avec son appareil photo et j'ai profité de la pause dans la conversation pour annoncer à Malcia que Matt venait d'être classé parmi les dix meilleurs photographes de mariage du pays.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
La tristesse pesaittoujours, deuxjours plustard, quand noussommes allésàHaïfa pour
prendre desphotos deJosef Adler.
Nous avions passélapremière moitiédecesamedi chezElkana pouruneautre réunion
familiale gigantesque, undéjeuner auquelunplus grand nombre encorequeladernière fois,
semblait-il, decousins germains, decousins audeuxième ettroisième degré,avaient puvenir.
Cette fois,lasœur d'Elkana, Bruria,étaitvenue deHaïfa.
C'était unefemme àla charpente
délicate, auxcheveux noirscoupés àla page.
Elleavait apporté l'albumdephotos légendaire de
sa mère, celuiàpropos duquel, trenteansplus tôt,pendant levoyage demes parents enIsraël,
ma mère enpleurs s'étaitexclamée, Oh,
Daniel, tudevrais voirlesphotos quepossède Tante
Miriam, laphoto demariage deTante Jeanette, sarobe estentièrement endentelle ! Mais
maintenant, assisdans lasalle deséjour d'Elkana, enregardant enfinl'objet delégende, jeme
rendais compte quechaque photo– oupresque – quis'ytrouvait, àl'exception decette photo
de mariage (qui,naturellement, nepouvait passuggérer lestragédies etles drames quiavaient
conduit àce mariage-là), étaitundouble d'unephoto quenous avions déjààNew York.
Ilétait
évident queShmiel avaitenvoyé àtous sesparents descopies desdifférentes photosdesa
famille toutaulong deces années, exactement commemesfrères, masœur etmoi lefaisons
aujourd'hui.
Acette déception s'ajoutaitlaconsternation quej'airessentie enpassant enrevue
un certain nombre dephotos anciennes, rognées,quejene reconnaissais pas,sans lamoindre
légende ouinscription, dontunetrès ancienne d'unhomme àl'allure edwardienne qui,ai-je
pensé follement, pouvaitêtremon arrière-grand-père ElkuneJäger.Quand j'aimontré ces
images mystérieuses àBruria, dontl'anglais étaitaussi limité quemon hébreu pourla
conversation, elleasecoué latête tristement ethaussé légèrement lesépaules.
Tousceux-là,
me suis-je dit,enregardant cesvisages muets,tousceux-là sontabsolument perdus,
impossibles àconnaître.
Je me suis aussi aperçu, enregardant lecélèbre albumdeTante Miriam, quemon grand-père
avait euen sapossession bienplusdephotos delafamille deShmiel quen'en avait euOncle
Itzhak, apparemment.
Ilm'est venuàl'esprit deuxexplications possibles:la première, c'était
que Oncle Itzhak, ayantvécuettravaillé avecOncle Shmiel, n'avaitpasbesoin d'avoir des
souvenirs deson frère aîné;la seconde, c'étaitqueOncle Itzhak étantpartipour laPalestine
entouré d'unparfum de Skandal !, les
deux frères n'avaient plusétéenrelation parlasuite.
En
m'asseyant surlesofa d'Elkana, toutenréfléchissant àces questions, unephrase d'unelettre
de Shmiel m'estrevenue enmémoire : Qu'est-ce
quelecher Isakvous écritdePalestine ? Je
n'avais jamaisdemandé jusqu'àprésent pourquoi Shmiel,enPologne, avaitàdemander des
nouvelles d'Itzhak,enPalestine, àmon grand-père, quiétait àNew York.
Enmême temps,.
»
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