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Définition: CALE2, substantif féminin.

Publié le 07/11/2015

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Définition: CALE2, substantif féminin. Morceau de bois, de fer, etc., qu'on place sous ou contre un objet quelconque, afin de le mettre d'aplomb ou de l'immobiliser. Mettre une cale sous un meuble, sous les roues d'un véhicule; mettre une automobile sur cales : Ø ... il [le Directeur] se contentait, à cause de moi, d'inspecter de loin si tout allait bien, et d'un regard, de faire mettre une cale sous un pied de la table qui n'était pas d'aplomb. MARCEL PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, page 1084. — Argot. Se lester la cale. " Boire et manger " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Forme dérivée du verbe "caler" caler CALER1, verbe. I.— Faire descendre dans l'eau. A.— Emploi intransitif. MARINE. [Le sujet désigne un navire] Enfoncer dans l'eau. [Le navire] , il calait sept pieds, et, chargé, quatorze (VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 102 ). — Absolument. Ce navire cale trop, ne cale pas assez (Dictionnaire de l'Académie Française). B.— Emploi transitif. PÊCHE. Caler une ligne, un filet. L'enfoncer dans l'eau après l'avoir lesté(e). II.— Par extension. Faire descendre, faire cesser le fonctionnement. A.— MARINE. 1. Emploi transitif. Abaisser les basses vergues, les mâts de hune ou de perroquet le long du mât qui les porte. Caler une voile, une vergue, un mât (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 1. Le frémissement des mers, là où ses vaisseaux [de Napoléon] caleront la voile, nous indiquera le lieu de sa disparition :... FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 2, 1848, page 654. — Absolument. Caler à mi-mât, caler tout bas (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. Par métaphore ou au figuré, vieilli. — Caler la voile. Se radoucir, rabattre de ses prétentions. · Absolument, usuel, [Par ellipse du complément d'objet] familier. Céder, reculer : Ø 2. Il [Petit] affectait d'en rire. Mais la misère plaquait ses joues, et ses tempes étroites dénotaient un entêtement de bélier, un intraitable orgueil. Jamais il ne calerait. GUSTAVE FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, tome 2, 1880, page 40. B.— Par analogie. 1. Emploi transitif. MÉCANIQUE. Arrêter le fonctionnement d'un moteur par une fausse manoeuvre : Ø 3.... rien n'empêche de démarrer en 2e, 3e. ou 4e; on ne risque que deux choses : faire patiner l'embrayage afin de pouvoir « décoller » le véhicule (...), ou bien, tout simplement, de caler le moteur. CHARLES CHAPELAIN, Cours moderne de technique automobile, 1956, page 80. 2. Emploi intransitif. [Le sujet désigne un moteur] Cesser brusquement de fonctionner. Il y avait à cet endroit une côte fort raide, où le moteur calait souvent, ce qui provoquait immanquablement les jurons du chauffeur (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 368 ). · Argot des typographes. Fainéanter ou manquer d'ouvrage (d'après Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT)). Si le compositeur n'est pas en train de jaser, il rêve. Sa plus grande jouissance est de caler, c'est-à-dire de ne rien faire (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Le participe présent adjectivé calant Qui cale. Des vis calantes (Alfred Ledieu, Ernest Cadiat, Le Nouveau matériel naval, tome 1, 1890, page 389). b) Le substantif masculin caleur. Garçon de café qui travaille en extra. Veut-on de l'Allemand? Voici le caleur, le garçon, Kellner (Victor Hugo, Les Misérables, tome 2, 1862, page 197).

« 1.

Emploi transitif.

Abaisser les basses vergues, les m?ts de hune ou de perroquet le long du m?t qui les porte. Caler une voile, une vergue, un m?t (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise)?: ? 1.

Le fr?missement des mers, l? o? ses vaisseaux [de Napol?on] caleront la voile, nous indiquera le lieu de sa disparition?:... FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, M?moires d'Outre-Tombe, tome 2, 1848, page 654.

? Absolument.

Caler ? mi-m?t, caler tout bas (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

2.

Par m?taphore ou au figur?, vieilli.

? Caler la voile.

Se radoucir, rabattre de ses pr?tentions.

? Absolument, usuel, [Par ellipse du compl?ment d'objet] familier.

C?der, reculer?: ? 2.

Il [Petit] affectait d'en rire.

Mais la mis?re plaquait ses joues, et ses tempes ?troites d?notaient un ent?tement de b?lier, un intraitable orgueil.

Jamais il ne calerait. GUSTAVE FLAUBERT, Bouvard et P?cuchet, tome 2, 1880, page 40.

B.? Par analogie.

1.

Emploi transitif.

M?CANIQUE.

Arr?ter le fonctionnement d'un moteur par une fausse manoeuvre?: ? 3....

rien n'emp?che de d?marrer en 2e, 3e.

ou 4e; on ne risque que deux choses?: faire patiner l'embrayage afin de pouvoir ? d?coller ? le v?hicule (...), ou bien, tout simplement, de caler le moteur.

CHARLES CHAPELAIN, Cours moderne de technique automobile, 1956, page 80.

2.

Emploi intransitif.

[Le sujet d?signe un moteur] Cesser brusquement de fonctionner.

Il y avait ? cet endroit une c?te fort raide, o? le moteur calait souvent, ce qui provoquait immanquablement les jurons du chauffeur (FRANCIS AMBRI?RE, Les Grandes vacances, 1946, page 368 ).

? Argot des typographes.

Fain?anter ou manquer d'ouvrage (d'apr?s Dictionnaire historique des argots fran?ais (GASTON ESNAULT)).

Si le compositeur n'est pas en train de jaser, il r?ve.

Sa plus grande jouissance est de caler, c'est-?-dire de ne rien faire (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907).

Remarque?: On rencontre dans la documentation a) Le participe pr?sent adjectiv? calant Qui cale.

Des vis calantes (Alfred Ledieu, Ernest Cadiat, Le Nouveau mat?riel naval, tome 1, 1890, page 389).

b) Le substantif masculin caleur.

Gar?on de caf? qui travaille en extra.

Veut-on de l'Allemand? Voici le caleur, le gar?on, Kellner. »

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