Ramsès III 1198-1166 Le règne de Ramsès III apparaît dans l'histoire de l'Égypte comme une espèce de miracle.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
Ces bandes inorganisées étaient incapables de se mesurer avec l'armée de Ramsès III.
Le choc
eut lieu devant Memphis.
Les Libyens furent taillés en pièces et capturés en masse.
Ramsès fit
des uns des mercenaires groupés sous l'autorité de leurs chefs nationaux et envoya les autres
travailler dans les carrières.
Mais libérée à l'ouest, l'Égypte était menacée à l'est.
Les “ peuples de la mer ” après avoir
détruit le royaume hittite, avaient établi un vaste camp en Amourrou, entre l'Euphrate et la
côte syrienne, pour attaquer l'Égypte à la fois par terre et par mer.
La rencontre décisive eut
lieu en l'an 8 du règne de Ramsès III.
La victoire égyptienne fut éclatante.
Au cours d'un
combat naval — représenté sur les murs de Medinet-Habou — tous les navires ennemis
furent coulés, tandis que sur terre “ ceux qui ont atteint mes frontières, relatent les inscriptions
du temps, leur race n'existe plus, leurs c œurs leurs âmes ont disparu à tout jamais ”.
Exploitant sa victoire, Ramsès remonta avec ses armées jusqu'à l'Oronte sans parvenir
cependant à rétablir son protectorat sur les ports phéniciens.
Cette victoire fut un des moments essentiels de l'histoire égyptienne.
Sans elle, le pays eût été
submergé, comme l'avait été le Hatti, et l'Égypte eût peut-être disparu comme État.
Les dernières années du règne de Ramsès III furent une période de paix.
L'Égypte, seule
grande puissance qui ait survécu aux invasions “ des peuples de la mer ”, semblait avoir
retrouvé une extraordinaire prospérité.
Un nombre impressionnant de temples fut construit
par le roi : à Karnak, à Ombos.
à Abydos, à Siout, à Hermopolis, à Héliopolis, à Memphis, à
Athribis.
Medinet-Habout prit des proportions jamais atteintes jusqu'alors.
Mais l'Égypte,
divisée entre le Sud, livré à l'influence de plus en plus grande des temples, et le Nord, où les
villes retrouvaient une nouvelle prospérité par le rétablissement du trafic maritime
international que dominaient les cités phéniciennes, obligeait le roi à faire une politique qui
satisfît les uns et les autres.
L'inventaire des biens des temples, qui fut dressé après sa mort, nous apprend que les
temples de Thèbes possédaient 236 000 hectares avec 86 496 esclaves, nombre dans lequel ne
sont pas compris les tenanciers mi-asservis.
En Moyenne et surtout en Basse Égypte les
temples étaient des propriétaires fonciers beaucoup moins importants : ceux d'Héliopolis ne
détenant que 46 000 hectares avec 12 364 esclaves ; ceux de Memphis, 2 775 hectares avec
3 074 esclaves.
Les donations mobilières faites aux temples par Ramsès III étaient beaucoup
plus mesurées.
Elles ne comportaient que 328 kg d'or, 525 kg d'argent, 1 696 kg de cuivre et
de bronze et, en pierres précieuses, 2,5 kg de lapis-lazuli.
Quant aux mines d'or de Nubie, qui avaient été données aux temples de Thèbes, elles ne
rapportaient plus que 2 kg d'or par an.
Sans doute est-ce sous la pression des villes qu'après les années de guerre, le roi renonça à la
conscription.
L'armée ne fut plus formée dès lors que d'étrangers auxquels il avait permis de.
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