Définition: AFFIN, -INE, adjectif et substantif.

Définition: AFFIN, -INE, adjectif et substantif. I.- Emploi adjectival . A.- Didactique . [En parlant de deux ou plusieurs choses] Qui ont un rapport de conformité, de ressemblance; qui présentent des affinités : Ø 1. Berlioz oublie que pour affins que soient les accords renversés, ils sont aussi différents qu'une quinte et qu'une quarte. HENRI BOUASSE, Acoustique générale, 1926, page 45. 1. BIOLOGIE. Espèces affines. Espèces voisines. Remarque  : Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, Larousse trois volumes en couleurs et Pet IT DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT . 2. BOTANIQUE. Familles affines. Familles voisines : Ø 2. Les Papavéracées, les Crucifères et les familles affines, aux verticilles floraux fréquemment dimères, plus rarement trimères, constituent, parmi les Pariétales, le sous-ordre des Rhaedales. Encyclopédie de la Pléiade, Botanique , 1960, page 982. 3. LINGUISTIQUE. Langues affines. Langues apparentées. Remarque  : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIX e . siècle (Pierre Larousse) et Pet IT DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE . (PAUL ROBERT 4. MATHÉMATIQUES. Géométrie affine ou linéaire, " étude des transformations affines, qui font correspondre à un point du plan (ou de l'espace) un second point dont les coordonnées sont des formes linéaires des coordonnées du premier. " (Larousse trois volumes en couleurs et confer affinité) : Ø 3. Supposons donné un espace vectoriel (V); (E) est appelé espace affine lié à (V). S'il existe une application f de (E)X(E) dans (V) possédant les deux propriétés suivantes : En désignant par AB l'élément de (V) associé à (A, B), a ) si A, B, C sont trois points quelconques de (E), AB + BC = AC; b ) O étant un point quelconque fixé de (E), l'application f, restreinte aux bipoints d'origine O, et qui sera notée f o , est une bijection; autrement dit, à tout point M correspond un vecteur V, et à tout vecteur V correspond un point M. B. POUILLE, L. COLLOT, Mathématiques, Terminale C, Paris, Bordas, tome 2, 1967, page 456. B.- Vieilli, inusité . [En parlant de pers] Dont les liens de parenté sont étroits; dont l'alliance est étroite. Être affin de quelqu'un. Remarque : Attesté dans le Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Grand dictionnaire universel du XIX e . siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré et Larousse du XXe . siècle en six volumes. II.- Emploi comme substantif, vieux, généralement au pluriel Proche, parent, allié : Ø 4.... dans les premiers siècles du Christianisme, la prohibition de mariage s'étendoit jusqu'au septième degré. Quelques conciles même, tel que celui de Tolède dans le sixième siècle, défendoient, d'une manière illimitée, toute union entre les membres d'une même famille. (...). L'Église n'a pas borné là ses précautions. Après avoir suivi quelque temps le Lévitique, touchant les affins, elle a fini par déclarer empêchemens dirimans de mariage, tous les degrés d' affinité, correspondant aux degrés de parenté où le mariage est défendu. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du christianisme, tome 1, 1803, pages 70-71. Remarque  : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe . siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré et Larousse du xxe . siècle en six volumes.