William Hogarth par Charles Mitchell de l'Institut Warburg, Université de Londres L'histoire de l'art est pleine d'exemples de l'étrange aveuglement - à nos yeux - des contemporains d'un artiste disparu sur la qualité, bonne ou mauvaise, de son oeuvre.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
William Hogarth par Charles Mitchell de l'Institut Warburg, Université de Londres L'histoire de l'art est pleine d'exemples de l'étrange aveuglement - à nos yeux - des contemporains d'un artiste disparu sur la qualité, bonne ou mauvaise, de son oeuvre. Nous nous étonnons que des critiques sensibles aient pu prononcer en même temps les noms de Benjamin West et de Poussin, ou n'aient pas été capables de reconnaître le génie d'un Constable. Il en est de même pour Hogarth, dont les mérites en peinture n'ont été reconnus que tout récemment. Ses six tableaux du Mariage à la mode, si admirés dernièrement dans une exposition à Chicago, furent vendus de son vivant au prix de 126 livres sterling seulement, et Garrick obtint la magnifique série des quatre peintures sur l'Élection pour 210 livres. A la vente de Mrs. Hogarth, en 1790, la délicieuse Shrimp girl, dont la beauté subtile resta à demi ignorée jusqu'à ce que les impressionnistes nous l'aient révélée, fut adjugée pour 4,10 livres shillings. Hogarth lui-même accusa de cette indifférence les marchands de tableaux rapaces et les amateurs abusés, qui préféraient les " black masters " aux artistes vivants. Mais l'historien est bien placé pour suggérer des raison...
« par Charles Mitchell de l'Institut Warburg, Université de Londres. »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentez et discutez ce jugement d'André Gide : «J'ai écrit, et suis prêt à récrire encore, ceci qui me paraît d'une évidente vérité : «C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature.»Je n'ai jamais dit ni pensé, qu'on ne faisait de la bonne littérature qu'avec les mauvais sentiments. J'aurais aussi bien pu écrire que les meilleures intentions font souvent les pires oeuvres d'art et que l'artiste risque de dégrader sont art à le vouloir édifiant.» (Journal, 2 se
- « Les héros de cette histoire appartiennent à la fiction romanesque, et toute ressemblance avec des contemporains vivants ou morts est entièrement fortuite. » Quelles réflexions vous inspire une telle formule? Vous vous appuierez sur des exemples précis (romans, films, théâtre, spectacles télévisés). même problème : celui de la vérité en littérature (et en général dans l’art).
- A la fin de l'âge romantique, le grand critique russe Biélinski a affirmé que l'idéal, la beauté, la poésie n'avaient aucune place dans l'oeuvre d'art : seul importait qu'elle fût un fidèle miroir de la réalité. Cinquante ans plus tard, Anatole France écrit : « L'artiste doit aimer la vie et nous la montrer belle. Sinon nous en douterions. » A l'aide d'exemples empruntés à vos lectures, vous direz si, à votre avis, l'artiste, et spécialement l'écrivain doit nous présenter une image idé
- HISTOIRE DE CHARLES XII, ROI DE SUÈDE de Voltaire (résumé et analyse de l'oeuvre)
- ENTRETIENS FAMILIERS DE PÉTRARQUE SUR LA BONNE ET MAUVAISE FORTUNE ou L’art de vivre heureux