Valentine Visconti par Michel François Professeur à l'École des Chartes Son nom, pour
Publié le 05/04/2015
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Valentine Visconti par Michel François Professeur à l'École des Chartes Son nom, pour tous ceux qui gardent quelques souvenirs de leurs manuels d'histoire, reste attaché aux prétentions que son petit-fils Louis XII fera valoir sur le duché de Milan et se situe ainsi à l'origine des équipées, mais qui eurent aussi leurs heures d'épopée, des Français en Italie à la suite de leurs rois Valois-Orléans et Angoulême. Mais il évoque aussi, pour qui reste plus sensible à la suite infinie des amours brisées, la douleur de la duchesse d'Orléans dont le courage dans l'adversité étonna ses contemporains. Elle avait seize ans à peine lorsque son père Jean-Galéas, seigneur puis duc de Milan, songea à la marier au jeune duc de Touraine, Louis, son cousin germain, frère de Charles VI. Dans l'esprit de son père, sa présence à la cour de France devait compenser l'influence que l'arrivée d'Isabeau de Bavière, la nouvelle reine, risquait d'y exercer aux dépens des Visconti ; mais Valentine apportait aussi la plus belle des dots en terres, en argent et en joyaux. On ne l'avait pas consultée, bien sûr, dans ces calculs d'intérêts : on vit bien pourtant, à peine son mariage consommé à Melun le 17 août 1389, qu'elle serait la plus aimante et la plus fidèle des épouses. Elle était venue...
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