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Définition: ASSOURDISSEMENT, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

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Définition: ASSOURDISSEMENT, substantif masculin. Action d'assourdir; état d'une personne ou d'une chose assourdie. A.— [Ce qui est assourdi est une personne] État de surdité passagère généralement causé par une source sonore de forte intensité : Ø 1.... Une locomotive manoeuvrait, proche à nous coudoyer, et elle braillait à pleins poumons. (...) et j'apercevais grimacer, en proie à l'impuissance et à l'assourdissement, les autres faces, casquées et ceinturées de jugulaires, — car nous étions sentinelles dans cette gare. HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 101. — Spécialement. MÉDECINE. Action de causer une surdité passagère à quelqu'un. « Assourdissement contralatéral, dans l'étude audiométrique d'une des deux oreilles, artifice employé gour supprimer l'intervention possible de l'autre. » (Vocabulaire de la psychologie (HENRI PIÉRON) ). Remarque : 1. Le conplément prépositionnel de peut exprimer la source sonore qui est à l'origine de l'assourdissement et assourdissement devient synonyme de vacarme assourdissant : un assourdissement de sifflets suraigus (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893, page 248). Dans ce cas la personne qui subit l'assourdissement n'est pas exprimée : Ø 2. Là seulement, les obus tombaient. Henriette resta figée, très pâle, dans l'assourdissement d'une effrayante détonation, dont le coup de vent l'enveloppa. ÉMILE ZOLA, La Débâcle, 1892, page 281. Remarque : 2. Si le substantif est déterminé par un adjectif possessif, celui-ci renvoie généralement à la personne assourdie. Son assourdissement fut terrible. B.— [Ce qui est assourdi est une chose; le complément prépositionnel de désigne ce qui est l'objet de l'affaiblissement] Assourdissement d'un bruit, d'une chambre : Ø 3.... cette chambre est matelassée, et un double lambris nous répond de son assourdissement [= de l'assourdissement dont la chambre est l'objet] . ALEXANDRE DUMAS PÈRE, La Reine Margot, tome 3, 1845, page 95. Ø 4. L'air n'entrant dans les compartiments à air des jeux qu'en petite quantité (...), il se produit un adoucissement ou « assourdissement » du son. G. SCHMITT, CLAUDE SIMON, Nouveau manuel complet de l'organiste, 1905, page 268 (encyclopédie Roret. ). — PHONÉTIQUE. " Pour une consonne, perte de la résonnance glottale appelée voix (d'où aussi le nom de dévocalisation) par passage de la sonore à la sourde correspondante : b > p, d > t, z > s " (Lexique de la terminologie religieuse (JULES MAROUZEAU) 1933, page 36) : Ø 5.... le désaccord n'a cessé de s'aggraver entre l'écriture et la parole; l'une est restée à peu près fixe, l'autre s'est modifiée assez profondément par le fatal affaiblissement des voyelles et l'assourdissement prévu des consonnes. RÉMY DE GOURMONT, Esthétique de la langue française, 1899, page 224. Ø 6. Les vibrations glottales ne commencent qu'au cours de la tenue consonantique, voire de la détente, et la consonne, au début sourde, ne devient sonore que vers la fin. Ce type est connu sous le nom de mi-sonore. Il provient parfois de l'assourdissement d'une ancienne sonore précédée d'une consonne sourde ou placée à l'initiale du mot... GEORGES STRAKA, Respiration et phonation, Bulletin de la faculté des lettres de Strasbourg, 1957, page 422. Remarque : Terme n'entrant dans le dictionnaire du Dictionnaire de l'Académie Française qu'à partir de 1932. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 16.

« l'affaiblissement] Assourdissement d'un bruit, d'une chambre?: ? 3....

cette chambre est matelass?e, et un double lambris nous r?pond de son assourdissement [= de l'assourdissement dont la chambre est l'objet] . ALEXANDRE DUMAS P?RE, La Reine Margot, tome 3, 1845, page 95.

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L'air n'entrant dans les compartiments ? air des jeux qu'en petite quantit? (...), il se produit un adoucissement ou ? assourdissement ? du son. G.

SCHMITT, CLAUDE SIMON, Nouveau manuel complet de l'organiste, 1905, page 268 (encyclop?die Roret.

). ? PHON?TIQUE.

" Pour une consonne, perte de la r?sonnance glottale appel?e voix (d'o? aussi le nom de d?vocalisation) par passage de la sonore ? la sourde correspondante?: b > p, d > t, z > s " (Lexique de la terminologie religieuse (JULES MAROUZEAU) 1933, page 36)?: ? 5....

le d?saccord n'a cess? de s'aggraver entre l'?criture et la parole; l'une est rest?e ? peu pr?s fixe, l'autre s'est modifi?e assez profond?ment par le fatal affaiblissement des voyelles et l'assourdissement pr?vu des consonnes. R?MY DE GOURMONT, Esth?tique de la langue fran?aise, 1899, page 224.

? 6.

Les vibrations glottales ne commencent qu'au cours de la tenue consonantique, voire de la d?tente, et la consonne, au d?but sourde, ne devient sonore que vers la fin.

Ce type est connu sous le nom de mi-sonore.

Il provient parfois de l'assourdissement d'une ancienne sonore pr?c?d?e d'une consonne sourde ou plac?e ? l'initiale du mot... GEORGES STRAKA, Respiration et phonation, Bulletin de la facult? des lettres de Strasbourg, 1957, page 422. Remarque?: Terme n'entrant dans le dictionnaire du Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise qu'? partir de 1932. STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 16.. »

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