Platon Platon descendait, dit-on, par Ariston son père, de Codrus, dernier roi d'Athènes, et de Solon par sa mère Perictyoné.
Publié le 05/04/2015
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Platon descendait, dit-on, par Ariston son père, de Codrus, dernier roi
d'Athènes, et de Solon par sa mère Perictyoné.
Instruit d'abord par Cratyle
dans la philosophie d' Héraclite , il devint, vers 411 av.
JC, l'auditeur assidu
de Socrate .
Quand “ le vieillard qu'il chérissait, le plus juste des hommes de
cette époque ” (dont il a immortalisé l'agonie dans le Phédon ) fut condamné
à boire la ciguë, Platon s'éloignant d'Athènes, peut-être par prudence, fit un
court séjour à Megare auprès d'Euclide.
En 390 av.
JC, et pour trois ans,
commencent pour lui de grands voyages qui le conduisent d'abord en
Égypte, puis à Cyrène (attiré par la réputation de Théodore l'Athée) et enfin
à Tarente où le gouverneur Architas eut une influence certaine sur
l'orientation mathématique de sa pensée.
C'est à la fin de ce périple que se
situe son premier séjour à Syracuse auprès de Denys l'Ancien.
Il se lia alors
avec Dion, apparenté à la famille régnante “ qui mit à l'écouter une
pénétration et une ardeur qui jamais n'ont été égalées par aucun des jeunes
hommes qu'il ait rencontrés ” ? Il n'en fut pas de même pour le tyran qui le
fit déporter dans l'île d'Egine, où il fut libéré de l'esclavage par un généreux
Cyrénaïque.
Revenu à Athènes, il fonde en 387 av.
JC, dans le bois
d'Akadémos, une école de philosophie qui est peut-être la première connue
de ce genre.
En 366 av.
JC, Denys le jeune avait succédé à son père ; Dion
inspira à son maître un second voyage à Syracuse et Platon abandonna
l'Académie, pourtant florissante, dans “ l'espoir que l'envie pourrait venir ”
au nouveau tyran de “ mener une vie philosophique ” ; mais cette tentative
échoua : Dion fut chassé avec ignominie (il devait mourir assassiné en 354
av.
JC) et Platon finit par s'en aller ; mais pour revenir encore une fois en
361 av.
JC, cédant aux très pressantes instances du despote, “ le bruit
courant, dit-il, que la philosophie, telle une flamme, avait réellement
animée le c œ ur de Denys ”.
De nouveaux dissentiments le brouillèrent avec
le tyran et Archytas dut s'entremettre pour qu'il fût permis au philosophe
de retourner à Athènes.
Nullement découragé, il achevait la rédaction des
Lois de la Cité future lorsqu'il mourut, âgé de plus de quatre-vingts ans..
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