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Philippe II Auguste Fils de Louis VII et d'Adèle de Champagne, Philippe vient d'avoir quinze ans lorsqu'il monte sur le trône.

Publié le 05/04/2015

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auguste
Philippe II Auguste Fils de Louis VII et d'Adèle de Champagne, Philippe vient d'avoir quinze ans lorsqu'il monte sur le trône. Il est déjà très aimé par ses sujets qui ont pu apprécier sa précoce maturité : depuis un an, son père malade lui avait presque abandonné le pouvoir. Cette maturité se confirme par son premier acte de roi. Il épouse Isabelle de Hainaut, nièce de son tuteur, le puissant comte de Flandre, Philippe d'Alsace. Mariage politique d'une portée considérable qui scelle son union avec une descendante directe de Charlemagne. En l'épousant, Philippe greffait la dynastie capétienne sur la dynastie carolingienne. De son illustre ancêtre par alliance, Philippe a l'ambition et la prudence, l'intelligence et la rapidité de jugement, la ténacité et la ruse. Ne dédaignant ni l'intrigue ni l'art de se servir des gens, ni la négociation plutôt que la guerre, c'est avant tout un politique, au sens moderne du mot. Ainsi, il mène d'abord une action armée puis une longue procédure pacifique pour obtenir de Philippe d'Alsace les territoires promis en dot à sa femme ou lui revenant par héritage : l'Amiénois, le Vermandois, l'Artois, puis le Valois. Ces provinces accroissent sensiblement le domaine royal, dont les possessions recouvraient essentiellement l'Ile-de-France. Dès le début de son règne, le roi s'attache à étendre et à unifier son domaine, mais aussi à défendre le royaume des ambitions des grands " barons ". La plus redoutable m...
auguste

« Fils de Louis VII et d' Adèle de Champagne , Philippe vient d'avoir quinze ans lorsqu'il monte sur le trône.

Il est déjà très aimé par ses sujets qui ont pu apprécier sa précoce maturité : depuis un an, son père malade lui avait presque abandonné le pouvoir.

Cette maturité se confirme par son premier acte de roi.

Il épouse Isabelle de Hainaut, nièce de son tuteur, le puissant comte de Flandre, Philippe d'Alsace.

Mariage politique d'une portée considérable qui scelle son union avec une descendante directe de Charlemagne .

En l'épousant, Philippe greffait la dynastie capétienne sur la dynastie carolingienne.

De son illustre ancêtre par alliance, Philippe a l'ambition et la prudence, l'intelligence et la rapidité de jugement, la ténacité et la ruse.

Ne dédaignant ni l'intrigue ni l'art de se servir des gens, ni la négociation plutôt que la guerre, c'est avant tout un politique, au sens moderne du mot.

Ainsi, il mène d'abord une action armée puis une longue procédure pacifique pour obtenir de Philippe d'Alsace les territoires promis en dot à sa femme ou lui revenant par héritage : l'Amiénois, le Vermandois, l'Artois, puis le Valois.

Ces provinces accroissent sensiblement le domaine royal, dont les possessions recouvraient essentiellement l'Ile-de-France.

Dès le début de son règne, le roi s'attache à étendre et à unifier son domaine, mais aussi à défendre le royaume des ambitions des grands “ barons ”.

La plus redoutable menace vient de son vassal Henri II Plantagenêt, également roi d'Angleterre.

Pour l'affaiblir, Philippe Auguste exploite savamment l'avidité de ses fils contre lui.

Il soutient militairement Geoffroi, puis Richard C œ ur de Lion .

Une dernière révolte de Jean, le préféré d' Henri II , va causer le désespoir du roi d'Angleterre et précipiter sa mort.

C'est Richard qui lui succède (1189).

Pendant un temps, l'amitié semble rapprocher Philippe Auguste et Richard.

A l'appel de l'archevêque de Tyr, ils entreprennent ensemble la troisième croisade, à laquelle se joint l'empereur de Germanie, Frédéric Barberousse .

Échaudé par les malheureuses expériences précédentes, on prépare longuement l'expédition.

Ce n'est plus une cohue mais une véritable armée qui s'embarque pour délivrer Jérusalem de l'emprise du musulman Saladin . Malgré les forces engagées, le seul véritable succès des croisés est la prise de Saint-Jean-d'Acre, après un siège pénible et interminable.

Philippe Auguste, malade d'une sorte de typhoïde, rentre en France.

Il laisse Richard sur place.

A-t-il déjà en tête d'envahir la Normandie ? C'est ce qu'il fait en apprenant que Richard, après quatorze mois passés en Terre sainte, a été. »

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