Définition: CALAMISTRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Définition: CALAMISTRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de calamistrer* Cheveux calamistrés au fer (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 314 ). — Par métaphore : Ø ... le fouettement délicieux de ses brises solaires [de la Méditerranée] , ses nocturnes phosphorescences, la brûlure de son sel, ses petites houles calamistrées par le retour subit de ses vents côtiers... ses blanches prairies sous-marines, je les connais... PAUL MORAND, La Route des Indes, 1936, page 344. II.— Adjectif. [En parlant de cheveux, etc.] Qui est frisé, ondulé. Nattes calamistrées (PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, Le Convive à Nina de Villard, 1883, page 133 ). — Par extension. [En parlant d'un objet de toilette] Qui est lustré, apprêté. Les plastrons les plus calamistrés (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Sensations et souvenirs, 1895, page 30 ). Fréquence absolue littéraire : 10. Forme dérivée du verbe "calamistrer" calamistrer CALAMISTRER, verbe transitif. [Le complément désigne les cheveux, et par métonymie une personne] A.— Vieux. Faire friser, onduler avec le fer : Ø ... je vais vous adoniser et calamistrer de la belle façon. Toutes les dames raffoleront de vous incontinent;... THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 98. — emploi absolu. Fer à calamistrer (LÉON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 376 ). B.— Néologisme. Lustrer (DICTIONNAIRE DU FRANÇAIS CONTEMPORAIN (JEAN DUBOIS) ET GRAND ROBERT (PAUL ROBERT) Supplément. 1970). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2