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Définition: CHAMARRE, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CHAMARRE, substantif féminin. A.— HISTOIRE DU VÊTEMENT. Casaque longue portée aux XVe. et xvie. siècles, confectionnée avec des bandes de deux tissus alternés et garnie de galons aux coutures. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse de la Langue française en six volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), GUÉRIN, 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. B.— Passementerie ou autre ornement destiné à enrichir un tissu, un vêtement. Chamarres militaires. Entre la double haie des gardes, se mouvait une masse éclatante de chamarres, de gens galonnés (ÉLÉMIR BOURGES, Le Crépuscule des dieux, 1884, page 4 ). — Par métaphore. Tout le ciel n'était plus qu'une large chamarre (EDMOND ROSTAND, Les Musardises, 1890, page 153 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le néologisme chamarreuse, substantif féminin Ouvrière dans la confection. L'essaim des brodeuses, des chamarreuses, des lingères, des modistes (REYBAUD, Jérôme Paturot, 1842, page 15). Forme dérivée du verbe "chamarrer" CHAMARRER, verbe transitif. [Le sujet désigne une personne, ou un inanimé, le verbe est souvent au passif] A.— HABILLEMENT. 1. Rehausser une étoffe ou un vêtement d'ornements somptueux. Gilet de velours chamarré d'or; robes chamarrées de passementeries. Les passementiers religieux peuvent chamarrer d'argent et d'or leurs moires et leurs soies (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 2, 1895, page 220 ). Remarque : On rencontre, avec valeur intransitive passive la forme pronominale se chamarrer. Les arabesques de diamant qui se chamarraient sur nos poitrines (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 385). — Par analogie. Le docteur (...) expliqua à Lucien les armes qui chamarraient cette reliure magnifique (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 1, 1836, page 190) : Ø 1. Alors on apporte la corbeille, et le couple païen y plante le chou (...) on chamarre le tout de rubans et de banderoles,... AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, La Mare au diable, 1846, page 213. 2. Péjoratif. Couvrir d'ornements criards, disparates ou de mauvais goût. Livrées voyantes chamarrées de dorures (ALPHONSE DAUDET, Le Nabab, 1877, page 107 ). — Se chamarrer de.. Se vêtir de façon voyante ou ridicule. Notre postillon (...) s'était chamarré de rubans printaniers qui flottaient ridiculement sur toute sa personne (OCTAVE FEUILLET, Scènes et proverbes, 1851, page 320 ). — En particulier. Couvrir de décorations, de médailles. Hernani se laissera pensionner, doter, chamarrer par Charles V (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 1, 1850, page 384 ). — Par extension. Barbouiller de figures disparates. Passeports chamarrés ( THÉOPHILE GAUTIER, Tra los montes, Voyage en Espagne, 1843, page 19) : Ø 2. Pétrarque écrivait ses memento sur une veste en cuir qu'il portait d'habitude; les bords et les manches étaient tout chamarrés de notes. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, Paris, Hachette, tome 4, 1912 [1859] , page 599. B.— Au figuré et littéraire. Agrémenter, parsemer. Récits tout chamarrés d'anecdotes (EUGÉNIE DE GUÉRIN, Lettres, 1841, page 409 ). [Des chalets] chamarrés de vignes et de chèvrefeuilles (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Mademoiselle Merquem, 1868, page 9 ). — Péjoratif, vieux. " Chamarrer quelqu'un de ridicules. " (Dictionnaire de l'Académie Française). " Le changer, le couvrir de ridicules " (Dictionnaire de l'Académie Française). DÉRIVÉS : Chamarrage, substantif masculin. Action de chamarrer; assemblage de couleurs ou d'ornements sur un tissu ou un vêtement. Synonyme : bigarrure. Les chamarrages fous des Chinois, ressortaient luisants, vigoureux, et égratignaient l'oeil (LOUIS-ÉMILE-EDMOND DURANTY, Le Malheur d'Henriette Gérard, 1860, page 314 ). Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965.

« Passeports chamarrés ( THÉOPHILE GAUTIER, Tra los montes, Voyage en Espagne, 1843, page 19) : Ø 2.

Pétrarque écrivait ses memento sur une veste en cuir qu'il portait d'habitude; les bords et les manches étaient tout chamarrés de notes. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, Paris, Hachette, tome 4, 1912 [1859] , page 599. B.— Au figuré et littéraire.

Agrémenter, parsemer.

Récits tout chamarrés d'anecdotes (EUGÉNIE DE GUÉRIN, Lettres, 1841, page 409 ).

[Des chalets] chamarrés de vignes et de chèvrefeuilles (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Mademoiselle Merquem, 1868, page 9 ). — Péjoratif, vieux.

" Chamarrer quelqu'un de ridicules.

" (Dictionnaire de l'Académie Française).

" Le changer, le couvrir de ridicules " (Dictionnaire de l'Académie Française). DÉRIVÉS : Chamarrage, substantif masculin.

Action de chamarrer; assemblage de couleurs ou d'ornements sur un tissu ou un vêtement.

Synonyme : bigarrure.

Les chamarrages fous des Chinois, ressortaient luisants, vigoureux, et égratignaient l'oeil (LOUIS-ÉMILE-EDMOND DURANTY, Le Malheur d'Henriette Gérard, 1860, page 314 ).

Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Nouveau Larousse illustré, Larousse du xxe.

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