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Définition du terme: CONTRE2, substantif masculin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: CONTRE2, substantif masculin. A.— JEUX DE CARTES (bridge). Annonce que l'équipe ou le joueur qui a pris le jeu ne réalisera pas son contrat (d'après Grand Larousse de la langue française en six volumes). « Par contre d'appel il faut entendre un contre que l'adversaire de gauche a couvert immédiatement (...) Nous appelons (...) contre indicatif celui fait après une enchère conventionnelle pour indiquer au partenaire que le contreur est fort et long dans la couleur contrée » (Jeux et sports (sous la direction de Roger Caillois), 1967, pages 1002-1003 [encyclopédie de la Pléiade] ). B.— SPORTS. 1. ESCRIME. Parade où l'on décrit un cercle autour de la lame de l'adversaire pour se trouver en opposition. Il éblouissait [ses élèves] avec ses contres de quarte (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 41 ). 2. BOXE. Coup " délivré au moment où l'adversaire attaque, ce qui en double l'efficacité " (Jeux et sports, 1967, page 1273 [Encyclopédie de la Pléiade] ). — Au figuré. Riposte. L'ancien ministre connaît l'art du « contre ». Il reçoit un verre d'eau en pleine figure : il réplique immédiatement avec le reste de la carafe (Paris-Match. 7 février 1970 dans le Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT), 1971 ). 3. VOLLEY-BALL, FOOTBALL, TENNIS, etc.. Opposition faite à un tir de balle. L'attaquant qui se trouve devant un contre efficace (...) pourra diriger la balle par un smash amorti (Jeux et sports (sous la direction de Roger Caillois) 1967, page 1360 [encyclopédie de la Pléiade] ). Forme dérivée du verbe "contrer" contrer CONTRER, verbe transitif. A.— 1. JEUX DE CARTES. Annoncer qu'on tient tête à la personne ou à l'équipe qui a pris le jeu : Ø 1. Elle avait cent d'as, trois rois, et on lui contrait les trois sans atout de sa demande. Elle surcontrait, naturellement... JEAN GIRAUDOUX, Intermezzo, 1933, I, 7, page 71. 2. SPORTS. Parer. Il s'avance à un mètre de la ligne de service pour contrer la 2e. balle, trop faible, d'Austin (L'Auto. 31 juillet 1933, 1 dans A.-O. GRUBB, French sports neologisms, 1937, page 27 ). B.— Au figuré. Contrer quelqu'un, quelque chose. S'opposer activement à quelqu'un, à quelque chose; agir contre : Ø 2. — Si tu mets l'espoir au service de Dubreuilh, tu es complice d'une manoeuvre dégoûtante, dit Scriassine. Dubreuilh a beau être ton ami, ajouta-t-il, il faut le contrer. SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 22. Ø 3. Chaque négociateur affirmait que le point de vue qu'il défendait était le plus européen; le comble de l'habileté consistait, pour contrer une proposition, d'en faire une autre qui allait parfois plus loin dans le sens supranational, de façon à passer la mauvaise carte à un autre délégué gêné qui était alors obligé de s'y opposer : c'est l'application du jeu du mistigri à la diplomatie. BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 131. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5

« Forme d?riv?e du verbe "contrer" contrer CONTRER, verbe transitif.

A.? 1.

JEUX DE CARTES.

Annoncer qu'on tient t?te ? la personne ou ? l'?quipe qui a pris le jeu?: ? 1.

Elle avait cent d'as, trois rois, et on lui contrait les trois sans atout de sa demande.

Elle surcontrait, naturellement... JEAN GIRAUDOUX, Intermezzo, 1933, I, 7, page 71.

2.

SPORTS.

Parer.

Il s'avance ? un m?tre de la ligne de service pour contrer la 2e.

balle, trop faible, d'Austin (L'Auto.

31 juillet 1933, 1 dans A.-O.

GRUBB, French sports neologisms, 1937, page 27 ).

B.? Au figur?.

Contrer quelqu'un, quelque chose.

S'opposer activement ? quelqu'un, ? quelque chose; agir contre?: ? 2.

? Si tu mets l'espoir au service de Dubreuilh, tu es complice d'une manoeuvre d?go?tante, dit Scriassine. Dubreuilh a beau ?tre ton ami, ajouta-t-il, il faut le contrer. SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 22.

? 3.

Chaque n?gociateur affirmait que le point de vue qu'il d?fendait ?tait le plus europ?en; le comble de l'habilet? consistait, pour contrer une proposition, d'en faire une autre qui allait parfois plus loin dans le sens supranational, de fa?on ? passer la mauvaise carte ? un autre d?l?gu? g?n? qui ?tait alors oblig? de s'y opposer?: c'est l'application du jeu du mistigri ? la diplomatie. BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 131.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 5. »

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