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Définition: ARTÈRE, substantif féminin.

Publié le 27/10/2015

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Définition: ARTÈRE, substantif féminin. A.— ANATOMIE. Chacun des vaisseaux qui, partant des ventricules du coeur, distribuent le sang dans toutes les parties du corps : Ø 1. L'étude du cardiogramme normal nous permet de comprendre le fonctionnement du coeur. Pendant la diastole, les oreillettes et le ventricule, décontractés, se remplissent du sang arrivé par les veines. Puis la contraction des oreillettes presse sur le sang et le chasse dans le ventricule. Celui-ci se contractant à son tour, expulse le sang vers le bulbe artériel et les artères. HENRI CAMEFORT, A. GAMA, Sciences naturelles (Classe de philosophie, mathématiques et sciences expérimentales) 1960, page 195. SYNTAXE : a) Artère aorte, axillaire, carotide, cérébrale, cervicale, faciale, fémorale, lombaire, mammaire, spinale, vertébrale. b) Battement, blessure, dilatation, lésion, ulcération des artères. — Par métaphore : Ø 2. On peut dire que ces trois courants [de la littérature] divers, ou rapprochés sans se confondre, traversèrent dans toute son étendue la Restauration, et la fertilisèrent régulièrement, comme en étant les artères principales. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Chateaubriand et son groupe, 1860, page 35. Ø 3. En portant ce coup aux bailleurs de fonds l'auteur de la France juive touchait juste, frappait le régime aux sources mêmes de la vie, en pleine artère. GEORGES BERNANOS, La Grande peur des Bien-Pensants, 1931, page 196. · Expression. On a l'âge de ses artères. B.— Par analogie. Grande voie de communication : Ø 4. L'état s'est réservé en effet le droit absolu d'établir de nouvelles lignes parallèles à toutes celles qu'il a déjà concédées et leur faisant concurrence. Il pourrait légalement par exemple, s'il le voulait, créer une grande artère traversant la France de Dunkerque à Marseille et doublant le Nord et le Lyon. HENRI CHARDON, Les Travaux publics, 1904, page 260. Ø 5.... les passages souterrains (...) aux portes de Paris, permettent aux véhicules circulant sur la rocade dite « des boulevards militaires » d'éviter les courants de circulation qui empruntent les artères radiales de la capitale. JACQUES THOMAS, La Route, 1951, page 313. — En particulier. Voie de communication fluviale : Ø 6. Tout cela n'a été possible ou n'avait du moins atteint son apogée que par la création de cette artère fluviale centrale qui réunit deux métropoles :... JEAN BRUNHES, La Géographie humaine, 1942, page 228. Remarque : Néologisme pour Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 027. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 3 433, b) 904; XXe. siècle : a) 466, b) 672.

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L'?tat s'est r?serv? en effet le droit absolu d'?tablir de nouvelles lignes parall?les ? toutes celles qu'il a d?j? conc?d?es et leur faisant concurrence.

Il pourrait l?galement par exemple, s'il le voulait, cr?er une grande art?re traversant la France de Dunkerque ? Marseille et doublant le Nord et le Lyon. HENRI CHARDON, Les Travaux publics, 1904, page 260.

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les passages souterrains (...) aux portes de Paris, permettent aux v?hicules circulant sur la rocade dite ? des boulevards militaires ? d'?viter les courants de circulation qui empruntent les art?res radiales de la capitale. JACQUES THOMAS, La Route, 1951, page 313.

? En particulier.

Voie de communication fluviale?: ? 6.

Tout cela n'a ?t? possible ou n'avait du moins atteint son apog?e que par la cr?ation de cette art?re fluviale centrale qui r?unit deux m?tropoles?:... JEAN BRUNHES, La G?ographie humaine, 1942, page 228.

Remarque?: N?ologisme pour Dictionnaire g?n?ral de la langue fran?aise (Adolphe Hatzfeld, Ars?ne Darmesteter).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 1 027.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 3 433, b) 904; XXe.

si?cle?: a) 466, b) 672.. »

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