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ACCEPTER, verbe transitif.

Publié le 29/09/2015

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ACCEPTEUR, substantif masculin.  

Dispositif ou personne qui accepte. 

—  ÉLECTRONIQUE.  \" Nom donné dans les semi-conducteurs aux centres \" P \". Ce sont des impuretés qui créent un vide (ou un trou) dans le réseau électronique du cristal, vide qui peut être comblé par un électron pris sur un atome voisin. Cet atome est à son tour obligé de chercher un autre électron pour essayer de rétablir son équilibre électrique. Cette sorte d'aspiration électronique donne une apparence positive à ces centres. \" (Terminologie de l'exploitation électronique des informations 1963-64) : 

Ø 1. En somme, on serait loin de la décomposition photochimique de l'haloïde et le sulfure d'argent jouerait le rôle « d'accepteur ».

Le Journal de physique et le radium.  1928, page 452. 

Ø 2. Il envisage (...) les ions métalliques centraux comme des accepteurs d'électrons...

Le Journal de physique et le radium.  1934, page 314. 

—  DROIT COMMERCIAL.  \" Celui qui a accepté une lettre de change. \" (Dictionnaire de droit de A. Perraud-Charmantier (RAYMOND BARRAINE) 1967). 

 

 

 

 

ACCEPTER, verbe transitif.  

Donner son consentement ou son assentiment à ce qui est offert, à ce qui arrive; agréer quelqu'un. 

I.—  [L'objet est un nom ou un pronom] 

A.—  [Le complément désigne un inanimé concret ou une personne]  Agréer quelqu'un ou quelque chose Accepter un cadeau. 

1. [Le complément désigne un inanimé concret]  Agréer quelque chose : 

Ø 1. Mehring, pour épargner aux abeilles l'élaboration de la cire et la construction de magasins qui leur coûtent beaucoup de miel et le meilleur de leur temps, a l'idée de leur offrir des rayons de cire mécaniquement gaufrés, qu'elles acceptent aussitôt et approprient à leurs besoins.

MAURICE MAETERLINCK, La Vie des abeilles,  1901, page 10. 

Ø 2. La famille sauvage contemplait à présent le petit orné de cette grande chose en cotonnade verte... Il n'y avait plus rien à faire puisque le mouchoir venait d'entrer dans la famille. Il n'y avait plus qu'à l'accepter, le prendre et s'en aller.

LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit,  1932, page 174. 

—  Spécialement.  DROIT.  Accepter une donation (confer Dictionnaire de l'Académie Française 1798, 1835, 1878, 1932); accepter une tutelle (Dictionnaire de l'Académie Française) : 

Ø 3. 461. Le tuteur ne pourra accepter ni répudier une succession échue au mineur, sans une autorisation préalable du conseil de famille. L'acceptation n'aura lieu que sous bénéfice d'inventaire.

Code civil des Français (ou Code Napoléon)  1804, page 85. 

Ø 4. —  1453. Après la dissolution de la communauté, la femme ou ses héritiers et ayant-cause ont la faculté de l'accepter ou d'y renoncer : toute convention contraire est nulle.

Code civil des Français (ou Code Napoléon)  1804 page 267. 

—  FINANCES.  

·    Accepter une lettre de change. \" Prendre l'engagement de la payer à l'échéance, en mettant son nom au bas ou au travers du corps de l'écriture, avec le mot Accepté. \" (Dictionnaire de l'Académie Française). 

·    Accepter en à-compte : 

Ø 5. —  Mon cher Monsieur le Ministre, je vous jure que je suis sans un sou. Peut-être ai-je sur moi un billet de cinquante drachmes : seriez-vous assez clément pour l'accepter en à-compte? 

—  C'est deux cents drachmes à donner, Préfet très-précieux, ou un coup de pied à recevoir.

EDMOND ABOUT, La Grèce contemporaine,  1854, page 225. 

2. [Le complément désigne une personne]  Accepter pour, accepter comme. Agréer quelqu'un : 

Ø 6. —  Ah, dit-elle vivement, Charles, je ne crois pas vous avoir fait la promesse de vous accepter pour mari, mais l'eussé-je promis, vous ne devriez plus y compter;...

HONORÉ DE BALZAC, Annette et le criminel, tome 1, 1824, page 181. 

Ø 7.... tandis qu'Edward suivait partout Magdeleine, dans les bals, dans les assemblées, au spectacle, M. Müller ne cessait de faire son éloge et de supplier Magdeleine de l'accepter pour époux.

ALPHONSE KARR, Sous les tilleuls,  1832, page 124. 

Ø 8.... Monsieur George est riche, et peut prétendre à se faire partout accepter comme gendre.

FRANÇOIS PONSARD, L'Honneur et l'argent,  1853, II, 3, page 32. 

Ø 9. Puis Cécile se rappela le temps de la pâquellerie, quand le jeune homme gémissait : « Je comprends mieux votre génie que vous ne le comprenez vous-même... Acceptez-moi, aimez-moi, et je deviendrai un grand poète. »

GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Cécile parmi nous, 1938, page 232. 

—  Au passif. Être accepté (confer accepté, participe passé). 

—  Spécialement.   DROIT.   vieux. Accepter à juge. \" Cette locution était usitée, particulièrement en Artois pour exprimer la soumission des parties en litige à un tribunal qu'elles désignaient. \" (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). 

3. Expressions et locutions : 

—  Accepter le combat. Consentir à le livrer : 

Ø 10.... j'intervenais avant que vous ayez pu battre en retraite et vous obligeais à accepter le combat.

FRANÇOIS MAURIAC, Le Noeud de vipères,  1932, page 115. 

—  Accepter le défi. Le relever, en s'engageant à remplir les conditions posées par l'adversaire : 

Ø 11. Hamilcar acceptait leur défi. On se rencontrerait le lendemain, au soleil levant, dans la plaine de Rhadès.

GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, tome 2, 1863, page 147. 

—  Accepter une nomination, une place, un poste. L'agréer : 

Ø 12. Une commission s'est formée pour cela, la commission, par son président, membre du parlement d'Italie, m'a fait savoir qu'elle m'avait inscrit sur la liste de ses membres et m'a prié d'accepter cette nomination. J'ai consenti.

VICTOR HUGO, Correspondance,  19 mars 1865, page 487. 

Ø 13. Eh bien, je dis qu'il doit absolument accepter la place d'inspecteur. Ce n'est pas ton avis, Quenu?

ÉMILE ZOLA, Le Ventre de Paris,  1873, page 671. 

Ø 14. Je m'attendais qu'il se décidât à me questionner sur ce qu'avait été ma vie depuis le jour où, sur le refus d'accepter le poste de vicaire général qu'il m'offrait après m'avoir ordonné prêtre et s'être confessé d'une faute dont je n'avais pas cru pouvoir l'absoudre, il m'avait laissé seul dans son cabinet de l'évêché, seul et marqué d'un sceau indélébile...

ANDRÉ BILLY, Introïbo,  1939, page 182. 

Remarque : Dans cet emploi la construction absolue est fréquent. 

B.—  Domaine intellectuel [Le verbe est suivi d'un complément désignant un inanimé abstrait, relevant souvent du vocabulaire de la logique, ou est employé absolument (confer exemple 16, 18)] : 

Ø 15. Un seul résiste qu'on ne peut pas démolir, un aventurier, si on veut, un casse-cou, un gendarme du vagabond, une espèce de désespéré magnanime. Il n'y a que lui pour dire qu'il ne faut jamais se rendre, jamais accepter de conditions, même honorables, eût-on sur la gorge mille couteaux,...

LÉON BLOY, Journal, avant-propos, 1900, page 219. 

Ø 16. J'accepte, je reçois par avance votre décision souveraine. Mais le prodige est encore dans les yeux qui l'ont vu, dans les mains qui l'ont touché... Oui.

GEORGES BERNANOS, Sous le soleil de Satan,  1926, page 269. 

Ø 17. Les engagements internationaux sont défiés ou mis en échec, si les puissances qui les ont souscrits ne sont pas résolues à aller jusqu'au bout... D'accord. Mais aller jusqu'au bout, c'est accepter le risque d'aller jusqu'à la guerre. Il faut donc accepter l'éventualité de la guerre pour sauver la paix.

JEAN GUÉHENNO, Journal d'une révolution, été 1937, page 261. 

Ø 18. YSÉ. —  Tu n'es pas le plus fort. Cette Ysé tout de même, on ne s'en débarrasse pas comme ça! Comme elle s'est accrochée à toi, la sale bête!

MESA. —  J'accepte! Je consens. C'est fait. Je prends charge. Je paye. J'ai payé.

PAUL CLAUDEL, Partage de midi, Version pour la scène, 1949, III, page 1148. 

—  Construction attributive. Accepter pour (comme) + adjectif ou substantif : 

Ø 19 Nous ne disputons pas, nous ne réfutons personne, nous ne contestons rien, nous acceptons comme bonnes toutes les raisons alléguées en faveur de la propriété, et nous nous bornons à en chercher le principe, afin de vérifier ensuite si ce principe est fidèlement exprimé par la propriété.

PIERRE-JOSEPH PROUDHON, Qu'est-ce que la propriété?, préface, 1840, page 153. 

Ø 20.... le malade accepte-t-il au moins comme une croyance les idées qu'il vient d'exprimer?

DOCTEUR PIERRE-MARIE-FÉLIX JANET, Les Obsessions et la psychasthénie,  1903, page 95. 

—  Expressions : 

·    [En] accepter l'augure. Admettre comme vraie ou possible une éventualité : 

Ø 21.... la France demeurait liée à jamais au parlementarisme et à la démocratie; la nation et les principes qu'elle servait s'effondreraient ensemble, ils en acceptaient l'augure...

FRANÇOIS MAURIAC, Le Cahier noir,  1943, page 375. 

·    Accepter les excuses : 

Ø 22. Si le lecteur trouve cette phrase trop longue, qu'il accepte mes excuses; mais qu'il ne s'attende pas de ma part à des bassesses. Je puis avouer mes fautes; mais non les rendre plus graves par ma lâcheté.

ISODORE DUCASSE, DIT COMTE DE LAUTRÉAMONT, Les Chants de Maldoror,  1869, page 253. 

C.—  Domaine moral. [Le verbe est suivi d'un complément désignant un inanimé abstrait relevant du vocabulaire de la morale ou de la spiritualité] 

1. Donner son adhésion volontaire à : 

Ø 23. Il marche, heureux et plein d'aurore,

De plain-pied avec l'élément;

Il croit, il accepte.

Il ignore Le doute, notre escarpement;...

VICTOR HUGO, Les Contemplations, tome 2, 1856, page 320. 

Ø 24. Quand il connut la douleur, il l'accepta comme un héros, puis il l'aima comme un martyr. Il prêcha, pratiqua le culte de la douleur.

MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 7, 1908-1909, page 179. 

Ø 25.... en nous créant, en nous conservant l'être, il nous « lie » à lui, mais ces relations essentielles, que l'homme n'a pas établies et auxquelles il ne saurait échapper, les uns, ou les ignorent ou les maudissent, les autres, au contraire, les acceptent, les veulent, si j'ose dire, les sanctionnent, les ratifient, les acclament, en un mot ils y adhèrent de tout leur esprit et de tout leur coeur.

ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 129. 

Ø 26. Enfin, j'accepte cet amour. Avec respect. Avec gravité (...). Avec... Je ne trouve pas le mot; je voulais indiquer que son amour ne me déplaît pas, que je fais plus que l'accepter : je l'accueille.

HENRI DE MONTHERLANT, Pitié pour les femmes,  1936, page 1215. 

Ø 27. C'est combattre qui importe, même si on est battu chaque fois; accepter, acquiescer, est affreux. Il faut qu'intérieurement quelque chose dise non, même si le corps dit oui.

JULIEN GREEN, Journal,  1946, page 17. 

Ø 28. À la première étape de sa dialectique, Hegel affirme que la mort étant le lieu commun de l'homme et de l'animal, c'est en l'acceptant et même en la voulant que le premier se distinguera du second.

ALBERT CAMUS, L'Homme révolté,  1951, page 175. 

Ø 29. L'ABBÉ. —  J'accepte ce sacrifice. Mais qu'est-ce que cela prouve, qu'on accepte? LE SUPÉRIEUR. —  Peu de chose, en effet, si l'on n'accepte pas avec une totale adhésion.

HENRI DE MONTHERLANT, La Ville dont le prince est un enfant,  1951, III, 7, page 933. 

Ø 30.... toujours passer outre, toujours accepter, à la fin ça veut dire trahir. J'accepte l'absence et je trahis mon amour, j'accepte de survivre aux morts, je les oublie, je les trahis.

SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins,  1954, page 336. 

—  Faire accepter (une idée, etc.) : 

Ø 31. Ce qui prouve (...) que les maîtres [artistes] apportent à leur génération des idées et des inclinations nouvelles, c'est que souvent ils ont grand'peine à les faire accepter

AUGUSTE RODIN. L'Art, entreiens réunis par Paul Gsell,  1924, page 309. 

2. Subir ce qui arrive, par abandon de la volonté ou résignation. Accepter quelque chose : 

Ø 32. La paix est dans la volonté et non pas dans le sens. Elle consiste non à ne pas souffrir mais à accepter la souffrance et tout ce qu'il ne dépend pas de nous de nous donner ou de nous ôter.

MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, Journal,  1819, page 253. 

Ø 33. Prenez le temps où le genre humain courbé sous le plus dur talon, accepte, oublieux de tout, le destin des bêtes passives, choisissez le moment où, désespérant de lui-même, il abdique sans regret la dignité de son corps et de son âme pour se ruer aux dégradations des servitudes volontaires, et puis, dans l'effroyable crise d'avilissement qui fait aimer ses chaînes à l'esclavage, passez parmi ces hommes stupides de malheur, et faites retentir le grand cri : justice! justice! c'est assez. Tous ont frémi.

GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité,  1899, page 11. 

Ø 34. Mais à présent! Il est vaincu dans sa vie, il ne se fait pas d'illusion, c'est un destin de défaite qui lui échoit, et qu'il lui faut « supporter et accepter... »

ROMAIN ROLLAND, Beethoven, Les Grandes époques créatrices, tome 1, 1903, page 58. 

Ø 35. Que pouvaient ces protestations de quelques hommes d'esprit indépendant, perdus dans l'énorme masse servile des gens qui subissent et acceptent tout?

MAURICE BARRÈS, Mes cahiers,  août-décembre 1913, page 243. 

Ø 36. Elle souffrait parce qu'il était bien qu'elle souffrît. Il n'y avait même plus à se révolter, à se débattre, à protester au secret de son coeur; il n'y avait qu'à accepter, qu'à subir, qu'à glisser tout le long de la pente fatale sur laquelle elle s'était elle-même engagée.

HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire?,  1934, page 223. 

Ø 37. La mère, résignée, ne se plaignait pas, acceptait avec docilité l'épreuve, parlait seulement, au milieu de son désastre, de l'unique chose dont elle gardait l'accablement : son Étienne qui était mort,...

MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14,  1935, page 454. 

—  Exceptionnellement.  [Le complément désigne une personne]  Tolérer, subir : 

Ø 38. Et comme la vertu lui était, plus qu'à moi, naturelle, et qu'il n'y avait pas en elle de mauvais instincts à refréner (sinon, peut-être, je l'ai dit, celui de la curiosité d'esprit), je ne parvenais pas à la persuader du danger qu'il peut y avoir à s'abandonner à soi-même, à s'accepter simplement pour ce que l'on est, c'est-à-dire, somme toute, pour pas grand-chose.

ANDRÉ GIDE, Robert,  1930, page 1333. 

Ø 39. Je commence à comprendre que nos amis, nous ne les avons pas choisis, et qu'il nous faut les accepter, les tolérer, les subir, comme les gens de notre famille, comme tous les fardeaux envoyés par le sort.

GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Les Maîtres, 1937, page 214. 

Remarque : 1. L'emploi absolu est fréquent dans l'emploi C (exemple 23, 29, 36). Confer encore : 

Ø 40. Le Sauveur, au Jardin des Olives, ne fit que cela, ne pas vouloir et accepter. Dans cette acceptation, dans cette libre union de la volonté humaine à la volonté divine est l'acte le plus sublime d'une pauvre créature,...

EUGÉNIE DE GUÉRIN, Journal intime,  1839, page 249. 

Ø 41. Les mesures qui suivent disent les inutiles soupirs de l'âme vaincue, qui s'efforce péniblement de remonter, tendant ses bras enchaînés, sur lesquels à chaque fois, se fait sentir inflexiblement le poids des chaînes, jusqu'à ce que, reconnaissant son impuissance, elle s'effondre, avec des pleurs, par un long trait chromatique en triples croches, dans une phrase de résignation qui accepte.

ROMAIN ROLLAND, Beethoven, Les Grandes époques créatrices, tome 2, 1903, page 444. 

Ø 42. Je ne vois là qu'une accoutumance au mal, au péché. La sensibilité s'émousse; la pureté se ternit; les réactions se font moins vives; on tolère, on accepte.

ANDRÉ GIDE, Les Faux-monnayeurs,  1925, page 1064. 

Remarque : 2. Le verbe a, dans ce même emploi, une forte charge affective. 

II.—  [L'objet est un verbe à l'infinitif ou une proposition subordonnée] 

A.—  Accepter de + infinitif : 

Ø 43. Bastian relève le défi et accepte de venir à Paris pour refaire son expérience devant une commission de contrôle nommée par l'Académie des sciences et composée de Dumas, Boussingault, Milne-Edwards.

JEAN ROSTAND, La Genèse de la vie, Avant-propos, 1943, page 165. 

B.—  Accepter que + subjonctif : 

Ø 44. « Pendant une heure et demie, dit un jeune sportif des Olympiques, qu'ai-je fait sinon accepter? Accepter d'un coeur mâle et libre, c'est-à-dire consentir avec regret et en approuvant J'ai accepté que le soleil se cachât lorsqu'il eût gêné nos adversaires, pour se montrer quand c'était nous qu'il gênait... »

EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère,  1946, page 342. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8600. Fréquence relative littéraire : XIXe.  siècle : a) 8 237, b) 11 725; XXe.  siècle : a) 12 460, b) 15 770. 

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