Tang par Michel Cartier Ecole Pratique des Hautes Etudes, Sorbonne, Paris Pour les Chinois, le nom de Hiuan-tsong évoque immédiatement une période de très brillante culture au cours de laquelle l'empire des T'ang atteignit sa plus grande extension.
Publié le 05/04/2015
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Tang par Michel Cartier Ecole Pratique des Hautes Etudes, Sorbonne, Paris Pour les Chinois, le nom de Hiuan-tsong évoque immédiatement une période de très brillante culture au cours de laquelle l'empire des T'ang atteignit sa plus grande extension. Figure attachante, par ailleurs, que celle de l'empereur lui-même, souverain préoccupé du bien-être de ses sujets, généreux protecteur des arts et des lettres et fabuleux amant de la belle Yang Kouei-fei. Et cependant, tout cet éclat, tout le raffinement d'une cour illustrée par les immortels génies des poètes Li T'ai-po et Tou Fou, les maîtres du classicisme chinois, ne masquaient-ils pas les débuts d'une inéluctable décadence ? Le règne, en effet, se termine dans le chaos d'une des plus terribles révoltes de toute l'histoire impériale, la rébellion d'An Lou-chan et des mercenaires turcs. Né en 685, au début de la régence de la terrible impératrice Wou, sa grand-mère paternelle, Li Long-ki, prince de Lin-tseu et troisième fils du jeune empereur Jouei-tsong, grandit dans une atmosphère d'intrigues et de révolutions de palais. L'impératrice douairière, en effet, une ancienne concubine de l'empereur Kao-tsong, a commencé par massacrer tous les princes susceptibles de revendiquer la succession impériale pour assurer la couronne à ses propres fils. En fait, c'est elle-même qui détient la réalité du pouvoir par l'intermédiaire de son fils aîné, Tchong-tsong, rapidement écarté du trône, puis du cadet, Jouei-tsong, promu à la dignité impériale de 685 à 689. L'année suivante, pourtant, en 690, après avoir un moment songé à rendre le pouvoir à son aîné, elle rompt soudain avec l'antique tradition impériale et décide d'assumer en son nom les responsabilités du gouvernement, changeant le nom de la dynastie de T'ang en Tcheou. Les quinze ann&...
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