apparaissait, bien entendu, comme le héros grandiose ou très malin.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
Ma mère ari en repensant àtout cela, récemment.
Jeme souviens, a-t-elledit,qu'Oncle Itzhak
me répondait, « Oùestle respect ?
Tu écris itzhak yäger surl'enveloppe.
Tuaurais dûécrire Monsieur itzhak
yäger ! ! »
Nous avons ritous lesdeux – mais jepensais àceci envérité :le sujet delaplaisanterie,
l'humour enquestion, dépendait d'unecertaine idéedesoi, àla fois impérieuse ethautaine,
une idée dequi ilétait dans lemonde.
Ce qui est, comme nouslesavons, quelque chosedetrès présent danslafamille deson père.
C 'était
donclepremier voyageenIsraël d'unmembre delafamille.
Ilya un certain nombre de
photos decevoyage :pas simplement cellesquemon grand-père aprises aumoment oùils
montaient àbord surle West
SidePiers, à
New York, lesphotos dema mère etde samère, et
des tantes etdes oncles debout danslasalle deréception avantquelasirène retentisse, mais
aussi lesphotos demes grands-parents enIsraël.
Lesvoici àbord dupaquebot, brasdessus bras
dessous, parune journée ensoleillée aumilieu del'océan, unephoto priseparuninconnu sur
laquelle magrand-mère, quiporte unerobe d'été blanche, al'air heureuse etmême
rayonnante desanté, cequi n'était pourtant paslecas ;une autre photo d'elle, aveclamême
robe, assise, l'airpensif, surune chaise longue ;là, ilssont enIsraël, posant devant desruines
gréco-romaines avecletrès jeune Elkana, oubien dans unecalèche-taxi dansunerue
ombragée parlespalmiers deTel-Aviv, jecrois.
Unedemes préférées montremagrand-mère,
ma Nana, surune route deterre àcôté d'un Bédouin assissurunâne ettirant unchameau :au
dos delaphoto, mongrand-père aécrit 1957
enIsraël, Grandma avecunchameau etun
ARABE.
J'adore
cettephoto parcequejepense souvent, maintenant, àla difficulté delavie de
ma grand-mère, avecsondiabète (tous
lesjours, elledevait fairebouillir ceshorribles aiguilles
dans un shissl,
serappelait récemment mamère, utilisant – curieusement, m'a-t-ilsemblé – le
mot yiddish pourcasserole, unmot quej'avais appris danslesconversations àpropos de kasha
et
de golaki) et
lacohabitation avecmon grand-père ;et lorsque jevois cette photo d'elleavec
le chameau, jesuis heureux àl'idée qu'elle aitconnu cettepetite aventure, ellequiavait euune
éducation misérable, ellequiavait étésipauvre, petitefille.Comme jel'ai dit, ilya eu une
époque oùjen'aimais personne commej'aimais magrand-mère, peut-êtreparcequ'elle ne
racontait pasd'histoires, qu'elleétaitsimplement chaleureuse etsouriante, qu'elleétait
silencieuse etpeu exigeante quandellemelaissait joueravecsesboucles d'oreilles, quandnous
étions assissurlesmarches duperron ;et lefait qu'elle estmorte depuis quarante ansneme
rend pasmoins protecteur àson égard.
Il ya encore unephoto, unephoto d'unpetit groupe degens quisetiennent loindel'objectif,.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Explication linéaire n°9 Madame Bovary: Dans quelle mesure cette rencontre amoureuse, bien que classique, est-elle magnifiée par le regard du héros ?
- Evolution des caractéristiques du héros de roman du XVII ème siècle au XXIème siècle
- Diptyque de latin : les héros - Tite Live Ab Urbe condita liber XXI, IV
- Un critique définit le héros cornélien de cette manière : “Des héros tout d’une pièce, immobiles et raides dans leurs grandes armures, artificieusement mis aux prises avec des événements extraordinaires et déployant des vertus presque surnaturelles ou des vices non moins monstrueux”. Qu’en pensez-vous ?
- SADKO. Il est un des principaux héros de l’épopée russe — Bylines