Paul Kruger 1825-1904 Stephanus Johannes Paulus Kruger (plus connu sous le nom
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
politiques des Afrikanders.
La guerre contre l'Angleterre avait accéléré la prise de
conscience nationale afrikander dans toute l'Afrique du Sud.
Peu après son élection, il se rendit en Angleterre pour négocier avec le nouveau ministre
des Colonies, Lord Derby, et réviser les conditions de la paix.
On aboutit à la convention
de Londres du 27 février 1884, qui supprimait la clause relative à la suzeraineté
britannique sur le Transvaal.
Kruger et les autres délégués visitèrent également le
Continent et conclurent des traités d'amitié avec la France, l'Allemagne et le Portugal.
A
Lisbonne, il mena des négociations pour la construction d'un chemin de fer jusqu'à la baie
de Delagoa et en Hollande il prit des dispositions pour la création d'une compagnie de
chemins de fer.
A son retour au Transvaal, il trouva son pays aux prises avec la colonie anglaise du Cap à
propos du contrôle de la région qui s'étendait le long de sa frontière occidentale, et qui
était considérée par Cecil John Rhodes, magnat des mines de diamants de Kimberley,
comme essentielle à l'expansion de la colonie jusqu'au territoire situé au nord du Limpopo.
Kruger ne parvint pas à prévenir l'établissement d'un protectorat britannique sur le
Bechuanaland en 1885.
Cela permit à l'expansion britannique de s'étendre jusqu'en
Rhodésie et le Transvaal se trouva ainsi cerné par des territoires britanniques à l'ouest et
au nord.
Cette situation renforça Kruger dans sa résolution de construire une voie ferrée
jusqu'à la baie de Delagoa, qui ne serait pas sous contrôle britannique.
Kruger rencontra son plus grand problème avec la découverte en 1886 des gisements
aurifères du Witwatersrand, sur lesquels une nouvelle métropole, Johannesburg, s'éleva à
quelque soixante kilomètres au sud de Pretoria.
Des milliers d'uitlanders, en majorité
britanniques, affluèrent dans cette région et créèrent une société cosmopolite au c œ ur de la
société rurale des Boers.
Kruger vit dans ce phénomène une menace à l'identité propre de
son peuple.
Il était décidé à empêcher l'élément étranger d'exercer une influence politique
et, en 1890, il fit promulguer une loi réservant le droit de vote à ceux qui résidaient dans le
pays depuis quatorze ans.
Cette mesure fut loin de satisfaire les uitlanders britanniques
dont les dirigeants, qui étaient pour la plupart des magnats de l'industrie minière, se
plaignirent du taux élevé des tarifs ferroviaires et des droits de douane que le
gouvernement de Kruger avait imposés sur les marchandises importées par les ports
britanniques, afin de protéger sa propre voie ferrée “ nationale ” conduisant à la haie de
Delagoa.
Cecil Rhodes, qui possédait d'importants intérêts au Transvaal, espérait réaliser une union
de l'Afrique du Sud sous l'égide britannique.
Il soutint le mouvement uitlander contre le
régime de Kruger.
N'étant pas parvenu à le persuader d'adhérer à une union douanière
sud-africaine, il décida de recourir à une révolution.
Ses agents conspirèrent avec le
secrétaire d'État britannique aux Colonies, Joseph Chamberlain, et le résultat fut le raid
Jameson, à la fin du mois de décembre 1895.
Une force mobile de six cents hommes,
conduits par le Dr Leander Jameson, ami de Rhodes et administrateur de la Rhodésie,
envahit le Transvaal, en partant du Bechuanaland britannique, et avança sur Johannesburg
pour soutenir la révolution qui devait y éclater en même temps.
Kruger contre-attaqua
rapidement, le raid échoua et la rébellion avorta..
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