Qu'est-ce qu'une culture ? Quelles sont les fonctions de la culture ? Comment se construit la culture des individus ? En quoi la culture unit-elle ou différencie-t-elle les groupes sociaux ?

  La notion de multiculturalisme suppose la coexistence de cultures différentes.   La référence dans le domaine du multiculturalisme est le multiculturalisme constitutionnel

au Canada : la citoyenneté canadienne en place depuis 1946, s’est peu à peu étendue aux noirs, asiatiques (1948), Inuits (1950) et amérindiens (1960). Mais c’est en 1982 que le Canada gagne son caractère multiculturel en intégrant la notion de multiculturalisme à la Charte canadienne des droits et libertés : « Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des canadiens. En 1985, la loi sur le multiculturalisme canadien promeut l’importance du caractère multiculturel en reconnaissant « le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l’identité et du patrimoine canadiens et constitue une ressource inestimable pour l’avenir du pays. Elle reconnait donc tous les droits des peuples autochtones du canada, et elle rappelle que les langues officielles (l’anglais et le français) ne peuvent porter atteinte aux droits des autres langues. Le multiculturalisme suppose dons que les personnes appartenant à une minorité religieuse ou linguistique ne peuvent être privées du droit d’avoir leur propre vie culturelle, de pratiquer leur propre religion ou d’employer leur propre langue. La reconnaissance de la diversité culturelle pose cependant le risque du communautarisme. Le risque du communautarisme est alors celui d’un refus des valeurs de la société globale pour se renfermer dans sa communauté particulière. Conclusion : toute société est multiculturelle Ex : en France, il y a la

culture française et des cultures étrangères… mais aussi la culture dominante et des sous-cultures bretonne, corse….  En public, on ne reconnait pas les différentes cultures : c’est un phénomène d’assimilation. En privé, les différences sont acceptées. D’autres sociétés gèrent le multiculturalisme de façon différente. Ex : le modèle anglo-saxon qui lui refuse l’assimilation et accepte les différences dans le public comme dans le privé. Il intègre l’individu par le biais de sa communauté culturelle. Le modèle d’intégration à la française connait aujourd’hui des limites (sentiment de rejet, conflit culturel, repli identitaire, racisme). La montée en puissance des revendications identitaires pose un nouvel enjeu : comment reconnaitre le multiculturalisme tout en conservant l’égalité et le modèle d’intégration à la française ? Jusqu’où peut-on reconnaitre les différentes cultures ?