de l'agence a été un peu... hum... abrupt.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
moi
que çan’a faitque déplacer ausud delafrontière lapartie production duproblème.
Etc’est là-bas qu’ilsont
besoin deblouses blanches.
Pasici.Nos amis mexicains dirigentauMexique dessuperlaboratoires capables
de fournir chacun centcinquante àdeux cents kilosdemeth parjour.
Par
jour .
C’est beaucoup etça demande
du savoir-faire.
Alors,quand ilsmettent lamain suruncrack enchimie quipeut rationaliser leurproduction et
obtenir unproduit demeilleure qualitésansfaireexploser leurslabos, ilsne lelaissent paspartir.
J’avais l’impression qu’ilmemanquait encoreunepièce essentielle dupuzzle.
— Je ne vois toujours paslerapport avecMichelle.
Çaremonterait àcinq ans.
— Qui sait, ditCorliss, écartant l’objection d’ungeste désinvolte.
Ellesuivait lapiste del’argent descartels.
Elle abeaucoup faitsouffrir quelques affreuxenles privant deleurs jouets eten nettoyant leurscomptes en
banque.
L’und’eux apeut-être voululelui faire payer.
Cestypes… ilspassent unmoment enprison, ilssortent
en graissant despattes ouentirant dansletas, ilschangent decoin etrestent endessous duradar… Ila peut-
être fallu toutcetemps àl’un d’eux pourlaretrouver.
D’autantqueMartinez étaitunagent infiltré.
Ça me semblait toujoursbancal,maispourl’heure ilfaudrait quejem’en contente.
— Ilsont emporté sonordinateur portable,rappelaVillaverde enme regardant d’unairgêné, comme s’il
renforçait lepoint devue deCorliss.
Ilscherchaient peut-êtreunmoyen d’inverser unmarché.
D’obliger
Michelle àleur transférer desfonds.
Je me raidis, sachant oùcela menait.
Corlisshaussa unsourcil etlui lança unregard dubitatif.
— Son portable ?
Le directeur dubureau localduFBI hocha latête.
Corliss neditrien mais signifia clairement cequ’il pensait
par son expression matoise.
— Quoi ?fis-je.
— Eh bien, elleaconfisqué pasmaldefric àplusieurs deces narcos, répondit Corlissavecunemoue,
comme s’ilvenait derenifler dulait tourné.
Elleenavait peut-être gardéunepartie pourelle.Ceneserait pasla
première foisque çaarriverait.
Je sentis monvisage s’embraser.
— Michelle étaitclean, affirmai-je enveillant àgarder moncalme.
— Vous lesavez parcequevous avezeuune aventure avecelle?
— Elle était clean, persistai-je.
— C’était unagent infiltré, nel’oubliez pas.Ellesavait cacher unsecret.
Mêmeàcelui avec quielle
partageait sonlit.
Je surpris leregard qu’iléchangea avecMunro etjesentis lesveines demon cousedurcir.
Jedus faire un
effort pourmecontrôler.
Michellen’étaitpasencore enterrée quececonnard ameretàmoitié déglingué
salissait samémoire.
Aprèsm’être brièvement tournéversVillaverde, jerevins àCorliss.
— Elle était clean.
Acent pour cent.
Celanefait aucun doute.
J’attendis, prêtàriposter àtoute contestation, maisiln’y eneut pas.
Corliss soutintsimplement monregard
de ses yeux laspuis haussa lesépaules, lamoue toujours perplexe.
— Peut-être, admit-il.Dansuncas comme dansl’autre… c’estàvérifier.
Çapourrait conduire ànos tueurs.
Je n’appréciais passonattitude soupçonneuse, maisjen’y pouvais rienchanger.
Ily avait cependant un
argument quejepouvais luirenvoyer àla figure :
— Sic’était biendesnarcos quienvoulaient àMichelle, vousavezunetaupe ici.Ilsn’auraient paspula
retrouver autrement.
Corliss nefutpas ébranlé.
— Vous savez letemps etles ressources quenous consacrons àgarder notremaison saine?C’est une
bataille incessante.
— Vous voyez unnarco enparticulier quiaurait voulusevenger d’elle?demanda Villaverde àCorliss pour
passer adroitement surunautre terrain.
Quelqu’un àla rancune assezfortepour refaire surface cinqansaprès
? —J’en voisunou deux, répondit Corliss.Personne n’aimesefaire rouler, surtout parune femme.
Il parut passer enrevue unesérie depossibilités etMunro intervint :
— Faudrait quejerevoie sondossier, maissondernier boulotétaitungros truc.Carlos Guzman.
Ellel’a
lessivé.
Prèsd’undemi-milliard.
Etcomme vouslesavez, ilest toujours là.Probablement plusfriqué que
jamais.
Jecoulai unregard àVillaverde.
Nilui nimoi n’avions quoiquecesoit àajouter.
Jeme disais quenous
n’obtiendrions pasgrand-chose d’autred’euxnonplus quand Corliss setourna versmoietme demanda :
— Pourquoi ellevous atéléphoné ?Après toutcetemps, pourquoi vous?
Vu les saletés qu’ilavait insinuées surelle, jen’avais aucune enviedeluiapprendre queMichelle etmoi
avions euunenfant ensemble.
— Elle avait peur, ellenesavait pasvers quisetourner, répondis-je.
Etallez savoir, ellecroyait peut-être
encore àce truc désuet qu’onappelle laconfiance…
Il poussa unlong sifflement tristepuishocha lentement latête.
— La confiance, hein?.
»
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