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THEME : TELEVISION ET VIOLENCE URBAIN CHEZ LES JEUNES

Publié le 19/08/2012

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1) les parents    De prime à bord, force est de constater que la violence à la télévision consommée par les jeunes est souvent due à un manque de supervision de la part des parents. Des lors, pour réduire l’effet de la violence à la télévision sur les jeunes, les parents doivent s’intéresser aux émissions écoutées ou suivies par leurs enfants. Ils doivent aussi changer les leurs si elles contiennent de la violence. Ils doivent demander à leurs enfants leurs opinions sur le contenu de l’émission regardée et discuter le plus souvent avec ceux-ci sur les sujets tabous en occurrence la sexualité, la drogue le banditisme etc. Enfin, les parents doivent inciter les jeunes téléspectateurs à se diriger vers des programmes ou des émissions de qualité c'est-à-dire porteuse de message éducatif et constructif.    2) l’école    Elle apparaît comme le lieu idéal pour l’éducation aux medias. Blandine KRIEGEL pense suivant la même logique que des programmes d’éducation à l’image doivent être instauré dans les chaînes publiques, ceci dans l’optique de conscientiser les jeunes à la violence télévisée. Ces programmes se situant toujours dans la logique de KRIEGEL devraient être établis dans les écoles primaires. Ainsi, l’école pourrait inculquer aux jeunes des habiletés critiques , ce qui leur permettra d’adopter un meilleur jugement face à l’utilité et les inconvénients de la technologie. L’école tout comme les parents transmet des valeurs et influence le quotidien des jeunes. Des lors ; l’école est considéré comme un agent de prévention à travers la conscientisation des jeunes à la violence perçue dans les medias, la sensibilisation de ces derniers à la violence et autres problèmes sociaux et compte tenu aussi du fait que l’école poussent à consommer et à s’intéresser à des émissions de qualité.

« • Agression physique• Trafic divers de la drogue• Attaque de commissariat et de bâtiment publics• Saccage et pillage diversLa question de violence en elle-même est ancienne, il y a eu des émeutes à Chicago en 1919 ; au Cameroun en 1990 ; même à los Angeles en 1992.

Pour cettedernière, il faut noter que la communauté chinoise est intervenue violement pour mettre fin aux pillages des bandes d'afro-américains.Au Cameroun, la première émeute outre celle des années de lutte pour l'indépendance date des années 1990 plus précisément dans les dix régions mais à desampleurs de violence différentes. 3) milieu urbain C'est une agglomération d'une certaine importance où la majorité des habitants est occupée par les activités commerciales, industrielles et administrative.

En d'autreterme c'est un endroit où se trouvent non seulement les grands institution du pays mais aussi des grandes structures privées à l'instar des grandes entreprises privéestelles que les entreprises fotso victor et kadji de fotso dans les villes du Cameroun et d'Afrique centrale.

Cette grande concentration et due au fait que le milieuurbain,nous dirons la plus part des milieux urbains sont considérés comme des points d'entré et de sortie que ce soit des marchandises, des personnes ou des matièrespremières.

Des lors le milieu urbain est donc constitué d'une très grande variété d'individus venants des quatre coins du pays à la recherche soit d'un emploi, soit d'unebonne vie ou bien pour être plus près des institutions administratives.

Cette diversité d'individus venus de partout entraîne un climat de méfiance au sein du milieuurbain, outre ce climat de méfiance au sein du milieu urbain il y règne aussi au sein de ce milieu une très grande violence extrêmement diversifiée due à plusieursfacteurs.

La violence est un thème abordé par plusieurs sciences en particulier les sciences sociales et humaines.

Cependant dans le cadre de notre exposé nous nousattarderons sur les conceptions anthropologiques et sociologiques de la violence urbaine. II) CONCEPTUALISATION DE LA VIOLENCE Comme mentionné précédemment, la violence est un thème abordé par plusieurs sciences cependant nous allons accorder notre attention sur les conceptionsanthropologiques et sociologiques de la violence. 1) conception sociologique de la violence Au Cameroun comme en France, les cibles de la violence urbaine sont homogènes : les institutions publiques (police, les mairies, les banques publiques, poste, école,transport, commerçant).

Il s'agit essentiellement des institutions qui sont en rapport avec les moyens d'intégration et qui proposent quelque chose qui n'existe pas oupeu dans les pays d'émigration.

L'attitude envers ces institutions est comme ci la confiance avait été perdue.D'autre part, les affrontements entre bandes existent comme au USA, mais a une moindre mesure.

Les manifestations de la violence ont baissé aux USA depuis lesannées 1980.

Le déclin de la criminalité est due à l'efficacité de la politique répressive (politique de tolérance zéro, ce qui permet à certains sociologues français deconsidérer le système politique américain comme l'un des plus répressifs).La violence est toujours décrite comme gratuite, sans revendications.

Cependant, si elle prend pour cible les institutions constitutives au lieu des résidences ; c'est uneréaction des jeunes face à l'exclusion.

A cet effet, Sebatian ROCHE met en avant la notion d'incivilité, c'est-à-dire l'absence de civilité.

Pour ce faire entendre et sefaire respecter, l'individu doit hausser le ton.

L'espace public ne doit pas être approprié par quelqu'un.

La civilité implique une certaine neutralité ; dans cette espace,pour qu'il y ait civilité, il faut ne pas imposer à l'autre sa spécificité.

Des lors, les violences urbaines relèvent de l'incivilité ; elles remettent en cause le fonctionnementde la vie collective basée sur le respect mutuel, la communication et l'échange.

Les incivilités produisent un sentiment d'inquiétude et se traduit par des dégradations :bris de vitres, de boites aux lettres, de graffitis, …en conclusion, la constitution de rassemblement équivaut à une appropriation de l'espace public. 2) conception anthropologique de la violence Pour les anthropologues, ce qui est mis en avant c'est la dimension culturelle de la violence.

C'est la thèse soutenue par David LEPOUTRE dans son ouvrage cœur debanlieue où il a repris l'analyse de la violence dans une perspective contemporaine.

Selon lui, la violence fait partir de la culture de la rue.

Il s'agit de restituer à laviolence son cadre spécifique en dehors de la délinquance juvénile.Dans une vision où la violence physique est positivée, c'est la subculture de rue ou la sous- culture des adolescents qu'il étudie.

Cependant, la question qui se pose estcelle de savoir comment du coté des acteurs cette violence est valorisée ? Il s'agit donc de constituer en objet d'étude les comportements et les attitudes d'affrontementoù le corps est profondément valorisé.

Car le corps est un instrument, signe et enjeu de communication.Ces comportements s'établissent selon un mode d'échange et de vengeance.

La violence urbaine se manifeste par des rixes , des batailles, des combats sportifs etc.…D.

LEPOUTRE met en valeur le caractère apprécié par l'ensemble de la classe d'age, le phénomène de fascination, d'ivresse collective.

La bagarre est appréciée dugroupe d'adolescents ; ces bagarres sont des rituels mettant en jeu trois types d'acteurs dont les rôles peuvent être interchangeable selon les circonstances :-protagonistes-provocateurs-séparateursLa violence fait partie intégrante de l'espace public, il y a un apprentissage de cette violence sous forme de spectacle qui se donne au grand jour.

Ce qui est valorisédans cette violence c'est la manière de dominer sa peur.

Il faut donc faire preuve de courage et de force.

Il s'agit au final de se construit une réputation qui serareconnue par les autres.

Cette réputation intériorisée de codes spécifiques aux groupes de jeunes.

Les aînés jouent à la fois le rôle d'incitateurs à des actions violentes,de provocateurs et de protecteurs des plus jeunes.Il est bien vrai que les parents interdissent l'usage de la violence dans la rue et à l'école, mais ils utilisent pour en interdit les pratiques ; il en résulte donc uneambiguïté de l'éducation.La violence est un trait spécifique de cette culture de rue, l'emploi de la force physique est légitimée dans cette culture, elle devient un mode de relation et obéit à descodes.

La force physique n'exclus pas la gentillesse, la relation à l'autre, l'amitié.Dans la culture de la rue tout est mis en scène.

Rien n'est intériorisé, les valeurs de la culture dominante définissent la virilité comme modèle et possibilité de contrôlede soi.

Dans les sociétés traditionnelles, la violence est introvertie. III) CATEGORISATION DES VIOLENCES La violence en elle-même se manifeste sur plusieurs formes et de façon différente en société.

Elle peut être à la fois manifeste et non manifeste.

Nous avons entreautre. 1) la violence physique Elle se définie par toute acte physique visant à blesser ou à causer du mal de différente manière, ces différentes manières peuvent être entre autre des gifles, des coups. »

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