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Quentin Metsys par Edouard Michel Conservateur honoraire au Musée du Louvre, Paris Dans l'école des Pays-Bas, Quentin Metsys, le beau peintre d'Anvers, termine le XVe siècle et inaugure le XVIe.

Publié le 05/04/2015

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Quentin Metsys par Edouard Michel Conservateur honoraire au Musée du Louvre, Paris Dans l'école des Pays-Bas, Quentin Metsys, le beau peintre d'Anvers, termine le XVe siècle et inaugure le XVIe. Cette formule, toute simpliste qu'elle soit, correspond cependant avec une approximation suffisante à l'activité du maître, telle que nous pouvons actuellement l'entrevoir. N'apparaît-il pas en effet, dans ses peintures certaines, dont plusieurs sont signées et datées, comme formé par les modèles de Roger van der Weyden et de Thierry Bouts qui, à Louvain, ont entouré sa jeunesse ? Ne s'inspire-t-il pas à ses débuts des Vierges hiératiques de van Eyck ? Ses plus belles créations ne respirent-elles pas une ardeur de sentiment, une flamme, qui semblent être l'aboutissement et la traduction, dans une langue plus laïque, de l'intense ferveur du XVe siècle flamand ? Cependant, nous trouvons Quentin épris de mouvement, de réalité aussi bien que de fantaisie, passionné de luxe et d'élégance, attiré par tout ce qui est raffinement féminin, par tout ce qui touche aux joies de la vie terrestre, en admiration constante devant les beautés du monde extérieur, et ceci est d'un nouveau siècle. Que l'on considère ses chefs-d'oeuvre, les retables de la Parenté de sainte Anne et de l'Ensevelissement du Christ, respectivement aux Musées de Bruxelles et d'Anvers, avec leurs nombreux et amples personnages, que l'on note l'animation et la variété des gestes, l'importance de l'accessoire et du milieu, le coloris rompu, subtil, nuancé, et que l'on

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