1.1 Problème générale de recherche et question générale de recherche : Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes penchés sur la question de l'immigration. En effet, elle a été depuis très longtemps un phénomène très courant au canada. On parle d'un pourcentage d'environ 20% en 2001, soit un canadien sur cinq était issus de l'immigration[1]. Il est important de noter que Montréal était, en 2001, la troisième ville avec le plus au taux d'immigration au canada, avec 11.8%, derrière Toronto et Vancouver[2]. Ces statistiques nous mènent à déduire que l'immigration est un phénomène de grande envergure au Québec. Cependant, dans cette recherche qui concerne globalement l'immigration, nous nous intéressons sur le problème d'appartenance. Plus précisément l'appartenance des jeunes d'origines immigrantes de deuxième génération face à la culture majoritaire qui est la culture québécoise. Cette dernière qui est principalement composée de québécois dites « de souches«. C'est-à-dire, ne faisant pas partie des minorités visibles qui est définit comme suit :«les minorités visibles correspondent à la définition que l'on trouve dans la Loi sur l'équité en matière d'emploi. Il s'agit de personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche«[3] Ainsi, nous cherchons à évaluer le degré d'appartenance du jeune immigrant de deuxième génération face à son identité québécoise. De ce fait, Plusieurs questions se posent à nous à savoir si l'identité de ce jeune se penche plus vers la communauté québécoise ou plus vers celui du pays d'origine des parents ?, quels sont les facteurs qui peuvent influencer le sentiment d'appartenance ?, cette double appartenance est-elle toujours présente ? 1.2 Question générale de recherche : L'importance du sujet, soit l'identité ethnique, se traduit par le fait que l'immigration est un phénomène très présent au canada, si nous nous basons sur les données mentionnées plus haut. Ainsi la pertinence de comprendre le sentiment d'appartenance des jeunes d'origines immigrés nous permet de démontrer également le degré l'intégration des immigrants au Québec. L'intention de notre recherche est fondamentale puisque celle-ci ne nous permet pas de réaliser des avancées technologiques mais plutôt d'acquérir des connaissances générales. Le but est descriptif parce que qu'il y a un lien à faire entre l'endroit où habite les jeunes immigrés et son identité nationale dans leur conception de leur identité. 1.3 État de la question : Dans l'article Les Echos, « Un modèle d'intégration plus que jamais fondé sur le multiculturalisme «[4], l'auteur Anne Denis, fait une comparaison entre le Canada où l'idéologie qui circule pour l'intégration des immigrants est le multiculturalisme et le Québec qui elle circule une idéologie plutôt interculturalisme. De plus, on y présente des statistiques qui démontrent qu'à Montréal, la proportion des immigrants représente près de 20 % de la population. Il constate également que l'intégration des immigrants s'avère à être plus difficile lorsque ceux-ci n'intègrent pas le marché du travail dans le domaine de carrière qu'ils avaient dans leur pays. Par ailleurs, on mentionne que le multiculturalisme se résume à être « un concept qui par une loi fédérale imposant sur le principe de l'égalité raciale et culturelle, encourage les groupes culturels à conserver et affirmer leur identité et leurs traditions, tout en les aidant à participer à la société canadienne.«[5] Tandis qu'au Québec, l'interculturalisme consiste à reconnaitre le fait qu'il y ait des peuples cofondateurs sur le territoire, les canadiens français et les canadiens anglais. Dans l'article : « Identités des jeunes de parents immigrés au Québec : métissage et ouverture sur le monde «[6] tiré du site web : www.erudit.org , on peut observer l'analyse des cultures et les identités minoritaires. Tout d'abord, on retrouve un concept essentialiste de l'identité canadienne-française, puis la définition de l'identité est un concept qui est également définit par des rapports sociaux. Le concept d'ethnicité expliqué par Juteau démontre que « C'est ce travail d'humanisation qui les humanise, qui en fait des êtres humains marqués par la spécificité historique et culturelle [...].Chez les majoritaires, [cette spécificité] s'appelle humanité, tandis que chez les minoritaires, elle se nomme ethnicité. Le rapport de domination fait partie intégrante de la production de l'ethnicité...«[7]On explique que la société québécoise qui est actuellement le groupe ethnique majoritaire au Québec par rapport aux personnes d'autres origines ethniques fut auparavant un groupe minoritaire face aux canadiens-anglais, donc a du subir beaucoup de changement pour pourvoir mieux définir son identité nationale. Pour pouvoir définir ce qu'est un Québéco...