Richard Evelyn Byrd 1888-1957 La carrière de l'amiral Byrd nous remet en mémoire les nouvelles méthodes techniques et les inventions qui ont changé le cours de notre existence.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
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préparait à partir avec des traîneaux à chiens et des poneys pour se frayer péniblement un
chemin dans les neiges et les glaces de l'Antarctique.
En 1925, Byrd commanda l'unité navale MacMillan, de la Marine américaine, envoyée
dans l'Arctique par le Groenland.
Ses expériences à cette occasion le convainquirent qu'un
vol au pôle Nord serait possible s'il était tenté au mois de mai et, à son retour du
Groenland, il choisit et essaya un monoplan Fokker équipé de trois moteurs Wright à
refroidissement par air.
Byrd partit de New York en avril 1926 et atteignit l'archipel du
Spitzberg sans encombre.
Puis, accompagné seulement de son pilote Floyd Bennett, il prit
son envol de la baie du Roi, île d'Amsterdam, à 0 h 50 le 9 mai 1926, pour atteindre le pôle,
distant de six cent quatre-vingts milles environ, et en revenir, ou alors, si cet exploit se
révélait impossible, pour survoler la terre de Peary.
Byrd pointa droit sur le pôle qu'il atteignit sans difficultés.
Il le survola plusieurs fois et
vérifia les observations que l'amiral Peary avait faites en 1909.
Son vol de retour passa par
Verlegen Hook, le Nouveau-Spitzberg et s'acheva à la baie du Roi à 16 h 20 mille six cents
milles ayant été couverts en quinze heures et demie.
Quinze heures et demie pour
accomplir en l'air ce que des hommes avaient vainement tenté par des mois d'efforts, des
générations durant, jusqu'à Peary ! Le 9 mai 1926 est une date mémorable dans les annales
de l'exploration.
Le 29 juin 1927, Byrd fit un vol dramatique de New York à Ver-sur-Mer en Normandie,
couvrant trois mille sept cent quarante-quatre milles en quarante-six heures et six minutes.
Cette durée était un record prodigieux à l'époque.
En vue des terres d'Europe, l'appareil
fut pris dans un brouillard dense et une pluie battante ; Byrd dut voler en circuit, à
l'aveuglette, au-dessus de la France avant de se poser finalement au sol à peu de distance
de la côte, après un vol total d'environ quatre mille deux cents milles.
L'atterrissage fut
périlleux et le puissant trimoteur monoplan fut détruit mais, grâce à son adresse, Byrd et
ses quatre passagers en sortirent indemnes.
Au début de 1928, Byrd publia Skyward , récit de ses aventures aéronautiques.
Il s'occupait
d'ailleurs de nouveaux projets et, plus tard dans la même année, il partit pour une
exploration aéronautique de l'Antarctique qui dura deux ans.
C'est dans cette même année
que l'Australien sir Herbert Wilkins fit ses mémorables vols antarctiques.
Il y a en 1928 de grandes étendues de l'Antarctique qui n'ont été ni relevées, ni explorées,
car ce continent est immense, ne comptant pas moins de cinq millions de milles carrés
d'espace glacé, inhabité et désert, comme en un moderne âge glaciaire.
Byrd fixa sa base au
sud de la Nouvelle-Zélande, dans les environs du 165e degré ouest, région qu'il nomma
Little America (la Petite Amérique).
Après une série de vols réussis, il échelonna huit dépôts
de ravitaillement en ligne vers le pôle Sud.
Le 28 novembre, après des mois de prudents
préparatifs, Byrd s'envola avec trois compagnons dans un monoplan trimoteur, le
Floyd-Bennett.
Il piqua droit au pôle Sud et, l'ayant atteint, revint vers le nord, guidé par
son compas à soleil “ Bumstead ”, et regagna sa base après un peu moins de dix-neuf
heures d'absence.
Le 21 décembre 1929, il fut promu contre-amiral et rentra aux États-Unis
en 1930..
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