SECURITE ROUTIERE
Publié le 07/03/2011
Extrait du document
SECURITE ROUTIERE ET CITOYENNETE
Problématique : Quels sont les risques dus à l’insécurité routière et les solutions mises en place pour les diminuer ?
I. Les risques et les chiffres
1) Les risques et les comportements à risques
2) Statistiques
II. Les solutions : sanctions ou éducation ?
1) Pénalités et sanctions
2) Éducation et prévention
III. Un bilan de la politique de la sécurité routière
1) Aspects positifs
2) Aspects négatifs
INTRODUCTION
Dans notre société, la voiture est devenue un élément indispensable de la vie quotidienne. Certains comportements peuvent présenter des dangers pour les usagers de la route. Quels sont les risques dus à l'insécurité routière et les solutions mises en place pour les diminuer ? Nous verrons tout d’abord quels sont ces comportements à risques et quelques statistiques concernant les accidents de la route et les véhicules, puis dans un deuxième temps, les sanctions et la sensibilisation ayant pour but d’améliorer la sécurité routière, et pour finir, nous dresserons un bilan en exposant les aspects positifs et négatifs de cette politique de la sécurité routière.
I. Les risques et les chiffres
1. Les risques & les comportements à risques
- Chez les jeunes, la vitesse constitue le premier facteur d’accidents. Le second est l’alcool.
=> Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 18-24 ans
- La France est le pays d’Europe ayant le plus de tués sur la route par millions d’habitants :
-> 144 en France
-> 117 en Italie
-> 93 en Allemagne
-> – de 60 au Royaume Uni
Pourtant, la France présente des avantages du point de vue des statistiques par rapport à ses voisins européens :
-> L'Espagne a de moins bonnes infrastructures routières que la majorité des pays d’Europe
-> Les voitures grecques et portugaises sont les plus mal entretenues
-> L'Allemagne dénombre le plus fort taux d’excès de vitesse (en raison de l'absence de limitations de vitesse sur les autoroutes)
-> La France, quant à elle, présente un des plus bas taux d’alcoolémie parmi les pays d’Europe
- La publicité incite les comportements dangereux et les excès de vitesse, avec des affiches ou spots publicitaires vantant les performances toujours plus poussées des voitures.
- Insécurité sur certaines routes : certaines routes, réputées dangereuses, n’ont jamais fait l’objet d’attention particulière de la part des autorités. Par exemple, près de Vizille, en Isère, une route dangereuse a vu plusieurs accidents, d’abord en 1973 et en 1975 où 2 cars sont tombés dans un ravin, tuant respectivement 43 et 29 personnes, dans le même secteur. En 2007, pratiquement au même endroit qu’en 1973, 26 pèlerins polonais sont tués dans un accident d’autocar. Est-ce la faute des autorités qui ont négligé ces routes ?
2. Les Statistiques
- En 30 ans, le nombre de voitures a quadruplé, mais le nombre de morts a baissé de moitié => il faut donc prendre en compte différents facteurs et ne pas seulement se baser sur des chiffres bruts.
Aussi, en 30 ans, le nombre de voitures a certes augmenté, mais le nombre de routes est toujours le même => il y a donc peut-être un problème lié à la densité ?
II. Les solutions : sanction ou éducation ?
1. Pénalités et Sanctions
- Permis probatoire
- AMENDES FORFAITAIRES :
-> 135€ et retrait de 3 points
-> + de 0,5 g/L d’alcool dans le sang
-> dépassement de la vitesse entre 30 et 40 km/h
-> dépassement dangereux
-> 35€ et retrait d’1 point
-> non port de la ceinture
- RETENTION DU PERMIS :
-> Conduite en état d’ivresse
-> Refus de se soumettre aux tests de dépistage de l’alcoolémie
-> Dépassement de plus de 40km/h de la vitesse autorisée
- SUSPENSION DE PERMIS :
-> Non-respect du «stop«, priorité à droite, «cédez le passage«, de la priorité à un carrefour, d’un feu rouge
-> Récidive d’un dépassement de 50km/h ou plus
-> Circulation sans éclairage la nuit, en sens interdit
- RADARS :
Depuis 2003, des radars automatiques sont implantés sur tout le territoire français. Il y en a 1500 environ aujourd’hui. La contravention est en général reçue sous 48 heures.
2. Éducation et prévention
- A L’ECOLE :
-> En école primaire : l’attestation de première éducation valide les acquis depuis la maternelle et des stages de sensibilisation à la route et aux dangers sont offerts aux élèves
-> Au collège : l’ASSR (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) et le BSR (brevet de Sécurité Routière) sont nécessaires pour ceux qui souhaitent conduire un cyclomoteur ou un scooter dès 14 ans
- CODE DE LA ROUTE ET PERMIS DE CONDUIRE :
-> Le permis probatoire a été mis en place en mars 2004. Il concerne tous les permis (moto ou voiture), et est en place pour une période de 3 ans (2 ans pour les conducteurs ayant fait la conduite accompagnée) pendant laquelle le permis n’a que 6 points. Au bout de la période probatoire, le conducteur a tous ses points (12) à condition de n’avoir commis aucune infraction durant sa période probatoire.
- STAGES DE PREVENTION
-> Stages obligatoires pour les conducteurs novices qui ont commis une infraction grave, dans le cadre d’une peine ou de travaux d’intérêt général.
-> Stages volontaires : pour récupérer des points perdus, évaluations des jeunes conducteurs, perfectionnement pour les conducteurs expérimentés, actions de sensibilisation aux risques routiers => stages parfois à l’initiative de l’entreprise.
- PUBLICITE :
-> Slogans : «Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas«
-> Publicité : «Choisis ton casque« : photo qui montre d’un côté un casque de moto et de l’autre un casque fait de bandages
- Chez les jeunes ayant fait la conduite accompagnée, on observe une baisse du nombre d’accidents dans la première année de conduite, surtout chez les garçons.
- EN SOIREE
-> Opération «Capitaine de soirée« : mise en place en 2000 dans quelques départements, cette opération s’est déroulée avec succès. Elle consiste à sensibiliser les jeunes se rendant en discothèque en groupe et à leur faire désigner un ami qui ne boira pas et s’engagera à conduire pour retourner chez eux.
-> Aussi, récemment, certaines boites de nuit ont vu la mise en place d’une opération «anges gardiens« qui surveillent les sorties de discothèques et offrent aux gens ayant trop bu de les raccompagner chez eux
- DU COTE DES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES :
Faut-il brider les voitures à 130, puisque c’est la plus haute limite de vitesse autorisée ?
-> Les constructeurs ne songent pas à cette idée. Les acheteurs en demandent toujours plus en matière de technologies et de capacité. S’ils bridaient les voitures, leur chiffre d’affaires baisserait, ils perdraient de l’argent. C’est dont principalement une question d’argent.
-> Pour la publicité, ils mettent en avant la vitesse, les performances toujours plus élevées, pour augmenter leur succès et attirer les acheteurs. S’ils ne poussaient pas les voitures «à bout« dans les publicités, ils n’attireraient pas l’œil de l’acheteur.
III. – Bilan de la politique de la sécurité routière
1. Aspects positifs
- On constate d’importants progrès pour les cyclistes, et forts pour les voitures légères.
- Des progrès sur les autoroutes et l’effet des modifications du réseau des routes nationales et départementales.
- Le permis à points joue un rôle important de modération des comportements.
- Le nombre de contrôles préventifs d'alcool cesse d’augmenter, mais le
ciblage s’améliore (2,84 % de positifs contre 2,75 % en 2006).
2. Aspects négatifs
- L’absence de progrès en matière d’alcool
- Les fortes alcoolémies prédominent (taux moyen 1,6 g/L dans les accidents corporels).
- La hausse des motocyclistes tués est principalement due à la hausse du trafic : le
transfert des parcours de la voiture (ou des transports collectifs) vers la moto a des
conséquences fortes sur les résultats de la sécurité routière.
CONCLUSION :
Le comportement du citoyen sur la route est capital puisqu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. En France, les comportements à risques sont présents et bien trop nombreux, malgré le bon entretien des routes et des infrastructures, contrairement à d'autres pays européens où au contraire, les voies routières et les voitures elles-mêmes sont moins sécuritaires.
«
0 À bicyclette, il est dangereux de se faire remarquer par un cyclomoteur :cela provoque un déséquilibre et fait perdre le contrôle de la vitesse.
8 Il est imprudent de s'élancer quand le feu pour les piétons est au rauge./1 faut également surveiller ce qui peut déboucher derrière les gras gabarits, comme les autobus ou les poids lourds.
e Il ne faut pas rouler trop près d'un véhicule.
S'il ralentit, l'accident est à craindre.
0 Il faut laisser le trottoir aux piétons, en descendant de son vélo et en le tenant à la main.
0 La rue est dangereuse :il faut toujours être attentif et ne pas laisser traîner son vélo dans la rue, au risque d'un accrochage.
0 Le piéton doit toujours tenir son chien en laisse et ne jamais traverser lorsque le feu est au vert pour les voitures.
0 Les planches à roulettes ou les patins sur la chaussée sont dangereux: la rue n'est pas un terrain de jeu.
0 Ce cyclomotoriste commet deux infractions graves :il a franchi une ligne continue et il roule à gauche.
0 On ne doit jamais descendre de voiture du côté de la chaussée sans regarder qui vient derrière.
On ne doit jamais non plus sortir d'un véhicule à l'arrêt devant un feu.
œ La passagère du cyclomoteur ne porte pas de casque, sa seule protection en cas de choc.
Œ) Quand on circule à vélo ou sur des patins, il est très dangereux de s'accrocher à un bus.
On risque d'être déséquilibré lorsque le conduàeur freine et de se faire renverser par un véhicule.
Œ) Comme les vaitures,les vélos ne doivent pas franchir la ligne continue, ni dépasser les véhicules plus rapides.
Cl) Ce motard porte un casque mais ne s'arrête pas au signal de l'agent de police.
li risque un accident et, en tout cas, une contravention..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La securite d'apogeios
- L'argent est-il pour vous une garantie de securite?
- La securite et insecurite alimentaire au Bresil
- LA SECURITE SOCIALE: ÉGALITÉ ET SOLIDARITÉ