21 Je regagnai la rue longeant l'entrepôt sous douane pour découvrir une voiture pie arrêtée près de l'endroit ù j'avais laissé la Torche.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
Je
m’écartai denouveau et,au moment oùilsl’emmenaient, jeremarquai quelquechosesurlebras de
Luengo.
Lebas decequi semblait êtreuntatouage élaborédépassait desamanche.
— Un instant, uninstant !m’écriai-je.
Je me précipitai verseuxetles bousculai pouraccéder àla Torche.
— Ilfaut qu’on l’emmène, maintenant, protestaAbisaab.
— Je sais, mais…
Je fisglisser d’uncôtépuisdel’autre letissu coupé dutee-shirt, nevis rien.
— Donnez-moi vosciseaux, dis-jeàla jeune femme.
— Quoi ?
— Vos ciseaux.
Donnez-les-moi.
— Ilfaut l’emmener ,
répéta-t-elle enme transperçant duregard.
Toutdesuite.
— Alors neperdez pasdetemps etdonnez-moi cesfoutus ciseaux !
Elle dutlirema détermination surmon visage carelle secoua latête etfouilla danssatrousse médicale
avant deme tendre sesciseaux, commeàregret.
Jem’attaquai aussitôtàla manche laplus proche ducoupe-
vent delaTorche.
— Mais qu’est-ce quevous faites ?
Je continuai àcouper, écartailetissu avec précaution, dénudantl’avant-bras puislereste dubras droit
jusqu’à l’épaule.
Lapeau étaitvierge.
Je passai del’autre côtéetfis de même aveclebras gauche, contournant avecsoinlesIVfichées dedans.
Rien surl’avant-bras maisquand jedévoilai lereste jevis untatouage surl’épaule.
Un aigle tenant danssesserres deuxM-16 croisés telsdes ossous unetêtedemort.
Curieusement, l’aigle
portait deslunettes noiresetun bandana etses ailes ressemblaient àdes flammes.
Je fixai leslunettes noiresetlebandana.
Je tenais peut-être – peut-être –
quelque chose.
Avec monportable, jepris deux photos dutatouage puismetournai versAbisaab.
— Ilest àvous, dis-jeenluiadressant unregard contrit.
Désolé, c’estimportant.
Mes excuses n’adoucirent pasl’intransigeance deses yeux, maisellemefitquand mêmelagrâce d’un
léger hochement detête.
J’appelais déjàVillaverde quandilspoussèrent lacivière dansl’ambulance.
— Le gars aun tatouage àl’épaule, jel’ai pris enphoto, l’informai-je.
Ila peut-être étéfaitàl’armée, mais
ça pourrait aussiêtrel’insigne d’unebande…
— Envoie-le-moi.
Jeletransmettrai àl’ATF.
Le moral revint.
Sic’était l’insigne d’unebande, l’ATFaurait undossier surces types etnous saurions
bientôt quiilsétaient.
J’envoyai letatouage pare-mail àVillaverde etcourus versmavoiture ensentant poindre enmoi une lueur
d’espoir..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Découvrir les angles 2 Découvrir Une voiture bien « angle-aise » !
- que, justement le jour où il menait ces mêmes électeurs, sa voiture fut versée précisément dans cet endroit-là, et tous les voyageurs lancés dans le canal ?
- CORNEILLE, Pierre (6 juin 1606-1er octobre 1684) Poète dramatique Corneille naît à Rouen, rue de la Pie.
- «Titre», Jeudi 10 septembre, j'ai stationné ma voiture immatriculée 567891-75 devant le 5 de la rue Marie Curie, dans le 12ème arrondissement de Paris.
- «Titre», Jeudi 10 septembre entre 16h et 19h30, ma voiture immatriculée 567891-75 stationnée devant le 5 de la rue Marie Curie, dans le 12ème arrondissement de Paris a été enlevée et mise en fourrière.