Peut-on réduire la massification du sport à un développement généralisé de l’esprit de compétition ?
Publié le 19/08/2012
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Et, on peut penser que tous les participants du semi-marathon de Nice espèrent réaliser la meilleure performance possible. Pour I. Queval, tout sportif est un compétiteur dominé par l’envie de dépasser ses adversaires ou en tous cas motivé par le désir de se surpasser grâce au sport. L’esprit de compétition apparaît donc, aux yeux de l’ensemble des auteurs, comme un point commun à tous les sports. Mais, il ne semble pas constituer pour autant la seule motivation des sportifs. I. Queval considère que chaque type de pratique sportive correspond à un état d’esprit particulier. Elle rappelle qu’on peut faire du sport pour préserver sa santé ou se détendre et pas seulement pour remporter des victoires ou battre des records. Elle est en cela d’accord avec C. Pociello qui n’exclut pas du sport des pratiques informelles où les règles comptent moins et où la volonté de gagner n’est manifestement pas l’essentiel. Mais, même quand ils s’affranchissent des règlements sportifs, les individus restent, comme le notent R. Chartier et G. Vigarello, les éléments d’une société.
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