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TPE DROIT DES FEMMES DANS LE MONDE DU TRAVAIL

Publié le 26/04/2020

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 Evolution de la place de la femme dans le monde du travail français   A) Contexte historique Jusqu’au XXe siècle, la société française était très marquées par une de ses valeurs la religion catholique. Dans cette dernière, la femme fut créée à partir de l’homme, elle doit donc tout au genre masculin. Les femmes étaient ainsi considérées comme plus faibles et soumises à l’homme. En 1850, près de la moitié de la population active agricole était constituée de femmes. Elles aidaient leur père ou leur mari dans la ferme familiale, et effectuaient les travaux fatigants dans les champs qui ne demandaient cependant pas une grande force. En 1866, 27 % des femmes travaillent dans l’industrie, plus particulièrement dans l’industrie textile, et 22,5 % des femmes sont domestiques due à l’expansion de la classe bourgeoise. Au fil des années, les femmes travaillent de plus en plus dans l’industrie, entre 1875 et 1895, le nombre de femmes ouvrières a quasiment doublé (+ 98%). En 1896, 75 % des femmes travaillant dans le secteur industriel travaillent dans des usines de textile, les autres domaine industriels où les femmes sont aussi très présentent sont ceux de la confection et du nettoyage, ainsi que de l’alimentation et des biens de consommation. Les femmes sont alors très recherchées dans les usines, pour des travaux répétitifs, longs, sous-qualifiés et très mal payés. L’emploi de femmes comme domestiques augmente lui aussi, en 1896, 1/3 des femmes actives sont domestiques. A cette époque, le travail féminin était toléré mais mal vu par la société bourgeoise, particulièrement si la femme travaillant avait un mari et des enfants. Dans ce cas, selon cette majorité, elle aurait dû privilégié l’éducation de ses enfants et la bonne tenue de sa maison. Les femmes qui travaillaient étaient des femmes du peuple. De plus, le « salaire féminin », notion supprimé en 1945, était bien inférieur à celui des hommes et perçu par le père ou le mari jusqu’en 1907. Au début des années 1900, peu de temps avant la Première Guerre Mondiale, les femmes représentaient quasiment 37 % de la population active. Après une crise du chômage en 1914, dû à la fermeture de nombreux établissement dont la main d’œuvre masculine était partie au front ; en 1915, il fut décidé d’appeler la main d’œuvre féminine en renfort, notamment dans les usines touchant à l’armement. La part des femmes dans le secteur métallurgique passa ainsi de 5 à 30 % en 1918. Les femmes travaillant dans la production de munitions étaient surnommées « les munitionnettes ». En avril 1916, un Comité du Travail Féminin fut créé, qui eu pour but de veiller à l’organisation du travail des femmes et d’améliorer leur situation. Pendant la période de guerre, le secteur tertiaire s’ouvrit aux femmes, on les trouva alors dans le secteur commercial, dans l’administration et dans l’enseignement.        Munitionnettes travaillant dans une usine en 1915.   Lorsque la guerre fut finie, la majorité des femmes durent reprendre les emplois qu’elles occupaient précédemment, mais une petite part virent leurs emplois maintenus. Parmi ces emplois maintenus, on retrouve les métiers suivants : institutrice, infirmière, assistante sociale et secrétaire. Le fait que des femmes exercent ces métiers n’était pas vu comme menaçant par les hommes car soit on y retrouvait leur rôle maternel, soit elles sécondaient les hommes. Lors de la crise des années 1930, les femmes actives sont incitées à quitter leur emploi pour se consacrer à leur famille. Pour les inciter à le faire, l’État verse des allocations aux femmes qui favorisent leur vie de foyer, augmente le salaire des hommes dont la femme reste à la maison et les postes jusqu’ici réservés aux femmes sont supprimés. En 1940, le gouvernement de Vichy interdit l’embauche des femmes mariées et met à la retraite toutes les femmes de plus de 50 ans. Les droits au travail des femmes se voient largement dégradés et les femmes sont alors réduites à leurs rôles de mère et d’épouse. En 1942, face à l’aggravation de la situation économique due à l’occupation allemande, le régime de Vichy fut contraint de supprimer la loi interdisant le travail des femmes mariées. L’égalité homme-femme devient un principe constitutionnel en octobr...
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« peuple.

De plus, le « salaire féminin », notion supprimé en 1945, était bien inférieur à celui des hommes et perçu par le père ou le mari jusqu'en 1907. Au début des années 1900, peu de temps avant la Première Guerre Mondiale, les femmes représentaient quasiment 37 % de la population active. Après une crise du chômage en 1914, dû à la fermeture de nombreux établissement dont la main d'oeuvre masculine était partie au front ; en 1915, il fut décidé d'appeler la main d'oeuvre féminine en renfort, notamment dans les usines touchant à l'armement.

La part des femmes dans le secteur métallurgique passa ainsi de 5 à 30 % en 1918.

Les femmes travaillant dans la production de munitions étaient surnommées « les munitionnettes ». En avril 1916, un Comité du Travail Féminin fut créé, qui eu pour but de veiller à l'organisation du travail des femmes et d'améliorer leur situation.

Pendant la période de guerre, le secteur tertiaire s'ouvrit aux femmes, on les trouva alors dans le secteur commercial, dans l'administration et dans l'enseignement.        Munitionnettes travaillant dans une usine en 1915.   Lorsque la guerre fut finie, la majorité des femmes durent reprendre les emplois qu'elles occupaient précédemment, mais une petite part virent leurs emplois maintenus.

Parmi ces emplois maintenus, on retrouve les métiers suivants : institutrice, infirmière, assistante sociale et secrétaire.

Le fait que des femmes exercent ces métiers n'était pas vu comme menaçant par les hommes car soit on y retrouvait leur rôle maternel, soit elles sécondaient les hommes. Lors de la crise des années 1930, les femmes actives sont incitées à quitter leur emploi pour se consacrer à leur famille.

Pour les inciter à le faire, l'État verse des allocations aux femmes qui favorisent leur vie de foyer, augmente le salaire des hommes dont la femme reste à la maison et les postes jusqu'ici réservés aux femmes sont supprimés.. »

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