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Paul Kruger 1825-1904 Stephanus Johannes Paulus Kruger (plus connu sous le nom

Publié le 05/04/2015

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Paul Kruger 1825-1904 Stephanus Johannes Paulus Kruger (plus connu sous le nom de Paul Kruger), soldat et homme d'État, est célèbre comme le grand adversaire des ambitions impériales britanniques en Afrique du Sud et le fondateur du nationalisme afrikander (Boer), dans le dernier quart du XIXe siècle. Kruger était le fils de Casper Kruger et d'Elsie Steyn dont les ancêtres avaient émigré d'Europe vers la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe. Il naquit le 10 octobre 1825 dans le district de Cradock situé tout au nord de la colonie du Cap. Il fit très peu d'études en règle, mais fut élevé dans la foi chrétienne de ses ancêtres, selon les principes du calvinisme qui avait été instauré au Cap par les premiers colons hollandais et les huguenots français. Son éducation religieuse eut une influence dominante pendant toute sa vie. En 1836, la famille Kruger participa au Great Trek, l'émigration massive de nombreux Boers qui quittèrent la colonie du Cap pour aller s'installer sur les terres désertes plus au nord. Ils recherchaient une existence politique indépendante libérée du contrôle britannique. Ces événements mouvementés, en particulier la lutte contre des tribus guerrières et les efforts des dirigeants boers pour établir un gouvernement régulier, eurent une profonde influence sur le jeune garçon. Il s'intéressa de bonne heure à la politique et acquit vite de la maturité. Deux grandes étapes de sa vie publique furent sa promotion au rang de Field Cornet et, très vite, au poste de commandant de son district. En 1855-l856, il fut membre de la commission qui rédigea la constitution de la nouvelle république, qui prit, dès lors, le nom de République d'Afrique du Sud. En 1864, il fut élu commandant général de la République et, en cette qualité, il devint également membre du gouvernement. Avec l'annexion du Transvaa...
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« politiques des Afrikanders.

La guerre contre l'Angleterre avait accéléré la prise de conscience nationale afrikander dans toute l'Afrique du Sud. Peu après son élection, il se rendit en Angleterre pour négocier avec le nouveau ministre des Colonies, Lord Derby, et réviser les conditions de la paix.

On aboutit à la convention de Londres du 27 février 1884, qui supprimait la clause relative à la suzeraineté britannique sur le Transvaal.

Kruger et les autres délégués visitèrent également le Continent et conclurent des traités d'amitié avec la France, l'Allemagne et le Portugal.

A Lisbonne, il mena des négociations pour la construction d'un chemin de fer jusqu'à la baie de Delagoa et en Hollande il prit des dispositions pour la création d'une compagnie de chemins de fer. A son retour au Transvaal, il trouva son pays aux prises avec la colonie anglaise du Cap à propos du contrôle de la région qui s'étendait le long de sa frontière occidentale, et qui était considérée par Cecil John Rhodes, magnat des mines de diamants de Kimberley, comme essentielle à l'expansion de la colonie jusqu'au territoire situé au nord du Limpopo. Kruger ne parvint pas à prévenir l'établissement d'un protectorat britannique sur le Bechuanaland en 1885.

Cela permit à l'expansion britannique de s'étendre jusqu'en Rhodésie et le Transvaal se trouva ainsi cerné par des territoires britanniques à l'ouest et au nord.

Cette situation renforça Kruger dans sa résolution de construire une voie ferrée jusqu'à la baie de Delagoa, qui ne serait pas sous contrôle britannique. Kruger rencontra son plus grand problème avec la découverte en 1886 des gisements aurifères du Witwatersrand, sur lesquels une nouvelle métropole, Johannesburg, s'éleva à quelque soixante kilomètres au sud de Pretoria.

Des milliers d'uitlanders, en majorité britanniques, affluèrent dans cette région et créèrent une société cosmopolite au c œ ur de la société rurale des Boers.

Kruger vit dans ce phénomène une menace à l'identité propre de son peuple.

Il était décidé à empêcher l'élément étranger d'exercer une influence politique et, en 1890, il fit promulguer une loi réservant le droit de vote à ceux qui résidaient dans le pays depuis quatorze ans.

Cette mesure fut loin de satisfaire les uitlanders britanniques dont les dirigeants, qui étaient pour la plupart des magnats de l'industrie minière, se plaignirent du taux élevé des tarifs ferroviaires et des droits de douane que le gouvernement de Kruger avait imposés sur les marchandises importées par les ports britanniques, afin de protéger sa propre voie ferrée “ nationale ” conduisant à la haie de Delagoa. Cecil Rhodes, qui possédait d'importants intérêts au Transvaal, espérait réaliser une union de l'Afrique du Sud sous l'égide britannique.

Il soutint le mouvement uitlander contre le régime de Kruger.

N'étant pas parvenu à le persuader d'adhérer à une union douanière sud-africaine, il décida de recourir à une révolution.

Ses agents conspirèrent avec le secrétaire d'État britannique aux Colonies, Joseph Chamberlain, et le résultat fut le raid Jameson, à la fin du mois de décembre 1895.

Une force mobile de six cents hommes, conduits par le Dr Leander Jameson, ami de Rhodes et administrateur de la Rhodésie, envahit le Transvaal, en partant du Bechuanaland britannique, et avança sur Johannesburg pour soutenir la révolution qui devait y éclater en même temps.

Kruger contre-attaqua rapidement, le raid échoua et la rébellion avorta.. »

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