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CINQUIÈME PARTIE CADUVEO XVII PARANA Campeurs, campez au Parana.

Publié le 06/01/2014

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CINQUIÈME PARTIE CADUVEO XVII PARANA Campeurs, campez au Parana. Ou plutôt non : abstenez-vous. Réservez aux derniers sites d'Europe vos papiers gras, os flacons indestructibles et vos boîtes de conserves éventrées. Étalez-y la rouille de vos tentes. Mais, au-delà de la frange pionnière et jusqu'à l'expiration du délai si court qui nous sépare de leur saccage définitif, respectez les torrents ouettés d'une jeune écume, qui dévalent en bondissant les gradins creusés aux flancs violets des basaltes. Ne foulez pas es mousses volcaniques à l'acide fraîcheur ; puissent hésiter vos pas au seuil des prairies inhabitées et de la grande forêt umide de conifères, crevant l'enchevêtrement des lianes et des fougères pour élever dans le ciel des formes inverses de elle de nos sapins : non pas cônes effilés vers le sommet, mais au contraire - végétal régulier pour charmer Baudelaire - tageant autour du tronc les plateaux hexagonaux de leurs branches, et évasant ceux-ci jusqu'au dernier qui s'épanouit n une géante ombelle. Vierge et solennel paysage qui, pendant des millions de siècles, semble avoir préservé intact le isage du carbonifère et que l'altitude, combinée avec l'éloignement du tropique, affranchit de la confusion amazonienne our lui prêter une majesté et une ordonnance inexplicables, à moins d'y voir l'effet d'un usage immémorial, par une race lus sage et plus puissante que la nôtre, et à la disparition de laquelle nous devons de pouvoir pénétrer dans ce parc ublime, aujourd'hui tombé au silence et à l'abandon. Sur ces terres qui dominent les deux rives du Rio Tibagy, à mille mètres environ au-dessus du niveau de la mer, j'ai ris mon premier contact avec les sauvages, en accompagnant dans sa tournée un chef de district du Service de rotection des Indiens. À l'époque de la découverte, toute la zone sud du Brésil servait d'habitat à des groupements parents par la langue et ar la culture et que l'on confondait naguère sous le nom de Gé. Ils avaient été vraisemblablement refoulés par des nvahisseurs récents de langue tupi qui occupaient déjà toute la bande côtière et contre lesquels ils luttaient. Protégés ar leur repli dans des régions d'accès difficile, les Gé du sud du Brésil ont survécu pendant quelques siècles aux Tupi, vite iquidés par les colonisateurs. Dans les forêts des États méridionaux : Parana et Santa Catarina, des petites bandes auvages se sont maintenues jusqu'au XXe siècle ; il en subsistait peut-être quelques-unes en 1935, si férocement ersécutées au cours des cent dernières années qu'elles se rendaient invisibles ; mais la plupart avaient été réduites et ixées par le gouvernement brésilien, aux environs de 1914, dans plusieurs centres. Au début, on s'efforça de les intégrer la vie moderne. Il y eut au village de São Jeronymo qui me servait de base, une serrurerie, une scierie, une école, une harmacie. Le poste recevait régulièrement des outils : haches, couteaux, clous ; on distribuait des vêtements et des ouvertures. Vingt ans plus tard, ces tentatives étaient abandonnées. En laissant les Indiens à leurs ressources, le Service e Protection témoignait de l'indifférence dont il était devenu l'objet de la part des pouvoirs publics (il a depuis repris ne certaine autorité) ; ainsi se trouvait-il contraint, sans l'avoir désiré, d'essayer une autre méthode, qui incitât les ndigènes à retrouver quelque initiative et les contraignît à reprendre leur propre direction. De leur expérience éphémère de civilisation, les indigènes n'ont retenu que les vêtements brésiliens, la hache, le outeau et l'aiguille à coudre. Pour tout le reste, ce fut l'échec. On leur avait construit des maisons, et ils vivaient dehors. n s'était efforcé de les fixer dans des villages et ils demeuraient nomades. Les lits, ils les avaient brisés pour en faire du eu et couchaient à même le sol. Les troupeaux de vaches envoyés par le gouvernement vaguaient à l'aventure, les ndigènes repoussant avec dégoût leur viande et leur lait. Les pilons de bois, mus mécaniquement par le remplissage et le idage alternatifs d'un récipient fixé à un bras de levier (dispositif fréquent au Brésil où il est connu sous le nom de monjolo, et que les Portugais ont peut-être importé d'Orient), pourrissaient inutilisés, le pilage à la main restant la ratique générale. À ma grande déception, les Indiens du Tibagy n'étaient donc, ni complètement des « vrais Indiens » ni, surtout, des  sauvages ». Mais, en dépouillant de sa poésie l'image naïve que l'ethnographe débutant forme de ses expériences utures, ils me donnaient une leçon de prudence et d'objectivité. En les trouvant moins intacts que je n'espérais, j'allais es découvrir plus secrets que leur apparence extérieure n'aurait pu le faire croire. Ils illustraient pleinement cette ituation sociologique qui tend à devenir exclusive pour l'observateur de la seconde moitié du XXe siècle, de « primitifs » qui la civilisation fut brutalement imposée et dont, une fois surmonté le péril qu'ils étaient censés représenter, on s'est ensuite désintéressé. Formée pour une part d'antiques traditions qui ont résisté à l'influence des blancs (telle la pratique du limage et de l'incrustation dentaires, si fréquente encore parmi eux), pour une autre, d'emprunts faits à la civilisation moderne, leur culture constituait un ensemble original dont l'étude, si dépourvue de pittoresque qu'elle pût être, ne me plaçait pourtant pas à une école moins instructive que celle des purs Indiens que je devais approcher ultérieurement. Mais surtout, depuis que ces Indiens se trouvaient livrés à leurs propres ressources, on assistait à un étrange renversement de l'équilibre superficiel entre culture moderne et culture primitive. D'anciens genres de vie, des techniques traditionnelles réapparaissaient, issus d'un passé dont on aurait eu tort d'oublier la vivante proximité. D'où viennent ces pilons de pierre admirablement polis que j'ai trouvés, dans les maisons indiennes, mélangés avec les assiettes de fer émaillé, les cuillers de bazar, et même - parfois - les restes squelettiques d'une machine à coudre ? Échanges commerciaux, dans le silence de la forêt, avec ces populations de même race, mais restées sauvages et dont l'activité belliqueuse défendait toujours aux défricheurs certaines régions du Parana ? Pour répondre, il faudrait connaître xactement l'odyssée de ce vieil Indien bravo qui prenait alors sa retraite dans la colonie du gouvernement. Ces objets qui laissent rêveurs subsistent dans les tribus comme témoins d'une époque où l'Indien ne connaissait ni maison, ni vêtements, ni ustensiles métalliques. Et dans les souvenirs à demi conscients des hommes, les vieilles techniques se conservent aussi. Aux allumettes, bien connues mais chères et difficiles à obtenir, l'Indien préfère toujours la rotation ou la friction de deux pièces tendres de bois de palmito. Et les vétustes fusils et pistolets jadis distribués par le gouvernement, bien souvent on les trouve pendus dans la maison abandonnée, pendant que l'homme chasse en forêt avec un arc et des flèches d'une technique aussi sûre que celle des peuples qui n'ont jamais vu d'arme à feu. Ainsi les antiques genres de vie, sommairement recouverts par les efforts officiels, se tracent à nouveau leur voie avec la même lenteur et la même certitude que ces colonnes d'indiens que j'ai rencontrées, sillonnant les sentiers minuscules de la forêt, tandis que s'effondrent les toits dans les villages désertés. Pendant une quinzaine de jours, nous avons voyagé à cheval par d'imperceptibles pistes à travers des étendues de forêt si vastes qu'il fallait souvent pousser fort avant dans la nuit pour atteindre la hutte où nous ferions étape. Comment les chevaux parvenaient-ils à placer leurs sabots, malgré l'obscurité qu'une végétation refermée trente mètres au-dessus de nos têtes rendait impénétrable, je ne sais. Je me rappelle seulement des heures de chevauchée saccadée par l'amble de nos montures. Tantôt, descendant un talus abrupt, celles-ci nous précipitaient en avant et, pour éviter la chute, la main devait être prête à se cramponner au haut arçon des selles paysannes ; à la fraîcheur venue du sol et au clapotis sonore on devinait le franchissement d'un gué. Puis, renversant la bascule, le cheval grimpe en trébuchant la berge opposée, semblant, par ses mouvements désordonnés et peu compréhensibles dans la nuit, vouloir se débarrasser de sa selle et de son cavalier. L'équilibre une fois rétabli, il n'y a plus qu'à rester en éveil pour ne pas perdre le bénéfice de cette prescience singulière qui, une fois sur deux au moins, vous permet, sans avoir pu la voir, de rentrer la tête dans les épaules à temps pour échapper au cinglage d'une basse branche. Bientôt, un son se précise dans le lointain ; non plus le rugissement du jaguar, que nous avons entendu un instant au crépuscule. Cette fois, c'est un chien qui aboie, la halte est proche. Quelques minutes plus tard, notre guide change de direction ; nous pénétrons à sa suite dans une petite friche où des barrières en troncs refendus délimitent un parc à bétail ; devant une hutte, faite de palmiers disjoints surmontés d'une toiture de paille, s'agitent deux formes vêtues d'une mince cotonnade blanche : nos hôtes, le mari souvent d'origine portugaise, la femme indienne. À la lueur d'une mèche trempant dans le pétrole, l'inventaire est vite fait : sol en terre battue, une table, un sommier de planches, quelques caisses servant de sièges et, dans l'âtre d'argile durcie, une batterie de cuisine composée de bidons et de boîtes de conserves récupérées. On se hâte de tendre les hamacs en passant les cordes à travers les interstices des murs ; ou bien l'on s'en va dormir dehors dans le païol, auvent sous lequel la récolte de maïs est entassée à l'abri de la pluie. Si surprenant que cela puisse paraître, un monceau d'épis secs encore entourés de leurs feuilles fournit une couche onfortable ; tous ces corps oblongs glissent les uns contre les autres et l'ensemble se modèle à la forme du dormeur. La ine odeur, herbeuse et sucrée, du maïs séché est merveilleusement sédative. Le froid et l'humidité réveillent pourtant au etit jour ; un brouillard laiteux monte de la clairière ; on rentre en hâte dans la hutte où le foyer brille dans le perpétuel lair-obscur de cette habitation sans fenêtres, dont les parois sont plutôt des clôtures ajourées. L'hôtesse prépare le café, orréfié jusqu'au noir brillant dans un fond de sucre, et une pipoca, grains de maïs éclatés en flocons avec des lardons ; on rassemble les chevaux, on les selle et on part. En quelques instants, la forêt ruisselante s'est refermée autour de la hutte oubliée. La réserve de São Jeronymo s'étend sur cent mille hectares environ, peuplés de quatre cent cinquante indigènes groupés en cinq ou six hameaux. Avant le départ, les statistiques du poste m'avaient permis de mesurer les ravages causés par la malaria, la tuberculose et l'alcoolisme. Depuis dix ans, le total des naissances n'avait pas dépassé cent soixante-dix, tandis que la seule mortalité infantile atteignait cent quarante individus. Nous avons visité les maisons de bois construites par le gouvernement fédéral, réunies en villages de cinq à dix feux u bord des cours d'eau ; nous avons vu les maisons plus isolées que bâtissent parfois les Indiens : une palissade carrée en roncs de palmitos assemblés par des lianes, et surmontés d'un toit de feuilles attaché aux murs par les quatre coins eulement. Enfin, nous avons pénétré sous ces auvents de branchages où vit parfois une famille à côté de la maison nutilisée. Les habitants sont réunis autour du feu qui brûle jour et nuit. Les hommes généralement vêtus d'une chemise en oques et d'un vieux pantalon, les femmes d'une robe de cotonnade portée à même la peau, ou parfois d'une simple couverture roulée sous les aisselles, les enfants complètement nus. Tous portent, comme nous pendant le voyage, de larges chapeaux de paille, leur seule industrie et leur seule ressource. Chez les deux sexes et à tous âges, le type ongolique est patent : taille petite, face large et plate, pommettes saillantes, yeux bridés, peau jaune, cheveux noirs et plats - que les femmes ont indifféremment longs ou courts - poils rares et souvent absents. Une seule pièce est habitée. On y mange à n'importe quelle heure les patates douces qui rôtissent sous la cendre et qu'on saisit avec des longues pinces de bambou ; on y dort sur une mince couche de fougères ou sur une natte de paille de maïs, chacun étendu les ieds au feu ; au milieu de la nuit, les quelques braises qui subsistent et la paroi de troncs mal joints constituent une

« XVII PARANA Campeurs, campezauParana.

Ouplutôt non :abstenez-vous.

Réservezauxderniers sitesd’Europe vospapiers gras, vos flacons indestructibles etvos boîtes deconserves éventrées.

Étalez-ylarouille devos tentes.

Mais,au-delà dela frange pionnière etjusqu’à l’expiration dudélai sicourt quinous sépare deleur saccage définitif, respectez lestorrents fouettés d’unejeuneécume, quidévalent enbondissant lesgradins creusés auxflancs violets desbasaltes.

Nefoulez pas les mousses volcaniques àl’acide fraîcheur ; puissenthésitervospas auseuil desprairies inhabitées etde lagrande forêt humide deconifères, crevantl’enchevêtrement deslianes etdes fougères pourélever dansleciel des formes inverses de celle denos sapins : nonpascônes effilés verslesommet, maisaucontraire –végétal régulier pourcharmer Baudelaire – étageant autourdutronc lesplateaux hexagonaux deleurs branches, etévasant ceux-cijusqu’au dernierquis’épanouit en une géante ombelle.

Viergeetsolennel paysagequi,pendant desmillions desiècles, semble avoirpréservé intactle visage ducarbonifère etque l’altitude, combinée avecl’éloignement dutropique, affranchit delaconfusion amazonienne pour luiprêter unemajesté etune ordonnance inexplicables, àmoins d’yvoir l’effet d’unusage immémorial, parune race plus sage etplus puissante quelanôtre, etàla disparition delaquelle nousdevons depouvoir pénétrer dansceparc sublime, aujourd’hui tombéausilence etàl’abandon. Sur cesterres quidominent lesdeux rivesduRio Tibagy, àmille mètres environ au-dessus duniveau delamer, j’ai pris mon premier contactaveclessauvages, enaccompagnant danssatournée unchef dedistrict duService de Protection desIndiens. À l’époque deladécouverte, toutelazone sudduBrésil servait d’habitat àdes groupements parentsparlalangue et par laculture etque l’onconfondait naguèresouslenom deGé.

Ilsavaient étévraisemblablement refouléspardes envahisseurs récentsdelangue tupiquioccupaient déjàtoute labande côtière etcontre lesquels ilsluttaient.

Protégés par leur repli dans desrégions d’accèsdifficile, lesGé dusud duBrésil ontsurvécu pendant quelques sièclesauxTupi, vite liquidés parlescolonisateurs.

Danslesforêts desÉtats méridionaux : ParanaetSanta Catarina, despetites bandes sauvages sesont maintenues jusqu’auXXe siècle ; ilen subsistait peut-être quelques-unes en1935, siférocement persécutées aucours descent dernières annéesqu’elles serendaient invisibles ; maislaplupart avaient étéréduites et fixées parlegouvernement brésilien,auxenvirons de1914, dansplusieurs centres.Audébut, ons’efforça deles intégrer à la vie moderne.

Ilyeut auvillage deSão Jeronymo quime servait debase, uneserrurerie, unescierie, uneécole, une pharmacie.

Leposte recevait régulièrement desoutils : haches, couteaux, clous ;ondistribuait desvêtements etdes couvertures.

Vingtansplus tard, cestentatives étaientabandonnées.

Enlaissant lesIndiens àleurs ressources, leService de Protection témoignait del’indifférence dontilétait devenu l’objetdelapart despouvoirs publics(iladepuis repris une certaine autorité) ; ainsisetrouvait-il contraint,sansl’avoir désiré, d’essayer uneautre méthode, quiincitât les indigènes àretrouver quelqueinitiative etles contraignît àreprendre leurpropre direction. De leur expérience éphémèredecivilisation, lesindigènes n’ontretenu quelesvêtements brésiliens,lahache, le couteau etl’aiguille àcoudre.

Pourtoutlereste, cefut l’échec.

Onleur avait construit desmaisons, etils vivaient dehors. On s’était efforcé deles fixer dans desvillages etils demeuraient nomades.Leslits, ilsles avaient briséspourenfaire du feu etcouchaient àmême lesol.

Lestroupeaux devaches envoyés parlegouvernement vaguaientàl’aventure, les indigènes repoussant avecdégoût leurviande etleur lait.Lespilons debois, musmécaniquement parleremplissage etle vidage alternatifs d’unrécipient fixéàun bras delevier (dispositif fréquentauBrésil oùilest connu souslenom de monjolo, et que lesPortugais ontpeut-être importéd’Orient), pourrissaient inutilisés,lepilage àla main restant la pratique générale. À ma grande déception, lesIndiens duTibagy n’étaient donc,nicomplètement des« vrais Indiens » ni,surtout, des « sauvages ».

Mais,endépouillant desapoésie l’image naïvequel’ethnographe débutantformedeses expériences futures, ilsme donnaient uneleçon deprudence etd’objectivité.

Enles trouvant moinsintacts quejen’espérais, j’allais les découvrir plussecrets queleur apparence extérieuren’auraitpulefaire croire.

Ilsillustraient pleinement cette situation sociologique quitend àdevenir exclusive pourl’observateur delaseconde moitiéduXXesiècle, de« primitifs » à qui lacivilisation futbrutalement imposéeetdont, unefoissurmonté lepéril qu’ils étaient censésreprésenter, ons’est ensuite désintéressé.

Forméepourunepart d’antiques traditionsquiont résisté àl’influence desblancs (tellelapratique du limage etde l’incrustation dentaires,sifréquente encoreparmieux),pouruneautre, d’emprunts faitsàla civilisation moderne, leurculture constituait unensemble originaldontl’étude, sidépourvue depittoresque qu’ellepûtêtre, neme plaçait pourtant pasàune école moins instructive quecelle despurs Indiens quejedevais approcher ultérieurement. Mais surtout, depuisquecesIndiens setrouvaient livrésàleurs propres ressources, onassistait àun étrange renversement del’équilibre superficiel entreculture moderne etculture primitive.

D’anciens genresdevie, des techniques traditionnelles réapparaissaient, issusd’unpassé dontonaurait eutort d’oublier lavivante proximité.

D’où viennent cespilons depierre admirablement polisquej’aitrouvés, danslesmaisons indiennes, mélangésavecles assiettes defer émaillé, lescuillers debazar, etmême –parfois –les restes squelettiques d’unemachine àcoudre ? Échanges commerciaux, danslesilence delaforêt, aveccespopulations demême race,maisrestées sauvages etdont. »

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