Définition: CENTRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
Publié le 10/11/2015
Extrait du document
«
projectile avec l'âme d'une bouche à feu.
On (...) évite les
battements dans l'âme en centrant le projectile à l'avant par
le renflement de l'ogive, à l'arrière par la ceinture
(CAPITAINE ALVIN, Leçons d'artillerie, 1908, page 193 ).
2.
OPTIQUE.
Centrer une lunette.
Disposer les lentilles d'une
lunette perpendiculairement à un axe qui passe par leurs
centres.
Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE
FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DES
DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892,
Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld,
Arsène Darmesteter), Dictionnaire de l'Académie Française
1932.
3.
SPORTS (FOOTBALL).
Ramener la balle vers le grand axe
central du terrain.
Les balles centrées par les ailiers
(JOSEPH MERCIER, Le Football, 1966, page 60 ).
— Absolument (Confer avant-centre exemple 1).
C.— Domaine abstrait de la vie psychique.
Centrer sur,
autour.
Réunir, concentrer.
Ceux dont la vie est entièrement
centrée dans la seule catégorie du religieux (CHARLES DU BOS,
Journal, 1928, page 223 ).
Ce conservateur [Maistre] (...)
centre sa doctrine autour de la mort et du bourreau (ALBERT
CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 74) :
Ø 1.
Quoique nous centrions nos recherches sur les rêveries
du repos, nous ne devons pas oublier qu'il y a une rêverie de
l'homme qui marche, une rêverie du chemin.
GASTON BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, page
29.
— Emploi pronominal.
Le regard gris et inattentif de Marino,
ce regard dont l'intensité lourde semblait se centrer non sur
le visage, mais imperceptiblement au delà (JULIEN GRACQ, Le
Rivage des Syrtes, 1951, page 43) :
Ø 2....
l'homme séparé de Dieu demande et revendique tout
pour lui comme si tout lui était dû, comme s'il était (et il
l'est, mais précisément à condition de ne pas se centrer sur
lui-même), comme s'il était héritier de Dieu.
JACQUES MARITAIN.
Humanisme intégral, problèmes temporels
et spirituels d'une nouvelle chrétienté, 1936, page 32.
II.— Emploi factitif, littéraire.
Constituer le centre,
donner comme centre d'une surface, d'une étendue.
Un grand
noeud vermillon lui centrait la poitrine [de la robe de
l'Infante] (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Dans
le goût espagnol, 1946, page 237 ).
La place Saint-Pierre
centrée par l'obélisque du cirque de Néron (MICHEL BUTOR, La
Modification, 1957, page 62 ).
Remarque : La plupart des dictionnaires généraux enregistrent
le substantif masculin centreur.
Dispositif permettant de
centrer, en particulier dispositif maintenant la mèche au
centre des moules à chandelles.
2.
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