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ACCOUCHER, verbe transitif.

Publié le 30/09/2015

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ACCOUCHER, verbe transitif.  

I.—  Au propre. 

A.—  Emploi transitif indirect.  [Le sujet désigne une femme]  Accoucher de. Donner naissance à (un enfant) : 

Ø 1.... toutes les fois que, dans les naissances annuelles, le nombre des filles est notablement plus grand que celui des garçons, la surabondance des femelles est toujours due à des circonstances débilitantes; ce qui pourrait bien nous indiquer aussi l\\'origine des plaisanteries qu\\'on a faites de tout temps au mari dont la femme accouche d\\'une fille.

JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante,  1825, page 73. 

Ø 2. La soeur de Marcel, après une grossesse des plus inquiétantes, nous a tous alarmés l\\'an passé en accouchant avant terme (et presque sans souffrances) d\\'un enfant presque sans vie... à présent, la mère et l\\'enfant vont très bien.

ANDRÉ GIDE, P. VALÉRY, Correspondance, lettre de André Gide à Paul Valéry, juillet 1903, page 399. 

—  Populaire : 

Ø 3. Et fut bien contente, la bounne mère, d\\'avoir fait n\\'un beau fiston si dégourdi! Ah, ah, ah!... N\\'était point coumme ec\\'te femme ed\\' Maillé-la-Croix, qui accouchit d\\'un garçon et fut si dépitée d\\'à cause qu\\'ell\\' pensait mett\\' bas un\\' fille, qu\\'ell\\' s\\'a mis à pleurnichailler, criant : —  « N\\'en veux point, ma mère : Ar\\'mettez-le vite! ar\\'mettez-le! » Ah, ah, ah!...

ROGER MARTIN DU GARD, La Gonfle,  1928, III, 1, page 1223. 

—  Emploi absolu : 

Ø 4. Comment se conduisent-elles pendant leur grossesse? Accouchent-elles aisément ou difficilement? Ont-elles besoin de secours pour cette opération? Lient-elles le cordon ombilical? Cette opération se fait-elle avant ou après la sortie du placenta? Emmaillottent-elles leurs enfans...

Voyage de la Pérouse autour du monde (MILET DE MUREAU)  tome 1, 1797, page 183. 

Ø 5. La princesse avait cru, d\\'abord, son ignorance simulée. Mais, par des adresses de femme, la tâtant de questions délicates, imprévues, elle avait été étonnée de ses réponses naïves. Elle ne croyait pas, comme Agnès, qu\\'on accouchât par l\\'oreille, mais par le déchirement d\\'une partie qui lui semblait propre à cela, le nombril. Le princesse en rit beaucoup.

JULES MICHELET, Journal, Appendices, 1849-1860, page 578. 

Ø 6. On écrit comme on accouche; on ne peut pas s\\'empêcher de faire l\\'effort suprême.

SIMONE WEIL, La Pesanteur et la grâce,  1943, page 121. 

Remarque : 1. La langue moderne forme habituellement le passé avec l\\'auxiliaire avoir : \\\" Il y a maintenant trois mois que j\\'ai accouché de mon dernier enfant.. \\\" (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, L\\'Inutile beauté, 1890, page 1147).  Au XIXe.  siècle, l\\'auxiliaire être est plus fréquent; en 1810 l\\'emploi de avoir était considéré comme fautif par les puristes :

exe7. Accoucher. Mettre un enfant au monde : Cette femme a accouché dites, cette femme est accouchée. Le chirurgien accouche, la femme est accouchée. Dans le premier cas, le verbe est actif; dans le second, il est neutre, c\\'est-à-dire, sans régime.

E. MOLARD, Le Mauvais langage corrigé, 1810, page 7.

L\\'auxiliaire être se rencontre au XXe.  siècle, mais est considéré comme littéraire :  « Mon cher Jean, Cécile \\\" Mon cher Jean, Cécile est accouchée hier d\\'une fille... » (\\\" (R. MARTIN DU GARD, Jean Barois, 1913, page 306).  On peut penser en outre qu\\'entre avoir et être il y a une nuance d\\'aspect, le premier exprimant plutôt l\\'événement comme tel, le second ajoutant une nuance d\\'achèvement et d\\'état résultant de l\\'événement achevé. 

Remarque : 2.  Syntagmes fréquents : a) accoucher d\\'un garçon, d\\'une fille (exemple 1); - de son premier enfant (ROMAIN ROLLAND, Beethoven, Les Grandes époques créatrices, tome 2, 1903, page 570); - d\\'un enfant mort (H. QUEFFELEC, Le Recteur de l\\'île de Sein, 1944, page 38); - de trois jumeaux (G. APOLLINAIRE, Les Mamelles de Tirésias, 1918, II, 7, page 909); b) - difficilement; - facilement; - à terme; - avant terme; - sans douleurs (JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 264); nouvellement accouchée; heureusement accouchée; c) - au forceps. L\\'expression plaisante accoucher par l\\'oreille (exemple 5) est une allusion à une réplique d\\'Arnolphe dans l\\'École des femmes (MOLIÈRE, [1662] , Paris, Hachette, 1910, I, 1, page 170). 

B.—  Emploi transitif direct.  [Le sujet désigne un médecin ou un vétérinaire; l\\'objet désigne une femme ou une femelle]  Aider (une femme) à mettre un enfant au monde; aider (un animal) à mettre bas : 

Ø 8. Malgré leurs croyances opposées, ils s\\'entendaient parfois sur l\\'infirmité humaine. Tous deux étaient dans les mêmes secrets : si le prêtre recevait la confession de ces dames, le docteur, depuis trente ans, accouchait les mères et soignait les filles.

ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille,  1882, page 362. 

Ø 9. Mais ceci n\\'est qu\\'une des faces de ce brave homme. Une autre c\\'est l\\'amour de ses bêtes. Quand une truie va mettre bas, il sollicite la permission de passer la nuit auprès d\\'elle, il l\\'accouche, la soigne comme son enfant, pleure lorsqu\\'on vend les gorets ou qu\\'on expédie ses cochons à l\\'abattoir. Aussi ce que tous ces animaux l\\'adorent!

GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 2, 1895, page 155. 

Ø 10. Pendant ce temps, le vétérinaire a accouché la Nioule.

ROGER MARTIN DU GARD, La Gonfle,  1928, II, 2, page 1229. 

II.—  Au figuré.  Produire. 

A.—  Emploi transitif indirect. 

1. Emplois métaphoriques plaisants.  [Le sujet désigne une chose] :

Ø 11.... la berline accoucha 1) d\\'un milord gros, court, enluminé et ventru; 2) de deux miss, longues, pâles et rousses; 3) d\\'une milady paraissant entre le premier et le second degré de la consomption.

JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante,  1825, page 363. 

Ø 12. Avant d\\'entrer, ils examinèrent l\\'habitation. Une grande construction carrée et neuve, très haute, semblait avoir accouché, comme la montagne de la fable, d\\'une toute petite maison blanche blottie à son pied.

GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Les Dimanches d\\'un Bourgeois de Paris, 1880, page 45. 

Ø 13.... plusieurs centaines d\\'habitants se mettaient à grimper sur les hauteurs pour apercevoir de loin le désert et l\\'explosion qui devait avoir lieu le 16 à quatre heures du matin. À cinq heures, rien ne s\\'étant produit, découragés, persuadés que la montagne avait accouché d\\'une souris, les habitants de Y redescendaient vers la ville. Quelques minutes plus tard, le ciel s\\'embrasait. Ils avaient manqué le spectacle...

BERTRAND GOLDSCHMIDT, L\\'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques,  1962, page 45. 

Remarque : Dans les exemples 12, 13, la montagne qui accouche d\\'une souris est une allusion littéraire à une fable de La Fontaine (La Montagne qui accouche, 1. V, [1668] , Paris, Hachette, 1883, page 397) ou à un vers de Boileau (Art poétique, chant III, [1674] , Paris, Gallimard, 1966, page 175) d\\'après l\\'Art poétique d\\'Horace (Ad Pis., 139). 

2. [Le sujet désigne une personne, l\\'objet une production de l\\'esprit considérée par rapport au travail pénible nécessaire à son élaboration]  Créer : 

Ø 14. Penser, rêver, concevoir de belles oeuvres est une occupation délicieuse. (...). Celui qui peut dessiner son plan par la parole passe déjà pour un homme extraordinaire. Cette faculté, tous les artistes et les écrivains la possèdent. Mais produire! Mais accoucher! Mais élever laborieusement l\\'enfant, le coucher gorgé de lait tous les soirs, l\\'embrasser tous les matins avec le coeur inépuisé de la mère, le lécher sale, le vêtir cent fois des plus belles jaquettes qu\\'il déchire incessamment.

HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette,  1847, page 196. 

Ø 17. Un mot de Mme.  de Beaulaincourt à Mlle.  de Montijo, poussée dans ses derniers retranchements par l\\'empereur, quelque temps avant de devenir impératrice, et venant la consulter sur ce qu\\'elle devait faire. La femme sans préjugés, après avoir réfléchi quelque temps, accouchait de cet axiome : « Mieux vaut un remords qu\\'un regret ».

EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal,  janvier 1891, page 15. 

Remarque : Exemple de syntagmes : accoucher d\\'un livre (ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 679); - du modeste petit traité de « vie naturelle » (HENRI DE MONTHERLANT, Pitié pour les femmes, 1936, page 1084). 

B.—  Emploi transitif direct.  [Le sujet désigne une personne ou une collectivité humaine, l\\'objet désigne l\\'esprit ou une collectivité humaine] :

Ø 16. C\\'est ainsi que les bons maîtres, imitant la sage nature, nous conduisent, par degrés, de l\\'ombre à la lumière, et accoutument insensiblement nos faibles yeux à fixer la vérité. C\\'est ainsi que Socrate, accouchant les esprits, crut à la préexistence de ce germe intellectuel que la puissance de son art faisait éclore.

MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, De l\\'Influence de l\\'habitude sur la faculté de penser,  1803, page 184. 

Ø 17. Versailles avait le devoir d\\'accoucher elle aussi les nations dont l\\'Europe était maintenant enceinte et qui se développaient sans profit en son centre.

JEAN GIRAUDOUX, Bella,  1926, page 8. 

Ø 18. La Russie est, à cette époque, une nation adolescente accouchée au forceps, depuis un siècle à peine, par un tsar encore assez naïf pour couper lui-même les têtes des révoltés.

ALBERT CAMUS, L\\'Homme révolté,  1951, page 187. 

Remarque : L\\'expression accoucher les esprits est un souvenir littéraire (c\\'est la méthode d\\'enseignement de Socrate, La Maïeutique, confer PLATON, Théètète, 161e. ); elle est répétée de nombreuses fois avec la variante accoucher les âmes (JEAN-PAUL SARTRE, La Nausée, 1938, page 115). 

—  Absolument, familier.  [Le sujet désigne une personne]  Parler (en faisant effort pour vaincre les obstacles qui s\\'opposaient à l\\'expression spontanée) : 

Ø 19. Parle, parle, tu as la parole, à la fin tu accoucheras.

FRANÇOIS VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté, jusqu\\'en 1827, tome 4, 1828-1829, page 249. 

Ø 20. —  Eh! bien, quoi donc? Ça ne te va pas? demanda Sandoz qui le guettait.

—  Si, si, oh! très bien peint... Seulement...

—  Allons, accouche. Qu\\'est-ce qui te chiffonne?

—  Seulement, c\\'est ce monsieur, tout habillé, là, au milieu de ces femmes nues... On n\\'a jamais vu ça.

ÉMILE ZOLA, L\\'Œuvre,  1886, page 48. 

Ø 21. —  Allons, petite frappe! Accouche. Dis-moi ce qui ne va pas. (...).

Il répéta sans conviction :

—  Tout va bien. —  Je vois, dit-elle. Tu as quelque chose à me dire mais tu veux que je te fasse accoucher.

Il sourit et mit sa tête dans le creux de l\\'aisselle de Lola. Il respira et dit :

—  Tu sens bon.

Elle haussa les épaules :

—  Alors? Tu causes ou tu ne causes pas?

JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l\\'âme,  1949, page 177. 

Remarque : Cet emploi est fréquent notamment à l\\'impératif pour inciter un interlocuteur à dire ce qu\\'il voudrait cacher. 

 

 

 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 562. Fréquence relative littéraire : XIXe.  siècle : a) 797, b) 944; XXe.  siècle : a) 1052, b) 569. 

ACCOUCHEUR, -EUSE, substantif et adjectif.  

I.—  MEDECINE.  

A.—  Accoucheur, 

1. substantif masculin.  Médecin, spécialiste ou non, présidant habituellement ou occasionnellement à des accouchements : 

Ø 1.... pareillement l'enfant ne saurait rester loin de sa mère; s'il ne la voit plus auprès de lui, il pleure, il s'agite; lui est-elle rendue, il est tranquille, ses mains encore faibles cherchent à s'étendre vers elle, son sourire enfantin décèle sa joie, et cette joie retentit dans le coeur de sa mère. Nous le demandons maintenant, malgré l'appareil fastueux des accoucheurs, des gardes, des nourrices, des gouvernantes, lequel, du fils d'un prince ou de cet enfant sauvage, lequel des deux est abandonné en naissant?

PIERRE-AMBROISE-FRANÇOIS CHODERLOS DE LACLOS, De l'Éducation des Femmes,  1803, page 433. 

Ø 2. Interrogé sur le nombre d'enfants qu'il a supprimés ainsi au cours de sa carrière, il a répondu environ 70. Il arrive, malheureusement, que des monstres sont épargnés, mais cela ne se produit guère que dans les campagnes où d'ignorants carabins sont appelés à remplir l'office d'accoucheurs auprès des paysannes. Il ajoute que pas un accoucheur ne consentirait à dénoncer un collègue.

JULIEN GREEN, Journal,  1936, page 72. 

Remarque : Accoucheur a pour terme classificateur médecin, chirurgien. Il est associé aux noms désignant des personnes présentes à l'accouchement : gardes, nourrices (exemple 1).  Syntagme : chirurgien-accoucheur (VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la chaussée d'Antin, tome 3, 1813, page 175). 

2. Substantif et adjectif,  ZOOLOGIE.  Espèce de crapaud appelé également alyte* : 

Ø 3. L'on connaît les soins du mâle du Crapaud accoucheur pour la ponte de ses femelles. Au cours de l'amplexus, il accouche véritablement celles-ci en comprimant énergiquement leurs flancs, provoquant ainsi une expulsion brusque et sonore des chapelets d'oeufs.

JEAN GUIBÉ, Les Batraciens,  1965, page 72 (Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT) Supplément. ). 

B.—  Accoucheuse, substantif féminin.  Femme qui habituellement aide à accoucher : 

Ø 4. Une fois l'ordonnance indéfiniment suspendue, nous plaisanterons alors notre victime sur ses prétentions aristocratiques, nous parlerons de sa mère accoucheuse, de son père apothicaire. Lucien n'a qu'un courage d'épiderme, il succombera, nous le renverrons d'où il vient.

HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues,  1843, page 505. 

Ø 5. La bouche ouverte, elle crie; la couverture s'affaisse en rond entre ses genoux levés. La Bailleul, l'accoucheuse, est penchée vers le lit. Et tout à coup, dans la maison, il y a cette voix inconnue, cette plainte grêle et déjà vigoureuse. « Il a bonne voix, dit la mère Bailleul. C'est un beau gars. »

MAURICE GENEVOIX, Raboliot,  1925, page 228. 

Remarque : Accoucheuse est associé à nourrice, à ensevelisseuse; contrairement à accoucheur, il désigne une personne ayant une expérience pratique, sans avoir nécessairement une qualification officielle à la différence de la sage-femme qui est aujourd'hui une infirmière diplômée. 

II.—  Au figuré.  [Généralement avec un complément introduit par de]  Celui qui (ou, par analogie, ce qui) aide quelqu'un à connaître ou à expliciter son savoir ou ses facultés inconscientes : 

Ø 6.... mais les petites âmes valent les grandes, et on peut sous la forme d'un amusement rendre les mêmes services que sous la forme d'un enseignement. Ainsi ne rougissons pas trop de ce métier de nourrice. Socrate ne se disait-il pas un accoucheur d'esprit? Et un plus grand que lui ne disait-il pas : laissez venir à moi les petits enfants?

HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime,  18 janvier 1866, page 75. 

Ø 7. Ah! Marre aussi de toi, de ton petit air tranquille de Monsieur Je-sais-tout, de tes éternelles questions à la Socrate-accoucheur-de-fausses-couches...

ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, avertissement, 1945, page 93. 

Ø 8. Quel que soit son argument ou sa thèse, la politique est avant tout une excellente accoucheuse de vocations fortes, une révélatrice de destins. De là vient sans doute qu'elle rassemble de véritables élites dans le domaine qui est le sien, celui de l'affirmation de soi par le risque...

RAYMOND ABELLIO, Heureux les pacifiques,  1946, page 95. 

Remarque : L'expression un accoucheur d'esprits (confer exemple 6) en référence à la maïeutique de Socrate, désigne un maître appelé aussi accoucheur des intelligences (M. Blondel, L'Action, 1893, page 244) ou encore accoucheur des âmes (Charles du Bos, Journal, janvier 1927, page 142). Accoucheuse (confer 8) est formé d'après le masculin et n'a qu'exceptionnellement une nuance péjorative. 

—  Vieux, argot mondain : 

Ø 9. Accoucheur. Confesseur naturel d'une femme. Voyez médecin.

ANTOINE-FABIO STICOTTI, Dictionnaire des gens du monde,  1818. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 61. 

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