aujourd'hui, de décrire un de mes voisins qui vivait en face de chez moi, il y a quarante ans, je ne serais pas sûr de pouvoir dire autre chose que Il était ingénieur, Ils étaient très gentils.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
Jack
nous araconté unehistoire drôle.
Je n'étais paslepremier garçon,a-t-ilexpliqué.
Ilyavait untype quiavait unande plus que
moi, ilallait àl'école àStryj, luiaussi, etilsortait avecelle.Munzio Artman.
C'étaitungarçon
très religieux etiln'allait pasàl'école àStryj, lesamedi – ilyallait levendredi etyrestait le
week-end, cequi fait qu'il nerentrait paslesamedi.
Ilm'avait doncdit:« Écoute, occupe-toi
d'elle, lesamedi. » Ceque j'aifait ! Ças'est refroidi entreeuxetjeme suis retrouvé avecelle.
J'avais quatorze ans,treize peut-être, etelle avait lemême âge.
Alors qu'est-ce qu'onfaisait àBolechow àla fin des années 1930quand onsortait avecunefille
? avons-nous demandé.
On seretrouvait auHanoar surtout, etquand lesgarçons n'étaient passéparés desfilles, on
faisait toutensemble.
Onavait desconversations, desdébats.
Inutiledevous direqu'elle était
plus mure quemoi.
Jem'en suisrendu compte plustard.
Vous comprenez, jen'aimais pas
l'école.
Lesétudes, jen'étais pasdoué surlesétudes !
Il aricané avecunbon sens del'autodérision.
Lorsqu'iladit sur
lesétudes, j'ai
souri.
Des
années aprèscetteconversation, lefils deMme Begley m'aditque leplus durdans
l'apprentissage del'anglais, c'étaient lesprépositions.
Je me souviens, acontinué Jack,qu'àlafin del'année, j'aireçu mon bulletin scolaire.
Ruchele
était dans letrain avecmoi,oupeut-être était-ceàl'école, etelle voulait voirmes résultats.
Et
je ne peux vousdireàquel point elleaété déçue quand ellelesavus ! Etjecrois même queça
a fini par larefroidir unpeu...
Matt jubilait.
Elle voulait undocteur ! a-t-ilplaisanté.
Je jubilais pouruneautre raison.
J'adorais le plus
mûre quemoi.
Ça
donnait àcette fille,dont il
n'existe plusqu'une seulephoto, unecertaine présence.
Jeme suis dit,elle avait donc desidées
bien arrêtées surceque devait êtresonpetit ami;elle sefaisait peut-être unetrès haute idée
d'elle-même.
C'étaituneJäger après tour.
J'ai demandé àJack siRuchele étaitunebonne élève.
Jack asouri tristement etdit, « Ça, jene sais pas.
Mais jesuppose queFrydka étaitlaplus
intelligente parcequ'elle étaitallée aulycée etles autres pas.Peut-être quelesparents ont
décidé queseule Frydka iraitaulycée etpas elle.
Peut-être queRuchele étaitunebonne élève,
mais Shmiel n'avaitpluslesmoyens del'envoyer aulycée àl'époque.
Il s'est tu.Les frais descolarité étaientélevés,a-t-ilfinipar dire, comme pourexcuser Shmielde
ne pas avoir envoyé Ruchele aulycée.
Plusletransport, plusleslivres, pluslesuniformes...
Les uniformes, jeles avais vusàprésent.
Parmilesphotos queMeg avait sorties dusac en
plastique, laveille, ilyen avait uneancienne – elledatait de1936, lesfilles devaient avoir
quatorze ans– de Meg, Frydka etPepci Diamant, deboutdevantuneclôture aucours d'une
journée d'hiver.Touteslestrois portant degros manteaux d'hiver,sombres, croisés,ceinturés,
à col defourrure ;aux pieds, desbottes courtes, etsur latête, lebéret del'école.
Ellesontdes
visages douxetjuvéniles ;Frydka commence àperdre sesjoues depetite fille.Sonvisage me
fait l'effet d'être plusâgésurcette photo quesurune autre queMeg m'amontrée, un
instantané quiappartenait àPepci ( qui
apéri, a
dit une seconde foisMeg enme montrant la.
»
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