Définition: ASCENDANCE1, substantif féminin.

Définition: ASCENDANCE1, substantif féminin. A.— " Action de s'élever, de monter. Mouvement d'ascendance " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré, Petit Larousse 1906). — Spécialement. ASTRONOMIE. Mouvement d'un astre qui s'élève sur l'horizon. — Par métonymie. AÉRONAUTIQUE et MÉTÉOROLOGIE. Courant aérien ascendant Les ascendances sont indispensables au vol à voile (Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). Antonyme : descendance. — MATHÉMATIQUES. Caractère d'une progression dont les termes vont croissant. — Au figuré, vieux, rare. Progrès. L'ascendance de la prospérité publique. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) et DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. B.— PSYCHOLOGIE. 1. Vieux. Influence dominante : Ø 1. La justice et l'inutilité de mes plaintes, dit Rousseau, me laissèrent dans l'ame un germe d'indignation contre nos sottes institutions civiles. Une chose empêcha ce germe de se développer : ce fut le charme de l'amitié qui tempérait et calmait ma colère, par l'Ascendance d'un sentiment plus doux. (J.-J. Rousseau). LOUIS-SÉBASTIEN MERCIER, Néologie ou Vocabulaire des mots nouveaux, tome 1 1801, page 51. Remarque : Néologisme dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842; " peu usité en ce sens " dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845. 2. PSYCHOLOGIE SOCIALE. " Comportement social caractérisé par la tendance à dominer les autres et à jouer le rôle de chef " (Vocabulaire de la psychologie (HENRI PIÉRON), 1963; repris dans Vocabulaire de psychopédagogie et de psychiatrie de l'enfant (Robert Lafon) 1963) : Ø 2.... ce « trouble délicieux de se mêler à une vie inconnue », dont parle Proust, est un des sentiments les plus bouleversants. Ascendance et dépendance : Avant que deux hommes se reconnaissent mutuellement le privilège de leur qualité d'homme, une tentation les guette encore : celle de se soumettre à l'autre, ou de le soumettre, en abdiquant ou en brimant la liberté d'adhésion qui est à la base de l'ordre humain. EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 503.