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actif (1835) est à la source de armée active (Cf.

Publié le 29/04/2014

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actif (1835) est à la source de armée active (Cf. ci-dessous l'active ). Enfin, verbe actif (XVe s.), voix active sont repris en bas latin grammatical, comme l'actif (XIVe s., Thurot), « la forme verbale qui exprime l'action ». ? Une autre valeur de actif n. m., e n finances, correspond aux créances, et s'oppose à passif. C et emploi apparaît au milieu du XVIIIe s. (attesté 1762). Le dérivé ACT IVEMENT a dv. a les valeurs psychologique (1495) et grammaticale (1680) de l'adjectif. ? Deux préfixés formés sur actif se sont ajoutés à ceux qui sont formés sur activer (ci-dessous). ? ? S URACT IF, IVE a dj. e st formé en français (1853) pour « dont l'activité, l'efficacité est très grande ». S URACT IVIT É n. f . (1857) lui correspond. ? P ROACT IF, IVE a dj. e st un emprunt (1993) à l'anglais proactive (1971), formé avec pro- n on pas sur active, mais sur reactive, q ui correspond à réactif. Le mot qualifie en général ce qui anticipe les attentes, prend l'initiative (à propos d'une attitude, d'une démarche, d'une personne). ? ACT IVER v. t r. (v. 1420), qui correspond à de nombreuses formes dialectales, signifie d'abord « rendre hardi, courageux », puis (1519) « faire croître rapidement (des plantes) ». Le verbe acquiert aussi la valeur psychologique de l'adjectif (1794), puis se dit d'un processus qu'on accélère, un incendie (1845), une réaction chimique ou nucléaire (1922), en relation avec activation. S 'ACT IVER p ron. signifie familièrement (1927) « se mettre en action, commencer à agir, à travailler ». Le verbe a plusieurs dérivés didactiques : ACT IVÉ, ÉE p . p. adj., q ualifiant un atome (1928), ACT IVAT EUR n. m. (1910), « appareil qui stimule une réaction radioactive » et « substance qui augmente l'activité d'une enzyme, la croissance d'une structure embryonnaire, etc. ». ? ACT IVAT ION n. f ., « fait d'activer un processus », est employé en radioactivité (1910), en pharmacologie et en thérapeutique (1928), d'où le préfixé INACT IVAT ION n. f . (mil. XXe s.). ? ? ACT IVABLE a dj. s'emploie à propos d'une réaction qui peut être activée. ACT IVEUR n. m., mot récent (1953, dans les dictionnaires), est spécialisé en chimie (activeur d'un catalyseur). ? ? Le verbe préfixé RÉACT IVER v. t r. (1798) a donné RÉACT IVAT ION n. f . (1936). ? S URACT IVER v. t r. (mil. XXe s.) s'emploie surtout au passif et au participe passé. ? INACT IVER v . t r. (1911), qui signifie « rendre inactif (un vaccin, etc.) », est plus fréquent au participe passé INACT IVÉ, ÉE a dj. INACT IVAT ION n. f . lui correspond (1907). ? Outre activer, l'adjectif actif a servi à former ACT IVISME n. m., q ui s'est dit d'une théorie géologique (1907), avant de s'appliquer à une théorie de l'action en philosophie (F. Rauh, 1911), à nommer en politique la tendance des flamingants agissant pour leur langue (1916), et en général toute attitude d'action politique forte, voire violente, sens qui rejaillit sur certains emplois de action (Action directe). ? De là, ACT IVIST E a dj. et n. (1916, en parlant des flamingants). ? Actif a pour préfixé et antonyme INACT IF, IVE a dj., q ui se dit des personnes (1717), des remèdes sans effet (1828). Il a pour dérivé rare INACT IVEMENT a dv. (1840), inactivité étant préfixé de activité (ci-dessous). ? Pour réactif e t réactivité, voir réaction (-> réagir). RÉT ROACT IF, IVE a dj. semble dérivé (1510) du latin retroactus, d e retroagere, composé de agere. Il s'emploie couramment en droit (effet rétroactif), comme le dérivé RÉT ROACT IVEMENT adv. (1603), rétroactivité étant préfixé de activité. ? ? Par substantivation, l'adjectif actif a fourni ACT IF n. m., formé (1762) à partir de syntagmes comme dettes actives (ci-dessus), pour désigner l'ensemble de ce qu'on possède, alors opposé à passif, d'où, au figuré, mettre q qch. à l'actif de q qn, « à son compte » (fin XIXe s.). ACT IVE n. f . semble récent (in Larousse, 1948) pour désigner l'armée active, opposé à réserve. Le mot est courant dans officier, e tc. d 'active. ? ? ACT IVIT É n. f . e st emprunté (1351) au latin médiéval des grammairiens activitas, d érivé de activus. Du sens grammatical, qui n'est pas passé en français, le latin a pris une valeur didactique générale, celle de la vis agendi « force qui pousse à agir ». ? Le mot désigne la faculté d'agir chez l'homme, puis le fait d'agir (1425) et spécialement la vivacité dans l'action, le travail (1536). La locution e n activité (1787) s'applique aux personnes qui exercent effectivement leur fonction. Le mot a pour antonyme préfixé INACT IVIT É n. f . (1737) et NON-ACT IVIT É n. f . (1791), qui a disparu. ? RÉT ROACT IVIT É n. f . (1812) correspond à rétroactif (ci-dessus) et a pour composé NON-RÉT ROACT IVIT É n. f . (1875), concept de droit. ? ? Le dérivé latin actor signifie « celui qui agit, qui fait » ; il s'est parfois confondu à basse époque avec auctor (de augere, « augmenter »), d'où l'ancien français actor (1180), puis acteur (XVIe s.) appliqué à Dieu, « auteur » de l'univers (-> auteur), e t employé pour « écrivain » (1236). Le latin actor a pris deux sens spéciaux « instigateur », « agent » (d'une action) et « comédien » (Plaute), tous deux passés en français : actor, puis acteur. ? ACT EUR n. m. d ésigne aussi (1450) celui qui a fait une action ou qui y a une part active (v. 1490) ; il se dit spécialement d'un malfaiteur, en moyen français, et a pour féminin ACT RICE n. f . (av. 1630, d'Aubigné). ? Le sens juridique de « demandeur en justice », d'abord actor, puis (XVIe s., Calvin) acteur, q ui correspond à acte, a d isparu. ? Le sens moderne le plus usuel, « comédien », ne semble apparaître que dans la seconde moitié du XVIIe s. (1664, Molière), désignant ensuite la profession et prenant des valeurs figurées (1689, Mme d e Sévigné « personne qui prend part à un jeu »). ? ACT ION n. f ., d 'abord mot religieux (acciun de grâce, d éb. XIIe s.) emprunté au latin chrétien actio « fait de rendre grâce, de manifester », entre dès le XIIIe s. en concurrence avec acte, par référence au sens du latin classique actio « façon d'agir ». Le mot français a pris au latin divers sens spéciaux, dont « action en justice, procès » (1260, pris au latin), « contenu d'un récit » (XVIe s., le latin actio traduit ici le grec praxis). ? Quant au sens financier (1665 ; le mot est employé par Colbert, 1669), son explication est douteuse : il pourrait venir d'un sens apparenté à actif, « d ette active » (XVIIe s.), avec influence possible du néerlandais Aktie, les Pays-Bas exerçant un commerce important, mais ce sens n'est attesté que plus tard en néerlandais. ? Action a pour dérivé ACT IONNER v. t r. « d onner de l'activité à (qqn) » (mil. XVIe s., B. Palissy), déjà employé en droit pour « engager une action contre (qqn) » (1312), d'où ACT IONNEMENT n. m. (1491) et ACT IONNABLE a dj. (1845). ? Le sens général du verbe actionner a d onné lieu à des valeurs spéciales, « importuner » (1559) et, familièrement, « harceler » (1866), qui ont vieilli, et, dans un contexte concret, « mettre en marche, en mouvement (un appareil, une machine) » (1872), qui est très vivant. Actionner qqn se dit pour « pousser à agir » et s'actionner pour « se remuer, travailler » (1829). ? Du sens commercial d'action viennent ACT IONNAIRE n. (1675, au masculin), actionniste (1701) ayant disparu, d'où ACT IONNARIAT n. m. (1912), « qualité d'actionnaire » et (mil. XXe s.) « ensemble des actionnaires ». 1 ? ACT ION n. f ., e mployé en français de Suisse, est un emprunt à l'allemand de Suisse Aktion « vente promotionnelle, à prix réduit ». Ce sens, à côté de celui d'« opération commerciale publicitaire », est courant en français de Suisse, surtout à l'oral, mais critiqué comme germanisme. 2 ? Au sens général d'action, le mot a servi à former INACT ION n. f . (av. 1647, Vaugelas), mot usuel pour « absence d'activité », et INT ERACT ION n. f . (1876), devenu assez courant, parfois en concurrence avec synergie. RÉT ROACT ION n. f . e st formé (v. 1550) d'après le sens juridique de action, avant de réapparaître dans l'acception générale (1893, Gide) et de servir (mil. XXe s.) d'équivalent français, en sciences, à feed-back. ? ? La série de ACT UEL, ELLE a dj. vient du latin actualis, d érivé de actus q ui signifie « agissant », puis en latin scolastique « effectif » (opposé à virtuel) ; d'où l'emploi français chez Calvin en religion (péché actuel, opposé à originel). Un emploi médical de actuel « q ui produit son effet » (XVIe s. ; actual, une fois au XIIIe s.) engendre le sens moderne « qui agit », puis « qui existe au moment même » (1750), peut-être sous l'influence du dérivé actuellement. ? Le passage de « activité » à « présence temporelle » est progressif et variable ; l'emploi de actuel e st récent pour « qui est en activité » (1863), et comme substantif « ce qui est présent » (1866). ? Les deux valeurs de l'adjectif se retrouvent inégalement dans les dérivés. ACT UELLEMENT a dv. signifie d'abord « en acte » (1337) et prend ensuite la valeur temporelle qu'il a conservée (attestée 1372). ? ? ACT UALIT É n. f ., d 'abord actuauté (1253), dérivé savant de actualis, correspond à actuatio e t signifie « mise à exécution » ; ce sens, comme celui d'actualité e n philosophie médiévale (XIIIe s.), emprunté au latin médiéval actualitas (Albertus Magnus) « force agissante, opérante », a disparu, puis a été repris en philosophie au XIXe siècle. Le mot a été ranimé au début du XIXe s., alors dérivé de actuel au sens temporel, pour « état de ce qui est présent, contemporain » (1823), d'où ê tre d'actualité e t au pluriel « nouvelles, informations du jour » (1845), dans la presse puis au cinéma (1923, in T. L. F.). ? ? ACT UALISER v. t r., terme de chimie (1641) pour « réaliser », s'emploie généralement pour « rendre effectif » (1754), puis au sens temporel « rendre actuel » (1872) et « mettre à jour, corriger en mettant à jour ». ? Le verbe s'emploie aussi en linguistique pour « réaliser dans la parole, le discours (un fait du système, de la langue) », d'où ACT UALISAT EUR a dj. (1932, Ch. Bally). ACT UALISAT ION n. f . a lui aussi les deux valeurs, « réalisation » (1836) et « modernisation » (XXe s.). ? Du verbe vient aussi RÉACT UALISER v. t r. (1898). ? ACT UALISME n. m., après avoir servi à nommer une théorie géologique (1898), s'applique à toute doctrine qui se place au point de vue du présent (1911) ; de là ACT UALIST E n. (1907). ? ? D'actuel procède INACT UEL, ELLE a dj. (in Larousse, 1931), assez courant, et d'actualité INACT UALIT É n. f . (1927, Gide), didactique. ? ACT UAIRE n. m. e st un emprunt (1749) au latin actuarius, d érivé de acta au sens juridique, pour désigner en histoire un secrétaire dans la Rome antique. ? Le mot avait déjà été formé en moyen français (1327) comme adjectif dérivé de acte, d 'après le latin actuarius, au sens de « qui concerne les acta, les actes » ; cette acception est sortie d'usage. Le substantif a été repris (1872) à l'anglais actuary, lui-même emprunt du XVIe s. (1553) au latin, au sens de « spécialiste du calcul des assurances » : l'Institut des actuaires, créé en 1890, a été nommé d'après l'anglais Institute of actuaries. ? De là, ACT UARIEL, ELLE a dj. (1908) et ACT UARIAT n. m. (1948, dans les dictionnaires généraux).

« (1 907), a v an t d e s 'a p pliq uer à u n e th éo rie d e l 'a cti o n e n p hilo so phie ( F .

R au h, 1 911), à n om mer e n politi q ue l a te n dan ce d es f la m in gan ts a g is sa n t p our l e ur l a n gue ( 1 916), e t e n g én éra l to ute a tti tu d e d'a cti o n p oliti q ue f o rte , v oir e v io le n te , s e n s q ui r e ja illit s u r c e rta in s e m plo is d e acti o n ( A cti o n dir e cte ). ◆ D e l à , AC TIV IS T E adj.

e t n . ( 1 916, e n p arla n t d es f la m in gan ts ). ◈ Acti f a p our p ré fix é e t a n to n ym e IN AC TIF , IV E adj.

, q ui s e d it d es p ers o n nes ( 1 717), d es r e m èd es sa n s e ffe t ( 1 828).

I l a p our d ériv é r a re IN AC TIV EM ENT adv. ( 1 840), in acti v ité é ta n t p ré fix é d e acti v ité (c i- d esso us). ■ P our ré acti f e t ré acti v ité , v oir ré acti o n ( → r é ag ir ). ■ R ÉT RO AC TIF , IV E adj. s e m ble d ériv é ( 1 510) d u l a ti n re tr o actu s, d e re tr o ag ere , c o m posé d e ag ere . I l s 'e m plo ie c o ura m men t e n d ro it (e ffe t r é tr o acti f ), c o m me l e d ériv é RÉT RO AC TIV EM ENT adv. ( 1 603), ré tr o acti v ité é ta n t p ré fix é d e acti v ité . ◈ Par s u bsta n ti v ati o n , l 'a d je cti f acti f a f o urn i AC TIF n.

m ., f o rm é ( 1 762) à p arti r d e s y n ta g m es c o m me dette s a cti v es ( c i- d essu s), p our d ésig ner l 'e n se m ble d e c e q u'o n p ossè d e, a lo rs o pposé à passif , d'o ù, a u f ig uré , mettr e qqch. à l 'a cti f d e qqn, « à s o n c o m pte » ( fin XIX e s .) . ■ A CTIV E n.

f . s e m ble r é ce n t ( in L aro usse , 1 948) p our d ésig ner l 'a rm ée a cti v e, o pposé à ré se rv e. Le m ot e st c o ura n t d an s offic ie r, e tc .

d'a cti v e. ◈ A CTIV IT É n.

f . e st e m pru n té ( 1 351) a u l a ti n m éd ié v al d es g ra m mair ie n s acti v ita s, d ériv é d e acti v us. Du s e n s g ra m mati c al, q ui n 'e st p as p assé e n f ra n çais , l e l a ti n a p ris u n e v ale ur d id acti q ue g én éra le , ce lle d e l a vis a g en di « f o rc e q ui p ousse à a g ir » .

◆ L e m ot d ésig ne l a f a cu lté d 'a g ir c he z l'h o m me, p uis l e f a it d 'a g ir ( 1 425) e t s p écia le m en t l a v iv acité d an s l 'a cti o n , l e tr a v ail ( 1 536).

L a lo cu ti o n en a cti v ité ( 1 787) s 'a p pliq ue a u x p ers o n nes q ui e xerc e n t e ffe cti v em en t l e ur f o n cti o n . ■ L e m ot a p our a n to n ym e p ré fix é IN AC TIV IT É n.

f . ( 1 737) e t NO N - AC TIV IT É n.

f . ( 1 791), q ui a dis p aru . ■ R ÉT RO AC TIV IT É n.

f . ( 1 812) c o rre sp on d à ré tr o acti f ( c i- d essu s) e t a p our c o m posé NO N - RÉT RO AC TIV IT É n.

f . ( 1 875), c o n ce pt d e d ro it. ◈ Le d ériv é l a ti n acto r s ig nif ie « c e lu i q ui a g it, q ui f a it » ; i l s 'e st p arfo is c o n fo n du à b asse é p oq ue av ec au cto r ( d e au g ere , « a u g m en te r » ), d 'o ù l 'a n cie n f ra n çais acto r ( 1 180), p uis acte ur ( XV I e s .) ap pliq ué à D ie u, « a u te ur » d e l 'u n iv ers (→ a u te ur), e t e m plo yé p our « é criv ain » ( 1 236).

L e l a ti n acto r a p ris d eux s e n s s p écia u x « i n sti g ate ur » , « a g en t » ( d 'u n e a cti o n ) e t « c o m éd ie n » ( P la u te ), to us d eux p assé s e n f ra n çais : acto r, p uis acte ur. ■ A CTEU R n.

m . d ésig ne a u ssi ( 1 450) c e lu i q ui a f a it u n e a cti o n o u q ui y a u n e p art a cti v e. »

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