parlant d'une personne] a) Qui a des connaissances étendues. Synonymes : calé, fort, fortiche : Ø 2. Vous pourriez peut-être encore attendre?... Peut-être encore une autre année?... Il devait pas me trouver costaud... du coup j'ai cru que j'étais collé... LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 157. b) Qui est fort, résistant moralement. Mizzi nous a laissés seuls [un officier allemand et l'héroïne] , tu saisis? Je me suis dit : heureusement que je suis costaude, mais qu'est-ce qui se prépare là... (ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 143 ). Remarque : Aux sens 1 et 2, certains auteurs emploient la forme costaud au féminin C'est vrai qu'elle est costaud... C'est pas une femme, c'est un Hercule! (LE BRETON, Hauts murs, 1954, page 144). B.— Par extension. [En parlant de choses] 1. [Concrètes] a) Dur et résistant Un tissu costaud. Ici, le blindage est remplacé par du ciment. C'est dégueulasse, mais c'est solide et costaud (ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 489 ). b) [En parlant d'un alcool ou de toute autre boisson concentrée] Qui est à un fort degré de concentration. Refile-moi un verre de gniole. C'que tu voudras, mais du costaud (LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON), Razzia sur la Chnouf, 1954, page 182 ). 2. [Abstraites] a) [En parlant d'un parti ou d'une doctrine politique] Qui est fort, puissant On peut critiquer le communisme sans qu'il s'en porte plus mal, il est plus costaud que ça (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 382 ). b) [En parlant d'actions] Adroit, intelligent. Synonyme : fort. Du même coup, elle te rapproche de lui. Ça, c'est costaud (HENRI DE MONTHERLANT, La Ville dont le prince est un enfant, 1951, II, 2, page 886 ). Confer supra A 2 a. C.— Emploi comme adverbe, familier. Fort, puissamment, gaillardement. Ils jouent gonflé, cambré, musclé, ils jouent costaud les Écossais... ils jouent marrant la cornemuse (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 312 ). II.— Substantif masculin. A.— Homme physiquement fort et d'allure décidée, généralement de forte carrure. Gros, petit, vrai costaud; faire le costaud. Synonyme : malabar. Les costauds des fêtes foraines (L'Œuvre. 26 février 1941). Je ne suis pas un costaud, mais je suis très résistant (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 215 ). Des costauds qui ont l'honneur au bout de la langue et la loyauté au bout des doigts (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 24) : Ø 3.... y a du biffeton!... J'ai repéré dans la paperasse!... (...) Je vais piquer les ramasser... (...) Mais voilà deux costauds qui chargent... à coups d'épaules ils branlent la porte... ils écartent... Ils bousculent la foule. LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 528. B.— Homme particulièrement compétent. Synonyme : as. Aux courses à Vincennes un truand nommé Beignet, qui avait à juste titre la réputation d'être un costaud, toucha la première pour cent balles (FERNAND TRIGNOL. Pantruche, ou les Mémoires d'un truand, 1946, page 60 ). Remarque : Le féminin costaude, employé substantivement n'est attesté que dans Charles-Louis Carabelli, [Langue populaire] . STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 87.

« costaud les Écossais...

ils jouent marrant la cornemuse (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 312 ). II.— Substantif masculin. A.— Homme physiquement fort et d'allure décidée, généralement de forte carrure.

Gros, petit, vrai costaud; faire le costaud. Synonyme : malabar.

Les costauds des fêtes foraines (L' Œuvre. 26 février 1941).

Je ne suis pas un costaud, mais je suis très résistant (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 215 ).

Des costauds qui ont l'honneur au bout de la langue et la loyauté au bout des doigts (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 24) : Ø 3....

y a du biffeton!...

J'ai repéré dans la paperasse!...

(...) Je vais piquer les ramasser...

(...) Mais voilà deux costauds qui chargent...

à coups d'épaules ils branlent la porte...

ils écartent...

Ils bousculent la foule. LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 528. B.— Homme particulièrement compétent.

Synonyme : as.

Aux courses à Vincennes un truand nommé Beignet, qui avait à juste titre la réputation d'être un costaud, toucha la première pour cent balles (FERNAND TRIGNOL.

Pantruche, ou les Mémoires d'un truand, 1946, page 60 ). Remarque : Le féminin costaude, employé substantivement n'est attesté que dans Charles-Louis Carabelli, [Langue populaire] . STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 87. 2. »

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