Définition: CAUSE1, substantif féminin.
Publié le 10/11/2015
Extrait du document
«
— Avoir, obtenir gain de cause.
Gagner (le procès) :
Ø 5.
Des Juifs de l'État-Major ont découvert qu'après avoir
obtenu gain de cause dans l'affaire Dreyfus, nous
n'abandonnions pas le colonel Picquart.
GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 246.
· Au figuré.
Obtenir, après un minimum de lutte, ce qu'on
demande; obtenir l'avantage.
Elle se servit, comme toutes les
femmes, de l'amour qu'elle inspirait pour avoir gain de cause
(HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence
de César Birotteau, 1837, page 20 ).
Après un combat sévère,
les opposants eurent gain de cause (JEAN MEYNAUD, Les Groupes
de pression en France, 1958, page 14 ).
Avoir cause gagnée.
Vieilli.
Même sens : Obtenir, après un
minimum de lutte, ce qu'on demande; obtenir l'avantage.
Si le
plus subtil de ses adversaires en est réduit à des inventions
aussi lamentables, le mysticisme a cause gagnée (ABBÉ HENRI
BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France,
tome 4, 1920, page 587 ).
— Donner gain de cause (à quelqu'un).
Déclarer (à l'issue
d'un procès) le bien fondé d'une plainte, d'une requête,
etc.
:
Ø 6.
— Eh! bien, le procès? lui cria-t-on.
— Gagné! répondit le vicaire-général...
L'arrêt vient de
nous donner gain de cause sur tous les points, et réforme le
jugement de première instance...
HONORÉ DE BALZAC, Albert Savarus, 1842, page 6.
· Au figuré.
Accorder à quelqu'un, après délibération, ce
qu'il demande :
Ø 7.
Les progrès substantiels réalisés par la France dans
le domaine de l'arme atomique, (...), devraient lui donner
gain de cause dans cette importante négociation à venir...
BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects
politiques et techniques, 1962, page 253.
— Être en cause (antonyme être hors de cause).
Être partie au
procès :
Ø 8.
Il faut que vous sachiez d'abord qu'aucun de nous
n'est coupable.
Il s'agit d'une coïncidence, d'un concours de
circonstances.
Juridiquement, vous n'êtes pas en cause...
ALBERT CAMUS, Les Possédés, adapté de Fédor Dostoïevski,
1959, 3e.
partie, 16e.
tableau, page 1089.
· Au figuré.
Être en question.
Voici notre règle : quand
nos droits ne sont pas en cause, souffrir de bon coeur; quand
la justice et nos droits sont en cause, nous défendre (HENRI
DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 992) :
Ø 9.
Il ne semblait point que le hasard fût là en cause, au
moins qu'il fût en cause seul.
ROBERT AMADOU, La Parapsychologie, 1954, page 278.
· Cela est hors de cause.
Il n'en est pas question.
— Mettre (quelqu'un) en cause.
Le faire citer dans un procès.
Au figuré a) S'en prendre à; mettre en question.
Mettre en
cause la morale, la religion, les valeurs traditionnelles.
La
veille, Sixte-Quenin avait mis en cause l'honorabilité du
ministre de la Guerre (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers,
1936, page 433 ).
b) Incriminer.
La gourmandise d'Olivier ne
pouvait être mise en cause (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe,
Antoinette, 1908, page 843 ).
Il était certain que la valeur
des troupes ne pouvait pas être mise en cause (MARÉCHAL JOSEPH
2.
»
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