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Définition du terme: CONSTELLÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 17/11/2015

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Définition du terme: CONSTELLÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de consteller* II.— Emploi adjectival. A.— ASTRONOMIE. Qui est couvert ou rempli de constellations. Sous ce ciel constellé (JULES BARBEY D'AUREVILLY, 2e. Mémorandum, 1838, page 237 ). La nuit claire et constellée (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Le Meunier d'Angibault, 1845, page 240 ). Remarque : DAVAU-COHEN 1972 condamne comme pléonasme l'expression un ciel constellé d'étoiles, ENCYCLOPÉDIE DU BON FRANÇAIS DANS L'USAGE CONTEMPORAIN (PAUL DUPRÉ) 1972 ne la tolère que dans la mesure où le substantif étoile est accompagné d'un adjectif. On la trouve cependant attestée chez certains auteurs, entre autres chez A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, tome 1, 1846, page 465 : le ciel tout constellé d'étoiles. — Par analogie. [En parlant de choses concrètes ou de personne considérées dans leur aspect extérieur] · Qui est parsemé de choses brillantes. Soies d'azur tendre pailletées d'or et constellées de perles (HYPPOLYTE-ADOLPHE TAINE, Notes sur Paris, Vie et opinions de Monsieur Frédéric-Thomas Graindorge, 1867, page 332 ). Absolument. D'autres hommes, souriants, brodés, dorés, enrubannés, constellés (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 2, 1862, page 42 ). Une petite reine de quatorze ans, très constellée, très fardée (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Un Pèlerin d'Angkor, 1912, page 209 ). · Qui est parsemé de choses sans éclat particulier. Leurs longues branches constellées de bourgeons (JEAN GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 129 ). Par ironie. Un nez rehaussé, constellé de verrues et rouge du bout comme une guigne (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 205 ). — Par métaphore. [En parlant de choses abstraites] Qui est plein d'éclat intellectuel ou spirituel. Cette lettre constellée de bonheur et d'espérance (HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 3, 1850, page 175 ). Le coeur constellé d'amour (ANNA DE NOAILLES, Les Éblouissements, 1907, page 13 ). Wagner en est tout constellé d'idées [à la suite de l'audition de la Dante-Symphonie] (GUY DE POURTALÈS, La Vie de Franz Liszt, 1925, page 190 ). B.— ASTROLOGIE. Qui a été fait sous l'influence d'une constellation. Les vertus talismaniques des paroles constellées en usage dans les évocations (HONORÉ DE BALZAC, Le Lys dans la vallée, 1836, page 130) : Ø 1. Les magiciens faisaient des anneaux sous l'influence des planètes... Avec des anneaux constellés, on opérait des merveilles. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, tome 2, 1908, page 291. — En particulier. Symbole de l'inspiration artistique. Luth, lyre constellée : Ø 2. Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le soleil noir de la mélancolie. GÉRARD DE NERVAL, Les Chimères, El desdichado, 1854, page 693. Fréquence absolue littéraire : 15 Forme dérivée du verbe "consteller" consteller CONSTELLER, verbe transitif. ASTRONOMIE. A.— Emploi transitif. Couvrir de constellations. Les astres qui constellent le ciel (Petit Larousse illustré. 1906, Larousse 20e, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) ). Des milliers d'astres constellent le ciel (DICTIONNAIRE DU FRANÇAIS VIVANT (MAURICE DAVAU, MARCEL COHEN, MAURICE LALLEMAND) 1972). — Par métaphore. [Le sujet désigne des choses abstraites] : Ø Des images courtes et puissantes, des résumés étranges et frappants, des alliances de mots hardies et inattendues viennent ainsi consteller et bosseler la trame du style [de M. Paul de Saint-Victor] ... HYPPOLYTE-ADOLPHE TAINE, Derniers essais de critique et d'histoire, 1893, page 38. — Par analogie. [Le sujet désigne des choses concrètes qui, par leur éclat ou leur éparpillement, rappellent des constellations] Les étoiles en pierreries qui constellaient la robe d'orfroi (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 71 ). Les pierres dont la campagne est constellée (THÉOPHILE GAUTIER, Tra los Montes, Voyage en Espagne, 1843, page 125 ). Remarque : Le sujet désigne parfois une personne Un directeur de théâtre dépensait des centaines de mille francs pour consteller de vraies émeraudes le trône (MARCEL PROUST, Prisonnière, 1922, page 2). · Par ironie, péjoratif. Sinistres, des taches grasses constellaient le tapis noir (JOSÉPHIN PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, page 280 ). B.— Emploi pronominal. Être couvert de constellations. Le ciel se constella d'étoiles brillantes (JULES VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, tome 1, 1868, page 77 ). — Par analogie. Sur le cercueil descendu, la neige tombait (...) et la bière se constellait de taches blanches (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 202 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

« GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 129 ).

Par ironie.

Un nez rehauss?, constell? de verrues et rouge du bout comme une guigne (TH?OPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 205 ).

? Par m?taphore.

[En parlant de choses abstraites] Qui est plein d'?clat intellectuel ou spirituel.

Cette lettre constell?e de bonheur et d'esp?rance (HONOR? DE BALZAC, Lettres ? l'?trang?re, tome 3, 1850, page 175 ).

Le coeur constell? d'amour (ANNA DE NOAILLES, Les ?blouissements, 1907, page 13 ).

Wagner en est tout constell? d'id?es [? la suite de l'audition de la Dante-Symphonie] (GUY DE POURTAL?S, La Vie de Franz Liszt, 1925, page 190 ).

B.? ASTROLOGIE.

Qui a ?t? fait sous l'influence d'une constellation.

Les vertus talismaniques des paroles constell?es en usage dans les ?vocations (HONOR? DE BALZAC, Le Lys dans la vall?e, 1836, page 130) : ? 1.

Les magiciens faisaient des anneaux sous l'influence des plan?tes...

Avec des anneaux constell?s, on op?rait des merveilles. ANATOLE-FRAN?OIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, tome 2, 1908, page 291.

? En particulier.

Symbole de l'inspiration artistique.

Luth, lyre constell?e?: ? 2.

Ma seule ?toile est morte, et mon luth constell? Porte le soleil noir de la m?lancolie. G?RARD DE NERVAL, Les Chim?res, El desdichado, 1854, page 693.

Fr?quence absolue litt?raire?: 15 Forme d?riv?e du verbe "consteller" consteller CONSTELLER, verbe transitif.

ASTRONOMIE.

A.? Emploi transitif.

Couvrir de constellations.

Les astres qui constellent le ciel (Petit Larousse illustr?.

1906, Larousse 20e, DICTIONNAIRE ALPHAB?TIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRAN?AISE (PAUL ROBERT) ).

Des milliers d'astres constellent le ciel (DICTIONNAIRE DU FRAN?AIS VIVANT (MAURICE DAVAU, MARCEL. »

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