Quel doit être le rôle de la soeur aînée dans la famille ?

« leurs premiers pas; qui a bercé leur sommeil; qui les a consolés dans leurs peines d'enfants; qui, tous les jours encore, est l'arbitre {~conté de leurs petites querelles.

Elle les a conduits 1t l'école, les a aidés de ses conseils dans l'étude de leurs leçons, elle a même quelquefois fait le devoir du petit parPsseux, auquel elle a ainsi épargné une sévère punition; elle les a prot{•gés dans la rue; aussi l'aiment-ils de tout leur cœur, cette grande sœur, cette petite mère ! Tel est le rôle ordinaire de la sœur aînée; mais les circonstances lui en font souvent un plus élevé.

Dans les familles pauvres, elles !"obligent h remplace1·, du matin jusqu'au soir·, sa mi•rc, que ;;cs occupations appellent, comme son père, loin de la maison, pour gagner le pain quotidien.

La sœm aînée prrnd alors un air de douce autorité, qui lui sied bien et qui ne lui est pas inutile pom se faire respecter de trois ou quatre enfants tur­ bulents, des garçons surtout.

Tous les soins du ménage rrtombent sm· rlle : il lui faut pr chngrin dr son pi>rr.

C'rst nlors un rôlr tout. »