Allemagne État de l'Europe centrale, limité au N.
Publié le 22/04/2014
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entraîna des pertes humaines considérables, la RFA opéra un redressement rapide («miracle allemand») qui la plaça
au rang de première puissance économique européenne.
L'agriculture, surtout localisée dans les bassins du Centre
(pommes de terre, céréales, betteraves à sucre), ne pouvait suffire aux besoins d'une population très urbanisée (80
%).
L'expansion industrielle allemande, née au XIXe s.
avec l'utilisation de ses énormes gisements de houille et de
ses mines de fer, n'est plus dominée par le poids de la sidérurgie.
La chimie, l'automobile et l'électromécanique sont
aujourd'hui les atouts essentiels de cette industrie (40 % de la population active).
Les industries alimentaires
(brasseries) restent importantes.
L'expansion économique, due à une organisation et à une gestion exemplaires, fut
favorisée par l'excellence et la densité des voies de communication.
La RFA n'a pas échappé à la crise qui a suivi les
deux chocs pétroliers de 1973 et 1979.
La disparition du plein-emploi a été la plus grave conséquence du marasme
des secteurs traditionnels de l'industrie: aciéries (Thyssen, Krupp), chantiers navals, machines-outils et textiles.
Les
industries de pointe (électronique, informatique), la chimie (BASF, Hoeschst) et l'automobile (Volkswagen) ont
cependant permis de maintenir une forte croissance.
Entre 1970 et 1989, le PNB a été multiplié par trois.
En 1989,
la RFA était le premier exportateur mondial (réalisant 70% de ses ventes en Europe) et le deuxième créancier.
L'économie du pays qui réussit à intégrer 8 millions de réfugiés venus des territoires annexés par l'URSS et la
Pologne, puis 3 à 4 millions d'Allemands de l'Est se trouve stimulée par l'intégration de la RDA malgré le coût
financier de la réunification.
RDA.
Histoire.
Par le traité de 1955, la RDA arriva à se dégager de l'administration
militaire soviétique.
Elle a conservé des liens étroits avec les pays de l'Est (adhésion au pacte de Varsovie, 1955;
traité d'amitié avec l'URSS, 1964).
La construction du mur de Berlin, en 1961, arrêta les départs massifs vers la
RFA, qui vidaient la RDA de ses personnels qualifiés.
Membres de l'ONU et du Comecon, elle fut la deuxième
puissance socialiste, derrière l'URSS.
Egon Krenz, dernier dirigeant du parti socialiste unifié, a succédé en 1989 à
Erich Honecker (1976-1989), à W.
Stoph (1973-1976), à W.
Ulbricht (1960-1973) et à W.
Pieck (1949-1960).
Économie.
L'agriculture est-allemande (blé, seigle, pommes de terre, betterave à sucre, cultures maraîchères,
élevage porcin), qui occupe 10 % de la population active, a besoin de renouveler son équipement mécanique et de
modifier ses méthodes culturales.
L'industrie, qui s'est développée grâce à la lignite, seule ressource minérale
abondante (bassin de Leipzig, Halle, Lusace), est dominée par la sidérurgie et la chimie (Berlin-Est, Dresde, Leipzig,
Chemnitz).
L'économie est-allemande a subi de plein fouet les effets d'une désocialisation brutale (faillites, chômage).
Mais la haute technologie, la recherche et la mécanique devraient lui permettre de retrouver un équilibre dans une
économie de marché et de libre concurrence grâce aux investissements ouest-allemands.
La réunification.
En 1989,
l'exode massif d'Allemands de l'Est vers l'autre Allemagne, à travers les territoires hongrois et tchèque, et des
manifestations sans précédent à Leipzig et à Berlin-Est provoquèrent un bouleversement majeur qui mit fin au
partage politique de l'Allemagne et de l'Europe issu de la Seconde Guerre mondiale.
Après la destitution des
dirigeants communistes, l'ouverture des frontières et la destruction du mur de Berlin*, des élections libres (mars
1990) portent au pouvoir un gouvernement de coalition, dominé par les chrétiens-démocrates.
En liaison étroite
avec le chancelier ouest-allemand H.
Kohl, ce gouvernement brûle les étapes de la réunification allemande, officielle
dès le 3 octobre 1990, et qui pose un certain nombre de problèmes économiques (chômage dans les Länder de
l'Est).
Sur le plan international, alors que l'URSS se dit prête au retrait de ses troupes de l'Allemagne de l'Est, une
conférence réunissant anciens alliés, États allemands et polonais, décide d'un traité garantissant l'intangibilité de la
frontière Oder-Neisse*.
La décision, prise en décembre 1991, de reconnaître l'indépendance de la Slovénie et de la
Croatie est le premier acte diplomatique qui consacre la totale liberté d'action de l'Allemagne réunifiée, qui doit
cependant faire face à une certaine agitation sociale en 1992..
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