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accord - Définition.

Publié le 18/10/2013

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accord - Définition. n.m., union, entente. 1. DROIT : terme générique désignant la rencontre de deux volontés. L'accord permet d'atteindre un arrangement, de conclure une convention, un traité ou tout autre contrat et, plus généralement, de nouer une relation juridique nouvelle à deux ou plusieurs partenaires. L'accord peut ne pas prendre une forme particulière, chaque partie pouvant accepter la seule parole de l'autre. C'est la forme traditionnelle de l'accord dans la plupart des civilisations orientales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats avant-contrat avenant conciliation concordat contrat convention collective partenariat 2. GRAMMAIRE : phénomène de contagion syntaxique qui confère à un élément de l'énoncé la ou les catégorie(s) d'un autre élément. L'accord présente, selon les langues, des extensions diverses. En français, il concerne trois catégories : le genre, le nombre et la personne. Ainsi, dans « les grandes élèves travaillent «, l'adjectif « grandes « s'accorde en genre et en nombre avec le nom « élèves «, le verbe « travaillent « s'accorde en personne et en nombre avec le sujet ; dans « les fautes qu'ils ont faites «, le participe s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet antéposé. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats genre - 2.GRAMMAIRE nombre - 2.LINGUISTIQUE personne - 2.GRAMMAIRE syllepse 3. MUSIQUE : émission simultanée d'au moins trois sons (deux sons entendus ensemble ne constituent pas un accord, mais un intervalle harmonique). L'étude de la nature, de la fonction et des enchaînements des différents accords, ainsi que de leur utilisation dans la composition, s'appelle l'harmonie. Dans la théorie occidentale classique du système tonal, la note qui sert de base à l'accord, constitué de tierces superposées, se nomme « fondamentale «. Lorsque cette note reste placée à la basse, on dit de l'accord qu'il est à l'état fondamental. Dans le cas contraire, il est à l'état de renversement. Un accord de trois sons a deux renversements, un accord de quatre sons, trois renversements, etc. On distingue généralement les accords classés (la plupart d'entre eux, et les plus utilisés) et les accords non classés (par exemple l'accord de quinte augmentée et l'accord de septième majeure). D'autre part, parmi les accords classés, on sépare habituellement les accords consonants (accords parfaits majeurs et mineurs) et les accords dissonants (accords de 7e , 9e , 11e , 13 e et autres). Voir aussi harmonie. Selon l'harmonie traditionnelle des grands théoriciens du XIXe siècle, l'accord devait toujours pouvoir être reconstitué à l'état de tierces superposées. Si tel n'était pas le cas, on préférait parler d'agrégat, terme qui désigne un ensemble de sons dont les notes, les dispositions et les enchaînements sont totalement libres, alors que l'accord est soumis, à l'intérieur du système tonal, à certaines règles très précises concernant sa fonction et ses résolutions. Toutefois, avec l'apparition, au début du XXe siècle, de l'atonalité, ces règles disparurent complètement, l'accord n'ayant plus de fonction tonale, ni d'obligation d'enchaînements. Debussy fut l'un des premiers à considérer l'accord comme une sonorité et une couleur en soi. L'accord des instruments consiste à ajuster la hauteur des sons émis par un instrument par rapport à une hauteur de référence qui est le la du diapason. Il existe plusieurs systèmes d'accords dont les principaux sont : le système pythagoricien, qui procède par cycles de quintes ascendantes et descendantes ; le système « naturel «, fondé sur l'équivalence des octaves ; les différents systèmes de tempérament, égaux ou inégaux. À de rares exceptions près, la musique occidentale adopte le tempérament égal établi par Werckmeister en 1691, qui divise l'octave en douze demi-tons égaux. La musique afro-américaine a adopté le chiffrage américain des accords (par exemple C7 pour do septième) et leur présentation quadrillée sous forme de « grille « qui montre la progression harmonique du thème servant de base à l'improvisation. Dans le jazz moderne, des accords de passage intermédiaires enrichissent cet enchaînement.

« s'appelle l'harmonie.

Dans la théorie occidentale classique du système tonal, la note qui sert de base à l'accord, constitué de tierces superposées, se nomme « fondamentale ». Lorsque cette note reste placée à la basse, on dit de l'accord qu'il est à l'état fondamental. Dans le cas contraire, il est à l'état de renversement.

Un accord de trois sons a deux renversements, un accord de quatre sons, trois renversements, etc.

On distingue généralement les accords classés (la plupart d'entre eux, et les plus utilisés) et les accords non classés (par exemple l'accord de quinte augmentée et l'accord de septième majeure). D'autre part, parmi les accords classés, on sépare habituellement les accords consonants (accords parfaits majeurs et mineurs) et les accords dissonants (accords de 7 e, 9 e, 11 e, 13 e et autres).

Voir aussi harmonie . Selon l'harmonie traditionnelle des grands théoriciens du XIX e siècle, l'accord devait toujours pouvoir être reconstitué à l'état de tierces superposées.

Si tel n'était pas le cas, on préférait parler d'agrégat, terme qui désigne un ensemble de sons dont les notes, les dispositions et les enchaînements sont totalement libres, alors que l'accord est soumis, à l'intérieur du système tonal, à certaines règles très précises concernant sa fonction et ses résolutions.

Toutefois, avec l'apparition, au début du XX e siècle, de l'atonalité, ces règles disparurent complètement, l'accord n'ayant plus de fonction tonale, ni d'obligation d'enchaînements.

Debussy fut l'un des premiers à considérer l'accord comme une sonorité et une couleur en soi. L'accord des instruments consiste à ajuster la hauteur des sons émis par un instrument par rapport à une hauteur de référence qui est le la du diapason.

Il existe plusieurs systèmes d'accords dont les principaux sont : le système pythagoricien, qui procède par cycles de quintes ascendantes et descendantes ; le système « naturel », fondé sur l'équivalence des octaves ; les différents systèmes de tempérament, égaux ou inégaux.

À de rares exceptions près, la musique occidentale adopte le tempérament égal établi par Werckmeister en 1691, qui divise l'octave en douze demi-tons égaux. La musique afro-américaine a adopté le chiffrage américain des accords (par exemple C7 pour do septième) et leur présentation quadrillée sous forme de « grille » qui montre la progression harmonique du thème servant de base à l'improvisation.

Dans le jazz moderne, des accords de passage intermédiaires enrichissent cet enchaînement.. »

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