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carburant.

Publié le 23/10/2013

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carburant. n.m., combustible utilisé dans les moteurs à combustion interne et les moteurs à turbine. Les carburants d'origine pétrolière. Les plus simples résultent de la distillation directe des pétroles bruts, comme le kérosène, consommé par les moteurs d'avions à turbine, ou comme le gazole léger, consommé par les moteurs Diesel. Dans ces deux cas, le carburant brûle au fur et à mesure de son introduction, continue ou discontinue, dans les chambres de combustion. Les moteurs à explosion imposent une obligation supplémentaire, qu'aucune coupe pétrolière de distillation directe ne remplit. L'inflammation globale du mélange combustible-air préintroduit dans les chambres y est, en effet, provoquée par une étincelle et doit s'y propager rapidement par combustion déflagrante, mais non par détonation, génératrice d'une onde de choc dont les pistons ne pourraient transformer l'effet de percussion en poussée avec un rendement acceptable, et dont la répétition serait, à la longue, destructrice. Les carburants utilisés doivent donc présenter un pouvoir antidétonant (mesuré par l'indice d'octane), et les moteurs requièrent un indice d'autant plus élevé que leur taux de compression est lui-même plus élevé. D'où la commercialisation traditionnelle de deux qualités de carburants : l'essence ordinaire pour les moteurs de base et le supercarburant pour les moteurs les plus poussés. Aucune coupe pétrolière de distillation directe ne présente d'indice d'octane suffisant ; ces carburants résultent de traitements parachimiques en raffinerie, éventuellement complétés par l'adjonction d'additifs variés dont le plus répandu fut longtemps le plomb tétraéthyle, qui perd aujourd'hui sa position dominante au profit d'additifs non polluants (et non destructeurs des catalyseurs dans les pots d'échappement à catalyse). D'où l'apparition récente de deux qualités distinctes de supercarburant, avec ou sans plomb. Pour certaines utilisations limitées, les moteurs à explosion peuvent également utiliser des gaz de pétrole liquéfiés (butane ou propane) après revaporisation. Les carburants non pétroliers. En dehors de l'utilisation limitée mais techniquement simple, par les moteurs à explosion, de gaz naturel comprimé dans des bouteilles encombrantes timbrées à 200 bars, des efforts considérables ont été déployés pour produire des carburants à partir de végétaux. Il est notamment possible d'adapter les moteurs à explosion à la consommation d'alcools d'origines diverses, moyennant une perte sensible de puissance, mais les filières de production correspondantes n'ont jamais pu démontrer leur intérêt économique, même dans les cas les plus favorables. Il semble moins aléatoire d'adapter certaines huiles végétales, comme l'huile de colza, à leur utilisation par des moteurs Diesel standard. Mais, même dans ce deuxième cas, les premiers essais n'ont été rendus possibles que grâce à une incitation fiscale, par forte modulation différentielle de la taxe perçue sur ce carburant. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats combustible essence - 2.INDUSTRIE ferrocène gazole gazoline hydrocarbure hypergol kérosène méthanol moteur - Les moteurs à combustion interne - Les types de combustion et d'alimentation en carburant octane pétrole - Le raffinage propane raffinage supercarburant

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