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ABONNIR, verbe transitif.

Publié le 27/09/2015

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ABONNIR, verbe transitif.  

A.—  Emploi transitif.  Rendre bonne une chose antérieurement mauvaise, rendre meilleure une chose déjà bonne : 

Ø 1. Le feu est en marche, le feu multiple et brutal, qui réchauffe ou brûle, qui débusque le gibier, détruit les serpents, effraie les fauves, abat l'orgueil des herbes et des arbres, le feu qui défriche les terrains propices aux prochaines semailles et, en passant, les abonit.

RENÉ MARAN, Batouala,  1925, page 169. 

Ø 2. Les caves fraîches abonnissent le vin.

DICTIONNAIRE ROBERT. 

Remarque : Selon DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE  (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, ce verbe ne devrait signifier que « rendre bon » et non pas « rendre meilleur ». Ce même lexicographe note que le verbe a pourtant aujourd'hui ces deux significations. 

—  TECHNOLOGIE.  \" Faire sécher à demi une terre molle, afin de la mettre en état d'être rebattue. \" (Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857). 

B.—  Emploi intransitif et pronominal.  Devenir bon, devenir meilleur. [En parlant d'une chose] :

Ø 3. Le vin s'abonnit en vieillissant

Petit Larousse illustré.  1962. 

Ø 4. Cette liqueur n'a pas abonni en vieillissant

DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET.  1965. 

Remarque : Au sens propre, le verbe ne semble pouvoir s'employer, selon les dictionnaires des XIXe.  et XXe.  siècle, qu'en parlant de terres, de vins, de liqueurs. 

[En parlant d'une personne] :

Ø 5. C'est un méchant homme qui n'abonnira jamais.

Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE)  1845. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1. 

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