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central, ale, aux adj.

Publié le 14/07/2014

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central, ale, aux adj. et n. E adj. 1. Qui constitue le point fondamental de qqch. L'idée centrale d'une théorie. Le pouvoir central (par opp. au pouvoir des régions, des municipalités). 2. PHYS. Force centrale: force attractive ou répulsive, dont la direction passe par un point fixe, appelé centre. La trajectoire d'un point matériel soumis à une force centrale est plane. Les forces de Coulomb et de gravitation sont des forces centrales. E n. m. 1. Point de départ et d'arrivée du réseau téléphonique ou télégraphique. Central téléphonique: local où s'effectuent les commutations de circuits d'un réseau téléphonique. Les centraux manuels sont remplacés aujourd'hui par des centraux automatiques équipés d'autocommutateurs dont le fonctionnement électromécanique est asservi à des calculateurs électroniques. 2. Central sous-stations: poste destiné à la surveillance et au contrôle à distance de sousstations de transformation de courant. E n. f. 1. Usine de production d'électricité de puissance importante, capable de desservir de nombreux utilisateurs. V. Encycl. 2. Centrale à béton: installation fixe dans laquelle sont mélangés les constituants du béton. 3. Centrale syndicale: confédération syndicale considérée du point de vue de ses organismes responsables au niveau national. Le gouvernement consulte les grandes centrales syndicales. 4. Centrale d'achats: organisation commerciale qui centralise les achats de plusieurs magasins. 5. ASTR. Centrale inertielle: ensemble électromécanique et électronique de haute précision comportant des organes sensibles (accéléromètres, gyromètres), ainsi que des moyens de calcul, et capable de fournir à chaque instant les composantes de position, de vitesse et d'accélération du véhicule à bord duquel il est installé. Encycl. - TECHN. Centrales électriques. Une centrale peut comporter plusieurs unités de production appelées tranches, de puissances égales ou différentes. Une centrale est composée: a) de groupes convertisseurs (alternateurs, turboalternateurs, etc.) qui transforment une source d'énergie en électricité; b) d'installations auxiliaires comprenant essentiellement des appareils de contrôle, de régulation, de transformation et de distribution. Suivant la nature de l'énergie primaire qu'elle transforme en électricité, on dit d'une centrale qu'elle est hydraulique, thermique, nucléaire, géothermique, solaire, etc. À part les centrales hydrauliques, dont l'emplacement est déterminé selon la nature des sites, l'implantation d'une centrale électrique de grande puissance doit satisfaire à diverses conditions, dont les plus importantes sont: terrain apte à recevoir les fondations, zone de faible séismicité (pour les centrales nucléaires), possibilité de réfrigération, accès aisés, proximité des zones de consommation, impact limité sur l'environnement. Le choix du type de l'énergie primaire utilisée par la centrale s'appuie sur un calcul économique faisant intervenir les coûts d'investissement d'une part, et les coûts d'exploitation et d'entretien d'autre part. Après avoir été longtemps la solution la plus économique, la centrale thermique au fuel est devenue, depuis quelques années, plus coûteuse que la centrale nucléaire, ce qui explique le développement des programmes nucléaires. Centrales hydrauliques. Dans ces centrales, on transforme l'énergie potentielle de l'eau en énergie cinétique. Cette énergie est ensuite convertie successivement en énergie mécanique par la turbine, puis en énergie électrique par l'alternateur couplé à la turbine. Suivant l'importance de la réserve d'eau du barrage de l'usine, on distingue les centrales au fil de l'eau, les centrales d'éclusée et les barrages de lac. Centrales marémotrices. Ces centrales utilisent l'énergie des marées grâce à des groupes turbine-alternateur (du type bulbe*) pouvant fonctionner dans les deux sens (flot et jusant). Ces groupes peuvent également fonctionner en motopompe, de façon à remonter de l'eau dans l'estuaire aux heures creuses, afin de la turbiner aux heures de forte consommation. En raison de leur coût d'investissement élevé, la construction de ce type de centrales est restée limitée à quelques exemplaires, dont l'usine de la Rance, en France, est l'exemple le plus connu. Centrales de pompage. Ces centrales sont composées d'un bassin supérieur et d'un bassin inférieur, reliés par une conduite traversant à sa partie basse une usine hydraulique équipée de groupes réversibles. Lorsque le réseau dispose d'électricité en excès, celle-ci est utilisée pour faire tourner les groupes, qui pompent alors l'eau du bassin inférieur vers le bassin supérieur. L'eau ainsi stockée peut ensuite être turbinée pour redonner de l'électricité au réseau, aux heures de pointe. Centrales thermiques. Une centrale thermique se compose principalement d'une chaudière et d'un groupe turboalternateur. La chaudière produit de la vapeur en brûlant un combustible solide, liquide ou gazeux. L'énergie thermique de la vapeur est convertie en énergie mécanique, puis en énergie électrique par le groupe turboalternateur. Les turbines à vapeur modernes utilisent des cycles à haute pression et à resurchauffe*. En France, la puissance unitaire des groupes turboalternateurs est passée en trente ans par les paliers suivants, normalisés par EDF: 125, 250, 600 et 700 MW. La puissance unitaire maximale plafonne actuellement à 1 200 MW (États-Unis). Regroupant plusieurs tranches, une centrale thermique récente peut disposer d'une puissance de plusieurs milliers de MW. Il existe des centrales thermiques de faible puissance qui utilisent, comme moteur, des turbines à gaz ou des moteurs Diesel. Centrales géothermiques. Ce sont des centrales thermiques qui utilisent, comme source de chaleur, l'énergie thermique à haute température de l'écorce terrestre, résultant de l'activité volcanique. Les sites favorables sont peu abondants. La puissance installée est relativement modeste (quelques dizaines de MW), à l'exception de quelques usines implantées dans des sites remarquables, comme Larderello (365 MW) en Toscane (Italie), exploitée dès le XIXe s. Centrales éoliennes. Ces centrales, de faible puissance, utilisent la force du vent. Centrales nucléaires. Ce sont également des centrales thermiques, dont la source de chaleur a pour origine la réaction nucléaire de fission. Par analogie avec les usines thermiques brûlant des combustibles fossiles, on parle de «chaudières» nucléaires dont le réacteur «brûle» du «combustible» nucléaire (uranium 235 ou plutonium). En 1978, 250 réacteurs étaient en fonctionnement dans le monde et fournissaient environ 1 % de la production mondiale d'énergie. Trentecinq pays avaient construit ou se préparaient à construire des réacteurs. Le type de centrales le plus répandu utilise le réacteur à eau légère, soit à eau pressurisée ou PWR (Pressurized Water Reactor), soit, à un degré moindre, à eau bouillante ou BWR (Boiling Water Reactor). La puissance de ces réacteurs va de 180 MW pour le plus ancien à 1 300 MW pour les plus récents. Les réacteurs «surrégénérateurs», appelés ainsi parce qu'ils fabriquent, à partir d'uranium naturel, plus de plutonium qu'ils n'en consomment, sont en cours de développement dans tous les grands pays industriels. Les réacteurs utilisant la réaction nucléaire de fission en sont encore au stade de la recherche. Leur mise en service industrielle n'est pas attendue avant la fin du XXe s. Centrales solaires. La source thermique est ici constituée par le rayonnement solaire, qui est concentré, par de nombreux miroirs mobiles, sur une chaudière placée au sommet d'une tour. Les premières centrales expérimentales en cours de réalisation ont des puissances modestes, de quelques MW. Centrales de base; centrales de pointe. La consommation minimale permanente est assurée par des centrales de marche continue, appelées centrales de base, parmi lesquelles on place les centrales à fonctionnement imposé, comme les centrales hydrauliques au fil de l'eau ou les centrales thermiques brûlant du gaz de haut-fourneau. Les centrales de pointe, qui n'interviennent qu'aux heures de forte consommation, sont mises en marche successivement, selon la demande, en fonction de leur rapidité d'intervention et de leur coût d'exploitation. V. aussi énergies* nouvelles.

« heures de pointe.

Centrales thermiques.

Une centrale thermique se compose principalement d'une chaudière et d'un groupe turboalternateur.

La chaudière produit de la vapeur en brûlant un combustible solide, liquide ou gazeux. L'énergie thermique de la vapeur est convertie en énergie mécanique, puis en énergie électrique par le groupe turboalternateur.

Les turbines à vapeur modernes utilisent des cycles à haute pression et à resurchauffe*.

En France, la puissance unitaire des groupes turboalternateurs est passée en trente ans par les paliers suivants, normalisés par EDF: 125, 250, 600 et 700 MW.

La puissance unitaire maximale plafonne actuellement à 1 200 MW (États-Unis). Regroupant plusieurs tranches, une centrale thermique récente peut disposer d'une puissance de plusieurs milliers de MW.

Il existe des centrales thermiques de faible puissance qui utilisent, comme moteur, des turbines à gaz ou des moteurs Diesel.

Centrales géothermiques.

Ce sont des centrales thermiques qui utilisent, comme source de chaleur, l'énergie thermique à haute température de l'écorce terrestre, résultant de l'activité volcanique.

Les sites favorables sont peu abondants.

La puissance installée est relativement modeste (quelques dizaines de MW), à l'exception de quelques usines implantées dans des sites remarquables, comme Larderello (365 MW) en Toscane (Italie), exploitée dès le XIXe s.

Centrales éoliennes.

Ces centrales, de faible puissance, utilisent la force du vent.

Centrales nucléaires.

Ce sont également des centrales thermiques, dont la source de chaleur a pour origine la réaction nucléaire de fission.

Par analogie avec les usines thermiques brûlant des combustibles fossiles, on parle de «chaudières» nucléaires dont le réacteur «brûle» du «combustible» nucléaire (uranium 235 ou plutonium).

En 1978, 250 réacteurs étaient en fonctionnement dans le monde et fournissaient environ 1 % de la production mondiale d'énergie.

Trente- cinq pays avaient construit ou se préparaient à construire des réacteurs.

Le type de centrales le plus répandu utilise le réacteur à eau légère, soit à eau pressurisée ou PWR (Pressurized Water Reactor), soit, à un degré moindre, à eau bouillante ou BWR (Boiling Water Reactor).

La puissance de ces réacteurs va de 180 MW pour le plus ancien à 1 300 MW pour les plus récents.

Les réacteurs «surrégénérateurs», appelés ainsi parce qu'ils fabriquent, à partir d'uranium naturel, plus de plutonium qu'ils n'en consomment, sont en cours de développement dans tous les grands pays industriels.

Les réacteurs utilisant la réaction nucléaire de fission en sont encore au stade de la recherche.

Leur mise en service industrielle n'est pas attendue avant la fin du XXe s.

Centrales solaires.

La source thermique est ici constituée par le rayonnement solaire, qui est concentré, par de nombreux miroirs mobiles, sur une chaudière placée au sommet d'une tour.

Les premières centrales expérimentales en cours de réalisation ont des puissances modestes, de quelques MW.

Centrales de base; centrales de pointe.

La consommation minimale permanente est assurée par des centrales de marche continue, appelées centrales de base, parmi lesquelles on place les centrales à fonctionnement imposé, comme les centrales hydrauliques au fil de l'eau ou les centrales thermiques brûlant du gaz de haut-fourneau.

Les centrales de pointe, qui n'interviennent qu'aux heures de forte consommation, sont mises en marche successivement, selon la demande, en fonction de leur rapidité d'intervention et de leur coût d'exploitation. V.

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