COUPAGE, substantif masculin.

COUPAGE, substantif masculin. A.— Rare. Action de couper. Un problème minuscule, un coupage de cheveux en quatre (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1939, page 244 ). La préparation des fruits comporte des opérations variables suivant les fruits à traiter triage, lavage, (...) coupage en morceaux (GEORGES BRUNERIE, Les Industries alimentaires et leur organisation rationnelle, 1949, page 34 ). B.— Par analogie. [Avec l'idée de rompre l'unité de quelque chose] Action de mélanger un liquide à un ou plusieurs autres liquides pour en modifier les propriétés ou les qualités, de manière à en augmenter ou en diminuer la force. Le coupage du lait, des vins; vins de coupage. Coupage de l'huile minérale au moyen d'une petite quantité d'huile de colza (JEAN-JACQUES CHARTROU, Pétroles naturels et artificiels, 1931, page 147) : Ø Ce cabaretier tire de ses fûts une symphonie de jus de vigne tous des plus prestigieux : (...) vinos tintos, moelleux, délicats, intelligents, profonds, et par-dessus tout sincères, vierges de l'alchimie et des coupages qui corrompent les plus beaux crus;... ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1933, page 48. — Par métonymie. Mélange obtenu par cette opération. Pour la préparation des vins de champagne, on fait emploi de diverses qualités de vins que l'on mélange dans un foudre d'une façon parfaite pour que le coupage soit homogène (RAYMOND BRUNET. Le Matériel vinicole et les soins à donner au vin. 1925, page 511 ).