Sport et violence

« • soit ne considérer le sport que comme une cause de violence; • soit ne J'étudier que comme remède ou substitut à la violence.

Il faut, bien entendu, traiter ces deux aspects du problème: -formuler des appréciations et des suggestions trop radicales, par exemple : • aflirmer que le sport est à coup sûr et toujours générateur de violence, ou bien, au contraire, avec la même absence de nuances, que son rôle en la matière ne peut être que bénéfique.

Si vous réfléchissez un peu, vous constaterez que la réalité est plus complexe ...

; • proposer des mesures extrêmes (à la fois utopiques et inopportunes) telles que l'interdiction des sports de compétition ou des arts martiaux ...

; - traiter le sujet dans l'abstrait, sans donner d'exemples; cette méthode est toujours mauvaise et elle l'est tout particulièrement ici dans la mesure où : • d'une part, la notion de sport recouvre des réalités très diverses (ce qui oblige à préciser, dans certains cas, de quoi on parle) ; • d'autre part, J'actualité sportive (au sens large) fournit de nombreux exemples qu'il est difficile de ne pas évoquer.

II.

- PIAN COMMENTÉ INTRODUCTION.

Compte tenu de l'actualité, vous avez intérêt à partir de la situation présente de l'idée olympique : idée pacifique par excellence (référence à la trêve à laquelle elle donnait lieu dans l'Antiquité grecque), elle est, aujourd'hui, au centre d'un débat politique international marqué par la polt:mique et la violence.

On veut à la fois opposer ainsi le sport et la violence, et utiliser le sport comme moyen de pression (dans un sens ou dans un autre ..

.), c'est-à-dire comme l'une des. »